Un Musée :Lieu où se raconte l'histoire passée. Mais aussi lieu où des jeunes fragilisés vont reprendre goût au travail et se réinsérer dans la vie.
L'insertion au musée, en campagne
Une petite commune des Vosges, des moyens financiers limités, çà n'empêche pas d'offrir aux visiteurs une visite guidée d'un site qui a tout pour être remarquable, à défaut d'être remarqué ! Et redonner confiance à un public à la recherche d'emploi.
Soulosse sous Saint Elophe a deux atouts majeurs, une histoire Chrétienne, une histoire romaine. Multiples dieux romains qui ont laissé leurs vestiges dans la pierre. Mercure, Rosmerta, dieux du commerce et déesse de l'abondance ont pris leur quartier au musée municipal géré par l'association du Patrimoine, et ne sont que quelques unes de magnifiques stèles issues du sous sol de Solimariaca, la Soulosse de l'époque romaine.
Sur la voie impériale Lyon Trêves, le Christianisme a fait son bonhomme de chemin.
Le premier martyr vosgien, Elophe a péri le 16 octobre 362 au village en bordure du Vair. Décapité sous l'empire de Julien l'Apostat, le Chrétien de Soulosse va se relever et défier ses bourreaux.
S'élancer vers la colline toute proche, semant sur son passage maints signes de sa Foi et du miracle qui va être marqué dans le territoire local par des petits monuments, appelés en terre solécienne, "les monuments de la tradition locale".
Entre le musée gallo romain et la visite de l'église dédiée à Saint Elophe, c'est un site tout entier qui mérite que le visiteur s'y arrête.
Grâce à l'association le site en son entier est ouvert tous les jours.
Pour résoudre le problème d'une permanence journalière, l'association fait appel aux contrats aidés par l'Etat : CES, CEJ, CEC, CAE… des sigles qui signifient Contrats Emploi Solidarité, Emplois jeunes, Emploi Consolidé, Accompagnement vers l'Emploi, autant de mesures pour accompagner des publics prioritaires vers un emploi.
Qui demande une somme considérable d'investissement humain, dispensé vers un public fragile ou fragilisé qui va prendre goût au travail. Une lourde charge de gestion pour le tuteur qui va devoir, à l'image d'une entreprise, faire fonctionner ce dispositif. Salaires, fiches de paie à rédiger, charges à assumer et à régler, tout l'administratif va passer par les mains du bénévole responsable.
Un tuteur qui va devoir à chaque fois former les personnels temporaires, respectant le rythme de chacun des bénéficiaires, leur apportant des connaissances mais surtout en lui redonnant confiance et assurance face au public qu'il va devoir accueillir, recevoir, guider, renseigner.
L'obliger à prendre des initiatives parfois ! Un dispositif d'insertion, une chance pour chacun des bénéficiaires de trouver, à la fin du contrat, sa place sur le marché du travail.
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