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Méditation : 2 nov. 2015 - Commémoration de tous les fidèles défunts

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.

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  • Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
  • j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ;
  • j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
  • j’étais nu, et vous m’avez habillé ;
  • j’étais malade, et vous m’avez visité ;
  • j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”

    Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ?
  • tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ?
  • tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
  • tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ?
  • tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
  • tu étais malade ou en prison…
  • Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”

    Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
    Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
  • Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ;
  • j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
  • j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ;
  • j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ;
  • j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”

    Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
    Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

DANS L'ESPÉRANCE

« "II ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres qui n'ont pas d'espérance" (1 Th 4, 13). Pour celui qui croit en Jésus-Christ, le sens de la vie et de la mort se découvre à la lumière de la vie et de la mort du Christ.

À sa suite, l'Église reconnaît que toute vie va à Dieu et que la mort n'est pas la fin de tout, mais un passage. Plus encore, Jésus, en mourant pour sauver le monde, a fait de sa mort l'acte suprême d'obéissance, l'acte suprême d'amour pour son Père et pour l'humanité tout entière.

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Dans la mort de tout être humain se joue donc une mystérieuse communion avec la mort du Christ. Dès lors, tout en sachant que c'est en face de la mort que l'énigme de la condition humaine atteint son sommet, nous croyons que "si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne" (Rm 6, 5) ». Dans l'espérance chrétienne. Notes doctrinales (extrait).

Le lendemain de la Toussaint, nous prions pour tous nos frères et sœurs défunts. Nous demandons à Dieu qu'il les accueille, eux aussi, dans la communauté des saints. En priant pour tous les défunts, nous confions au Père ceux qui ont cru en Jésus et en sa promesse de les ressusciter avec lui, et tous ceux dont lui seul connaît la foi.


L'église nous invite non seulement à prier pour les défunts que nous avons connus et aimés, mais aussi "pour tous nos frères qui sont morts dans la paix du Christ, et de tous les morts dont toi seul connais la foi".

Il n'y a que des vivants ! Pour certains, tout était fini. Et moi, je pensais que tout recommençait ! Il venait de naître, de naître à la vie ! La vie qui est pour de bon, celle qui est pour de vrai, la vie éternelle... Comme si les morts existaient ! Il n'y a pas de morts, Seigneur, il n'y a que des vivants sur cette terre et au-delà. la mort existe, Seigneur, mais elle n'est qu'un moment, le pas du temporel à l'éternel. Seigneur, ils sont près de moi, nos morts. Je sais qu'ils vivent dans l'ombre . Je ne les touche plus de mes yeux, mais, en toi, Seigneur, je les entends qui m'appellent, je les écoute qui me conseillent... Maintenant je les rencontre, lorsque je Te rencontre, je les aime lorsque je T' aime." (Sainte Thérèse de Lisieux).


Publié le 26/10/2015 par Jean Pierre Grivel.