A l'occasion de l'inauguration de la place Jean Crouzillard, artisan de la reconstruction du quartier de la gare après la guerre,
une messe sera célébrée à la crypte de l'église Notre-Dame, à la mémoire des victimes du bombardement de 1944, et des artisans de la reconstruction, en particulier Jean Crouzillard,
Au coeur d'un secteur en ruines ...
Au coeur du quartier, l’église Notre Dame, complètement achevée depuis 5 ans seulement, est entièrement détruite. Ses ruines consolidées resteront jusqu’en 1955, en rappel de ces événements tragiques qui ont précédé la libération de la ville.
L'église Notre-Dame,
symbole d’un quartier rénové,
résolument tourné vers l’avenir.
Consacrée
Elle devient le centre de la vie paroissiale qui renaît dès la fin de la guerre.
Si elle reste encore le lieu des célébrations de la communauté Notre Dame, elle est aussi le lieu privilégié des grandes célébrations de la nouvelle paroisse Saint Goëry et des grandes cérémonies diocésaines.
Biographie de Jean CROUZILLARD
Après des études aux Beaux-Arts de Paris d'où il est originaire, Jean Crouzillard, de retour de captivité, intègre le Ministère de la Reconstruction, d'abord à Orléans puis à Thionville avant d'être nommé architecte de la reconstruction à Épinal en 1946.
C'est ainsi que lui est confiée l'édification de la nouvelle église.
Jean Crouzillard présente, en août 1955, un premier projet non retenu alors que le second, moins ambitieux l’emporte. Il a, en outre, à recréer le quartier de la gare dans son ensemble avec la construction d'une nouvelle gare, des unités d'habitations dont les buildings de l'avenue de Lattre ou les ISAI de Chantraine.
Plus tard, ce seront l'hôpital Jean Monnet et l'immeuble de la CPAM, rue de la Clé d'Or.
Mais, de manière beaucoup plus symbolique, il est aussi l'architecte de la nouvelle synagogue de la rue Charlet, construite à peu près, en même temps que l'église Notre-Dame.
Par un des hasards de l'histoire, les archives de la reconstruction de ces deux bâtiments partagent la même boîte aux archives départementales comme si l'Eglise et la Synagogue partageaient un destin commun.
Jean Crouzillard 1906-1983
Crouzillard et son équipe devant la maquette du quartier de la gare
une messe sera célébrée à la crypte de l'église Notre-Dame, à la mémoire des victimes du bombardement de 1944, et des artisans de la reconstruction, en particulier Jean Crouzillard,
le jeudi 23 octobre à 10 h 30.
Au coeur d'un secteur en ruines ...
Les 11 et 23 mai 1944,
Epinal subit des bombardements dévastateurs. La gare ferroviaire est visée, mais c’est malheureusement
tout le quartier qui est atteint, faisant en tout 221 morts,
des centaines de blessés et des milliers de sinistrés. Tout est à reconstruire.Au coeur du quartier, l’église Notre Dame, complètement achevée depuis 5 ans seulement, est entièrement détruite. Ses ruines consolidées resteront jusqu’en 1955, en rappel de ces événements tragiques qui ont précédé la libération de la ville.
L'église Notre-Dame,
symbole d’un quartier rénové,
résolument tourné vers l’avenir.
Consacrée
le 12 octobre 1958,
l’église Notre Dame a nécessité 2 ans de travaux.Elle devient le centre de la vie paroissiale qui renaît dès la fin de la guerre.
Si elle reste encore le lieu des célébrations de la communauté Notre Dame, elle est aussi le lieu privilégié des grandes célébrations de la nouvelle paroisse Saint Goëry et des grandes cérémonies diocésaines.
Biographie de Jean CROUZILLARD
Après des études aux Beaux-Arts de Paris d'où il est originaire, Jean Crouzillard, de retour de captivité, intègre le Ministère de la Reconstruction, d'abord à Orléans puis à Thionville avant d'être nommé architecte de la reconstruction à Épinal en 1946.
C'est ainsi que lui est confiée l'édification de la nouvelle église.
Jean Crouzillard présente, en août 1955, un premier projet non retenu alors que le second, moins ambitieux l’emporte. Il a, en outre, à recréer le quartier de la gare dans son ensemble avec la construction d'une nouvelle gare, des unités d'habitations dont les buildings de l'avenue de Lattre ou les ISAI de Chantraine.
Plus tard, ce seront l'hôpital Jean Monnet et l'immeuble de la CPAM, rue de la Clé d'Or.
Mais, de manière beaucoup plus symbolique, il est aussi l'architecte de la nouvelle synagogue de la rue Charlet, construite à peu près, en même temps que l'église Notre-Dame.
Par un des hasards de l'histoire, les archives de la reconstruction de ces deux bâtiments partagent la même boîte aux archives départementales comme si l'Eglise et la Synagogue partageaient un destin commun.
Publié le 17/10/2014 par xxx@xxx.xx.