Notre paroisse comprend 27 communes : Gelvécourt-et-Adompt, Bainville-aux-Saules, Begnécourt, Légéville-et-Bonfays, Bazegney, Bettegney-St-Brice, Bouxières-aux-Bois, Bouzemont, Circourt, Damas-et-Bettegney, Derbamont. Dompaire...
La Croix de Virine
L’Abbé Pierre Mouzon avait demandé à J. C. Guichard de tenir la comptabilité de la toute nouvelle Paroisse de La Croix de Virine.
Il a effectué les calculs, en francs puis en euros et remettait les bilans à l’économe de l’Évêché, en passant des archives sur papier à l’usage de l’ordinateur.
La Paroisse le remercie pour ces 15 années de fidèle bénévolat.
Ces deux mots signifient à la fois le souci de l’Église de porter la lumière de l’Évangile dans tous les milieux et l’attention qu’a l’État laïc de permettre le libre exercice de leur culte à ceux dont le métier ou la situation ne le permet pas (prisons, hôpitaux, armées - et aussi lycées du temps où ils étaient tous des pensionnats).
S’ils portaient des galons de capitaine jusqu’à la Première Guerre mondiale, les aumôniers en ont été privés par Clémenceau.
Ils y ont beaucoup gagné en liberté intérieure, pouvant se faire tout à tous à la manière de saint Paul : soldat avec le soldat, général avec le général.
Rencontre des uns et des autres et de leurs familles, écoute, conseil spirituel et humain, préparation aux sacrements, journée de marche avec une section, bivouac sous les étoiles avec les soldats : j’essaie autant que possible de partager la vie des militaires sans pouvoir cependant partir avec eux lorsqu’ils sont envoyés en « OPEX » (opération extérieure) pour quatre voire six mois.
Dans l’un des régiments les plus déployés en opérations hors de France, beaucoup alignent parfois plus de huit mois d’absence en une seule année !
Dans ces conditions, l’aumônerie est une présence d’Église modeste, mais précieuse pour ceux qui se donnent totalement au service de leur pays.
Denis Beligné
En raison de travaux, elle a été déplacée sur un terrain communal voisin, et, à cette occasion, elle a été restaurée.
Une cérémonie sera organisée par la Commune avec l’Association du Patrimoine (concours financier) et les artisans qui ont oeuvré à cette rénovation
(à suivre dans le prochain bulletin).
_ Anne-Marie depuis quand êtesvous au service de l’Église ?
J’ai commencé il y a 30 ans à la demande de l’Abbé Forget. Ce fut d’abord le catéchisme à Gugney aux Aulx puis l’aumônerie à Dompaire.
_ Et il y a eu tout ce travail autour de la liturgie et l’entretien de l’église ?
Alors là, j’ai accompli cette mission avec Ginette Tourel de Jorxey puisque notre église regroupait Jorxey et Rapey. Notre mission consistait à préparer la messe dominicale, mais aussi les baptêmes, les mariages, les funérailles. J’entretenais également le linge d’autel, les aubes du prêtre et des enfants de choeur. Avec Ginette, nous organisions le grand nettoyage de l’église une fois par an avec l’aide de bénévoles.
_ Et aujourd’hui comment les choses se passent-elles ?
Notre secteur paroissial a été regroupé dans la grande Paroisse La Croix de Virine et de ce fait nous avons moins d’offices dominicaux (un ou deux dans l’année).
Aujourd’hui Ginette Tourel étant décédée, Anne- Marie, devenue nonvoyante, assume toujours avec beaucoup de courage et grâce à l’aide de son mari sa tâche au service de l’église de Jorxey.
_ Un grand merci à Anne- Marie pour tout ce travail accompli depuis 30 ans et un merci tout particulier à Jean, son mari qui lui permet de continuer sa mission avec joie et efficacité. Paul Étienne
Le travail du bois a toujours existé dans la famille Houillon. Le grand-père Paul s’est installé comme charron dans les années 1900. Mon père Marcel s’installe en 1945. L’agriculture ayant évolué, il abandonne le charronnage et devient l’artisan du village : menuiserie, tonnellerie et encore quelques pièces en bois pour les machines agricoles. Mon père n’a pas souhaité que je travaille avec lui, estimant que les choses avaient à nouveau évolué et qu’il était préférable de découvrir d’autres méthodes de travail. J’ai donc fait ma formation aux « Compagnons du Devoir » pendant 7 ans dans différentes régions de France, mais aussi en Allemagne et en Suisse et après ce parcours, je me suis installé en 1985 en reprenant l’ouvrier de mon père.
_ Aujourd’hui comment vit la menuiserie Houillon ?
J’ai le statut d’Artisan Chef d’Entreprise et mon épouse Laurence assume l’accueil, le secrétariat et la comptabilité et nous avons 12 ouvriers.
_ Quelle est l’activité de la menuiserie Houillon ?
Nous sommes des généralistes : nous répondons aux différentes demandes des collectivités publiques, mais aussi des particuliers pour les menuiseries intérieures, extérieures et agencement. Nous intervenons également dans l’entretien pour de grandes entreprises (par exemple la papeterie NSI de Golbey). Au niveau local nous intervenons dans beaucoup de communes du canton de Dompaire, avec quelques réalisations phares : le siège de la communauté de communes du secteur de Dompaire, la Maison des associations de la commune de Dompaire, la crèche communale Papillon de Ville-sur-Illon et prochainement le groupe scolaire de Hennecourt.
_ Comment vivez-vous au quotidien la direction de la menuiserie ?
J’assure l’organisation du travail, le planning hebdomadaire des 12 ouvriers, les rendez-vous et les réunions de chantier. Pour Laurence c’est toute la partie administrative. En tant que chef d’entreprise, je suis à la fois enthousiaste et parfois un peu stressé lorsque des décisions importantes sont à prendre, car là on est seul ! Mais j’aime mon métier. Je suis fier des réalisations et du travail bien fait. J’apprécie la bonne ambiance qui règne au sein de l’entreprise. Entreprise qui permet à 12 familles de vivre du fruit de leur travail.
Un grand merci à Bruno et Laurence Houiilon pour le chaleureux accueil qu’ils m’ont réservé. Paul Étienne