La Croix de Virine

Marie-Thérèse, comment êtes-vous devenue organiste ?

C’est ma passion pour le chant qui m’a progressivement amenée à jouer vers l’âge de 18 ans, j’ai eu le bonheur d’avoir comme professeur de piano Maurice Vichard organiste à Épinal. Je jouais principalement des messes de funérailles à Hennecourt et quelquefois à Dompaire et il m’arrivait de chanter tout en jouant par manque de choristes. À 23 ans je me suis mariée avec Jean-Pierre et j’ai rejoint la chorale paroissiale en jouant occasionnellement pour remplacement et une dizaine d’années plus tard régulièrement malgré les enfants, la vie de famille et le travail.

Être organiste, c’est donc un véritable engagement ?

Cela fait 30 années que je rends bénévolement ce service, même si quelquefois certains sont amenés à penser que les organistes de la paroisse sont rétribués. C’est un choix, un engagement que j’assume avec plaisir, car jouer, chanter, accompagner est une force qui me permet de prier et d’exprimer ma foi.

Que dire aujourd’hui pour les nouvelles générations ?

Vous les jeunes n’hésitez pas à exprimer votre foi par ce don du chant et de la musique que vous avez, vous découvrirez alors ce plaisir simple et sincère pour préparer et accompagner dans la beauté et le recueillement les célébrations avec la communauté tout entière.
Marie-Thérèse Lhuiller Propos recueillis par Gérard Euriat

Cadette de 4 enfants, travaillant bien à l’école primaire d’Eloyes, la directrice a incité mes parents cultivateurs à me faire passer le concours des bourses pour continuer mes études.

Ainsi, reçue, en octobre 39, au collège de Remiremont, vite occupé par les Allemands ainsi que les moyens de transport, nous y allions à bicyclette : 10 km aller et 10 le soir, par tous les temps, neige, vent, pluie… et cela pendant quatre ans, jusqu’au brevet. (…)

Après le bac (sciences) à l’École Normale, une année de formation et de stages nous permettait de nous lancer dans la vie et le métier d’institutrice. (…)

Ayant connu le frère instit d’une de mes camarades, je me suis mariée à 26 ans. Nous avons cherché un poste double et été nommés à Dompaire-Lavieville. : 2 classes de 30 élèves chacune, 4 à 8 et 8 à 14 ans.

La vieille école était une grande bâtisse, datant de 1930 environ, avec 2 classes au rez-dechaussée et le logement en haut. Comme confort, ce n’était pas merveilleux : une grande cuisine difficile à chauffer, l’eau à peine installée et j’attendais ma première fille. Je croyais partir à la fin de la 1ère année et nous y sommes restés 17 ans.

C’était assez loin du centre de Dompaire et des commerces, mais nous avons été vite adoptés. Le maître et la maîtresse étaient encore respectés et moi, avec mes petits, j’étais comme une seconde maman.
Je n’avais aucun matériel pour occuper les petits de 4 ans. Avec de la cartoline, je faisais le soir des étiquettes avec voyelles et consonnes et en faisant les leçons d’histoire, géographie, grammaire, je faisais montrer aux petits des syllabes et ainsi en 2ème année, ils savaient bien les associer de sorte que beaucoup savaient lire à 5 ans. Mais je ne les forçais pas.

L’histoire de Roland à Roncevaux avec son épée Durandal, les châteaux de la Loire, les serfs et les seigneurs et Jeanne-d’Arc… tout cela les ravissait. Je leur préparais aussi avec de la cartoline des dessins stylisés qu’ils piquaient avec une aiguille (quel danger) ou un poinçon !
Le soir en fin d’après-midi, je leur racontais une histoire ou un compte de Perrault ou de Grimm ou de Mme Loie. Ils étaient ravis.

Avec près de trente mille jeunes venus de toute l’Europe réunis à Strasbourg pour un « Pèlerinage de confiance sur la Terre » à l’invitation de la communauté de Taizé, j’ai eu la joie d’entrer dans cette nouvelle année, porté par un élan fraternel de partage, de prière, de fête.

Au coeur de ces journées, une réflexion sur notre appartenance au Christ : par notre attention les uns envers les autres, par le pardon donné et reçu, par notre prière commune, par l’amour et la joie qui en rejaillissent autour de nous, nous formons le Corps du Christ, le lieu où il se fait connaître aujourd’hui.

Pour les premiers chrétiens comme pour nous, il n’y a pas d’autre moyen de faire rayonner ce beau nom que nous portons que d’obéir au commandement que le Christ nous a laissé : « Aimez-vous les uns les autres ; à ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. » (Jn 13, 35)
L’amour qui nous vient du Christ veut saisir et transformer toute notre existence, tout ce que nous sommes.

Puissions-nous le vivre en paroisse tout au long de l’année qui vient. À tous et à chacun, bonne année dans l’amour et la joie de Jésus !
Abbé Denis Beligné

Après l’accueil et les remerciements par M l’abbé Beligné, un court diaporama rappelle les enjeux de notre journal bimensuel paroissial toutes boîtes : « l’1visible » et ses

4 pages locales « Les Échos de Virine ». « Nous sommes dans la proximité, l’écoute, l’oeil et la parole auprès de ceux qui nous entourent dans la réalité de leur quotidien ».

Certaines préoccupations se sont exprimées, qui seront autant de pistes pastorales à aborder en équipe paroissiale, pour les plus significatives :

— L’importance de l’information, le territoire est vaste et les services nombreux.

— Maintenir les liens religieux les dimanches et jours de fête en veillant à la qualité de la relation et du sens de la mission et de l’Évangile.

— Après nous ? La place des enfants et des jeunes qui sont l’avenir…

— Le rôle des relais, etc.

Après tous ces échanges riches et variés, un questionnaire sur l’état de nos églises et une enquête sur les monuments aux morts dans les églises a été remis à chacun, document à retourner dès que possible à la maison paroissiale de Lamerey. Le verre et la brioche de l’amitié sont venus clôturer la rencontre.

Gérard Euriat

Vous pouvez déjà bloquer dans vos agendas les dates, il y a 3 formules possibles :

• Formule semaine du lundi 22 au dimanche 28 juillet 2013 : 130 euros

• Formule 4 jours du jeudi 25 au dimanche 28 juillet 2013 : 70 euros

• Formule week-end le samedi 27 et dimanche 28 juillet 2013 : 50 euros

• Le lieu : la Chartreuse de Bosserville

Le principe est celui des JMJ avec un premier temps de découverte culturelle (lundi - jeudi matin), puis le rythme des catéchèses et festival de la jeunesse (vendredi-samedi), avant la veillée (samedi) et la célébration de clôture vers 14 h le dimanche avec un lâcher de ballons.

Si tu veux t’investir dans l’animation, t’inscrire ou poser des questions, contacte Soeur Ruth : Email : xxx@xxx.xx

Tél. : XX.XX.XX.XX.XX / XX.XX.XX.XX.XX

Site internet : catholique-vosges/jmj-bosserville

Après le repas partagé, un DVD nous a permis de découvrir combien l’autonomie économique des femmes est un enjeu de développement pour lutter contre la pauvreté, participer au développement humain. Toutes les études statistiques montrent que les femmes sont le groupe humain le plus discriminé au monde. Et, si dans certains pays, elles n’ont pas encore accès à la terre et à l’héritage, en France à expérience et compétence identiques à celles des hommes, leur salaire est encore inférieur de 24 %.

Odile DELHAYE de l’équipe diocésaine du CCFD, nous a aidés à découvrir les trois domaines pour lutter dans le monde contre ces discriminations : l’accès à la formation et aux ressources pour les femmes, la réconciliation de la vie familiale et professionnelle.
Merci aux catéchistes et aux enfants pour leur réflexion partagée. Vos dons ont permis de collecter 673 € et 410 € de vente « Artisans du Monde ».
Merci. Pour l’équipe Monique Devoille