Veillée de Noël à Bellefontaine
La veillée, qui s'est déroulée à l'église de Bellefontaine, a débuté par une saynète nous emmenant au foyer de Maurice et Nicole Deschêne. Maurice, entrepreneur en maçonnerie venait de faire un songe. Alors qu'il roulait sur le périphérique, Dieu était venu le voir, pour lui demander de réparer sa maison.
Mais de quelle maison s'agissait-il ? Une petite chapelle de la paroisse à consolider ?
Mais non, pour son épouse, la maison à réparer, c'est la communauté des chrétiens.
"Notre Pape François l'a dit : Nous devons trouver un nouvel équilibre, autrement l'édifice de l'église risque de s'écrouler comme un château de cartes." Qui plus est, si Dieu est venu voir Maurice sur le périphérique c'est parce qu'il aime les périphéries comme notre Pape qui ne cesse de de nous parler des "périphéries qu'il faut rejoindre dans ce que vivent les gens".
Puis, entre en scène M. Dubati, architecte en retraite qui conseille à Maurice pour la restauration de la chapelle de ne pas "balconner". En effet le petit édifice est pourvu d'un balcon intérieur, or le Pape François souhaite que nous ne regardions pas les choses de haut.
Il faut se mettre au niveau des gens. Il faut le grand air, et pour cela Maurice suggère d'installer des portes sans serrures, toujours ouvertes, des portes qui ouvrent également sur l'extérieur.
Là aussi, notre Pape souhaite que l'Église ne se contente pas d'accueillir et de recevoir, elle doit être capable de sortir d'elle-même, d'aller vers celui qui ne la fréquente pas, vers celui qui s'en est allé.
Ensuite arrivée de Christina, qui habite chez les gens du voyage, dans une caravane sans confort. Nicole, l'a accueillie au sein de la chorale paroissiale, piétinant les préjugés de toute sorte car convaincue que chacun a une vraie place en fonction de ses talents. Par cet acte, elle a montré qu'elle n'était plus une "chrétienne endormie qui vivait dans une bulle de savon".
Enfin, les enfants viennent pour faire la crèche. Cette dernière est toute cassée. Serait-ce donc elle la maison à réparer ?
Il faut refaire le socle et pour ce faire un des enfants apporte un énorme cœur : "Le socle de la crèche sera en forme de cœur, car la maison où Dieu veut habiter, c'est le cœur de chacun de nous. C'est notre cœur que nous devons réparer."
Et de rappeler l'appel lancé par le Pape lors de son premier message de Noël : "Laissons notre cœur s'émouvoir et se réchauffer à la tendresse de Noël".
Messe du jour de Noël à Plombières
Le lendemain, jour de Noël, M. l'abbé Claude Durupt, s'adressa aux fidèles par ces mots :
"Hier soir, nous avons vécu une belle veillée de Noël, où il était question de rebâtir l'Église, de rebâtir notre cœur.
Aujourd'hui, jour de Noël, retenons ces mots "Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous". C'est le visage de Dieu qui se dévoile sous les traits de ce petit enfant nouveau-né.
En Jésus, Dieu nous invite à le regarder autrement.
Il montre son visage de jeunesse, de simplicité, de paix, d'amour, de miséricorde, de force, de vie. Un visage fraternel, qui nous apprend à devenir plus humain.
À Noël, nous découvrons émerveillés, le visage aimant de Dieu"
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