En ce début d'année, où nous réfléchissons aux bonnes résolutions que nous pourrions tenir pour les prochains mois, certains profitent du moment pour jeter un dernier regard sur l'année écoulée et se souvenir de quelques évènements marquants.
C'est le cas de Sophie Boddaert, de Neufchâteau, qui a eu le plaisir de participer, avec tant d'autres jeunes, à Madrid, aux JMJ 2011 et qui, aujourd'hui, partage avec nous ses souvenirs et impressions.
Les JMJ resteront un souvenir inoubliable ! Autant de temps forts en si peu de temps ! J’ai été particulièrement touchée par la générosité des espagnols qui savent recevoir ! Que ce soit dans nos familles de l’Alcora ou chez les habitants de Madrid. Je me souviens de la longue marche que nous avons dû faire l’avant-dernier jour, pour rejoindre l’aérodrome de Cuatro Vientos, les espagnols nous aspergeaient d’eau grâce à leur tuyau d’arrosage qu’ils avaient passé par leur fenêtre ! Ou encore cette fois, où, assis sur le parvis d’une porte d’un immeuble à l’ombre, un homme d’un certain âge nous proposa à deux fois ses services et de quoi nous désaltérer.
Aux JMJ, il y a des personnes venant de tous les horizons. On essayait de deviner la provenance de chaque drapeau ... Dans les transports en commun, c’était à ceux qui chantaient leurs chants régionaux avec le plus de voix ! La rencontre était le maître-mots de ces journées mondiales de la jeunesse ; nous faisions des échanges de nos bracelets « des Vosges à Madrid » avec les autres pays. J’ai échangé, par exemple, avec des Brésiliens et des Argentins mais aussi des Chinois ou des Allemands. Les JMJ c’est comme une grande famille qui réunit des gens du monde entier.
Je suis fière de pouvoir dire que je suis allée aux JMJ car c’est un moyen de confirmer sa foi et de rencontrer de nombreux jeunes comme nous.
J’ai tout de même été déçue car je n’ai pas vu le Pape de près, quand il est passé en Papamobile, or c’était un de mes objectifs pour ces JMJ. La foule était extrêmement dense et je n’ai pas réussi à atteindre son chemin… Mais je ne désespère pas, j’irai aux prochains JMJ, dans deux ans à Rio de Janeiro pour retenter ma chance !
Ce fut une expérience très enrichissante qui « firmes en la fe »
Sophie Boddaert