L’auteur pointe deux traits d’évolution dans la seconde moitié du XX° siècle : celle de la place de la femme dans la société, émancipation et ouverture aux postes à responsabilité, et celle de l’Eglise catholique, déclin de son influence dans la société et sur les individus et diminution vertigineuse du nombre des pasteurs et des fidèles.
Après avoir développé le rôle des femmes dans l’Eglise, le Père Moingt passe en revue l’ouverture de Vatican II puis la réaction à la fin du siècle, l’amalgame que fait la hiérarchie catholique entre sexualité, femme, célibat, presbytérat, loi naturelle, pouvoir, responsabilité au nom de la tradition et de la « loi de Dieu ». Il invite ensuite à relire les évangiles au féminin pluriel et saint Paul (Ga 3,28).
En conclusion, il s’agira de « restaurer le sol des communautés » et de revenir aux sources en « excluant tout ce qui exclut ».
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