Un pur enchantement.
Juillet 2013, de vifs applaudissements avaient accueilli sa prestation autour de pièces de Théodore Dubois, dont un Ave Maria qui fut une pure merveille. Un des moments parmi les plus beaux de la soirée, laissant le public bouche bée, n'en revenant pas d'avoir assisté, de façon si impromptue, en étant simplement entré dans cette église encore ouverte à 23h30, à un tel moment.
Pour l'édition 2014, Lorène fut à nouveau aux côtés du Choeur Saint Amé, dirigé par Emmanuel Villeminey, pour chanter de sa voix, si claire, juste et puissante, le "Gloria" de Vivaldi.
Un réel bonheur pour les choristes, qui ont accueilli avec joie dans leur rang cette jeune fille, dont le talent ne cesse de les surprendre, et les fait progresser dans les répétitions.
Le 21 décembre prochain elle sera de nouveau avec eux pour l'interprétation de chants de Noël provinciaux.
Habitant à Mélisey, en Haute-Saône, en bordure du plateau des Mille Étangs, Lorène est titulaire d'un bac ES (économique et social), et se destinait vers le métier d'interprète ou de traductrice.
C'est finalement sa passion pour la musique qui l'a entraînée au Conservatoire de Montbéliard. Elle y étudie le chant sous la direction de Marie-Thérèse Keller, afin de devenir « Soliste professionnelle ou alors professeur » nous confiera-t-elle.
Une famille de musiciens
Baignée depuis son enfance dans l'ambiance musicale de par son père, guitariste, de par sa mère, pianiste, ou encore de par son oncle, Gérard Barnet, chef de choeur de la chorale Triolet à Plombières et du Choeur de la Basilique Saint-Maurice à Épinal, c'est presque tout naturellement que très tôt les notes sur une portée n'eurent plus aucun secret pour la jeune fille.
Étudiant le chant depuis 5 ans, mais aussi jouant du violoncelle depuis 11 ans, et du piano depuis 2 ans, la musique et les partitions... elle maîtrise !
Et pourtant, c'est loin d'être si facile. Pour le chant, il faut beaucoup de technique pour acquérir la justesse et la puissance de la voix, il faut savoir faire passer les émotions autour des "piano" et des "forte". Pas si simple que cela.
Une vingtaine d'heures de cours par semaine, autant à la maison en travail personnel, pour Lorène « rigueur, musicalité, mais surtout charisme, sont les composantes indispensables à cette discipline. Pour l'heure, ma difficulté réside surtout dans la posture scénique. » Toutefois, à voir comme elle vit la musique, gageons que cette difficulté n'en sera bientôt plus une. Les choristes de Plombières en sont en tout cas persuadés et ils l'encouragent vivement.Alors qu'elle a rejoint le Conservatoire de Bâle, en Suisse en septembre dernier, elle avait reçu une Mention Très Bien à l'unanimité du jury dans son épreuve de chant au Conservatoire de Montbéliard.
Lorène poursuit ainsi son chemin dans le monde de la musique, en toute simplicité, mais avec une volonté certaine, celle qui motive pour atteindre son but et pour se donner entièrement à sa passion.
« Offrir aux autres le plaisir de la musique », voilà ce qui lui plaît le plus, et ce qu'elle aimerait communiquer.
À Plombières, pari réussi, l'avis est unanime.