Aller au contenu principal

Pastorale du Tourisme et du Thermalisme

Le service a pour rôle d’être attentif aux réalités humaines et spirituelles vécues dans le tourisme, les loisirs, le thermalisme.

29/06 /13 La nuit des églises à Plombieres (Pastorale du Tourisme et du Thermalisme)
Logo
Un vaste programme, pour une nuit pas comme les autres! De 21 heures à minuit. Sur le thème du 150e anniversaire de la construction de l'église, venez écouter, regarder, découvrir... Tous les détails sur le site du diocèse http://www.catholique-vosges.fr/la-nuit-des-eglises-a-plombieres-un-rendez,4847 Paroisse - Notre dame des Sources
05/05 /13 Rencontre de Strasbourg 2013 (Pastorale du Tourisme et du Thermalisme)
Rencontre nationale à Strasbourg de 18, 19 et 20 mars 2013 Intervention de Monseigneur DEFOIS Archevêque émérite de Lille et Mairie de Strasbourg Je suis là à titre de mémoire, car il est encore temps de penser à tous ceux qui ont travaillé depuis 50 ans pour que la pastorale du tourisme existe et cela aussi grâce à vous. Je vais commencer par vous lire le texte du concile Vatican II qui traite de la « Pastorale du Tourisme c’est dans « Gaudium et spes » Je vais faire en quatre points une révision :
— sur la mémoire
— une réflexion anthropologique sur ce que nous avons découvert à ce moment là de la réalité touristique ; j’appelle cela « la personne mis à l’épreuve »
— La foi mis à l’épreuve
— La reconnaissance de l’autre dans sa différence Je terminerai par des considérations (donc cela fera cinq points) dans la perspective de la nouvelle évangélisation. Alors d’abord, ce texte que je vais vous lire c’est ceci : « Avec la diminution plus ou moins généralisée du temps de travail », rappelez-vous, nous sommes en 1965 quand ce texte a été écrit. A titre d’information en 1960, en France il y avait 300.000 chômeurs, c'est-à-dire le1/10 de ce qu’il y a aujourd’hui, « En effet, avec la diminution plus ou moins généralisée du temps de travail, les occasions de se cultiver se multiplient pour la plupart des hommes. Que les loisirs soient bien employés, pour se détendre et pour fortifier la santé de l’esprit et du corps : en se livrant à des activités libres et à des études désintéressées ; à l’occasion de voyages en d’autres régions (tourisme) qui affinent l’intelligence et qui, de surcroît, enrichissent chacun par la connaissance de l’autre(Dans sa différence bien sûr) ; également par des exercices physiques et des activités sportives qui aident à conserver un bon équilibre psychique, individuellement et aussi collectivement, et à établir des relations fraternelles entre les hommes de toutes conditions, de toutes nations ou de races différentes. Que les chrétiens collaborent donc aux manifestations et aux actions culturelles collectives qui sont de leur temps, qu’ils les humanisent et les imprègnent d’esprit chrétien. (Il faut dire aussi que Lille a été capitale de la culture et nous avons essayé d’en faire partie) 4. Cependant tous ces avantages ne sauraient parvenir à réaliser l’éducation culturelle intégrale de l’homme si, en même temps, on néglige de s’interroger sur la signification profonde de la culture et de la science pour la personne humaine.» Cette note de 1965 passage 61, connaissance de l’autre, intelligence, relation humanisée, Esprit chrétien, mais cela demande de s’interroger sur la signification de la culture et de la science pour la personne humaine.

L’histoire de la PRTL : je vais évoquer justement cette histoire telle que je l’ai connue, c'est-à-dire du côté du secrétariat de l’épiscopat, c'est-à-dire institutionnel; mais il n’y aurait rien eu s’il n’y avait pas eu tout d’abord des initiatives prises spontanément par le peuple de Dieu un peu partout en tout cas en France et même à cette époque là aussi dans les pays appelés, après guerre, colonies. Il y a donc eu une réalité culturelle qui s’est révélée à travers le tourisme. Ce n’est pas par ce que je vais raconter l’histoire de l’institution de la PRTL, qu’il faut oublier qu’elle est implantée dans le peuple de Dieu. Donc, revenant du Concile, Monseigneur Etchegaray originaire de Bayonne, un lieu touristique, avec Biarritz et le pays basque il a voulu justement réunir tous ceux qui faisaient déjà quelque chose. C’était un peu le rôle du secrétariat de pastorale de la conférence épiscopale. Ce n’est pas d’abord raconter, mais accueillir le quotidien du peuple de Dieu. Et dans l’Esprit de »Gaudium et spes », il lance les premières rencontres. Puis c’est (je vais faire plaisir aux Nantais qui sont ici) Monseigneur Rabine originaire de Nantes qui a repris le flambeau avant que je lui succède quand il a été nommé évêque de Cahors. Et ceci s’est fait autour du Père Bayeux, Jean Bayeux, du diocèse d’Arras qui avec plusieurs laïcs Monsieur Lainé, peut-être ce nom vous dit-il quelque chose, il y avait un prêtre dont le nom m’échappe, de Montpellier… il y avait aussi un prêtre du Jura Jean Ratte ??? Je me souviens, qui en même temps avait fondé, je dis cela pour faire plaisir aux anciens, qui avec d’autres organismes on a essayé ce qui était le point de départ du bureau on a essayé de permettre de travailler ensemble, ce qui n’a pas toujours été facile car comme en France chacun avait construit sa petite cathédrale, sa petite chapelle, mais c’est là que tout a commencé. Un des premiers effets a été d’assurer la demande cultuelle. Comment assurer : 1er les services cultuels. L’histoire est toujours une leçon. Quand on a voulu faire quelque chose, c'est-à-dire assurer qu’il y ai des horaires, des accueils, que les touristes ne viennent seulement des gens qui viennent s’accrocher à la célébration paroissiale, qu’il y ait donc des initiatives, qui soient prises pour les touristes. Que cela comprennent par exemple des conférences, la proposition dans des centres spirituels, de journées pour les touristes : Et il y a très longtemps, dans un centre de Nantes, à partir de l’institution, permettre aux quatre milles pratiquants ou semi pratiquants, de trouver quelque chose qui leur soit adapté au point de vue des horaires, pendant qu’ils étaient en situation de touristes. A la limite, profiter du tourisme pour faire de l’évangélisation. Une de mes inquiétudes, c’était de trouver de trouver des prêtres pour les envoyer dire la Messe en Yougoslavie. Il y avait beaucoup de gens qui allait sur la côte à cette époque du côté de Dubrovnik et je débauchais des prêtres pour un mois et il fallait trouver de l’argent. Il fallait aussi qu’ils soient en lien avec l’Eglise locale qui était contrainte sous le régime communiste. En France on continuait à bétonner les plages du Sud Est, puis s’élevait à grand renfort de béton la construction des grandes stations dans les Alpes. De nombreuses églises sont construites. Des Chapelles provisoires, sont élaborées, construites sur des terrains de camping. A Courchevel en 1970, la veille confessions de 8h du matin à 8 heures du soir et compte tenu de la messe de minuit du lendemain, il y avait 8 à 9 messes de célébrées dont l’une était célébrée sur la grande patinoire, une véritable cathédrale et nous étions 6 prêtres pour assurer l’animation de la station. Il y eu aussi une sorte de connivence le clergé local et les promoteurs des stations en Savoie et dans les Alpes. Le clergé et les maires ont été très impliqués dans la transformation de l’agriculture de montagne, vers une activité touristique, une activité de développement local. Parallèlement c’est développé dans les réunions d’Action Catholique ACI la volonté de faire du temps de loisir, un temps propre à évangéliser, à réfléchir. La JOC se préoccupe des ouvriers saisonniers, mal payés, exploités, mal logés. Côtoyer les personnes riches qui dépensent sans compter donne envie de jouer les riches et en un soir le saisonnier devenu client peut perdre sa paye pour pouvoir un soir jouer au seigneur. Là nous voyons l’effet de l’argent du fric sur la société, qui pourrit la société naissante du tourisme. On construit à tout va, on fait du fric à tout prix en exploitant au passage des pauvres qui ne peuvent se défendre. La Mission de France se saisit du problème et veut être présente dans les services hôteliers, faire respecter le droit, se préoccuper de ces employés saisonniers. Puis la présence de la PRTL se diversifie sur le terrain. Il s’agit de voir comment l’Eglise peut être accueillante à tous, comment les communautés accueillent les personnes qui viennent au milieu d’elles pour un temps. D’où la création et le développement d’espaces de rencontre Point H, dialogue avec les saisonniers, écoute, espaces pour ceux qui recherchent le silence. Parcours locaux de découvertes, entre chapelles, pèlerinages à portée de main, spectacles religieux, animations. Faire parler les pierres, que l’église bâtiment soit parlante de la foi de ceux qui l’ont bâtie et parlantes aussi de la communauté qui l’habite. Que ces pierres révèlent l’expression de foi de ceux qui nous ont précédés, transmettre la mémoire, d’une expérience qui traverse le temps. La PRTL se fait donc inventive, toujours en recherche et en mouvement ainsi naissent les pèlerinages sur les pas de saint Paul ; là un côté financier apparait. Les chemins de Compostelle, chemins pour les marcheurs de l’âme. La PRTL est donc devenue un lieu d’initiatives pastorales où l’on peut inventer de nouvelles pratiques pastorales. Nouvelles pratiques qui permettent la découverte, la connaissance l’affinement de l’intelligence spirituelle. Découvrir ce que la foi a fait construire dans la société qui est la nôtre. Entrer dans une audace d’invention. Dans le cadre de leurs vacances, assurer aux catholiques réguliers la pratique régulière. Pour les autres, la possibilité d’une pratique ponctuelle. Dans les temps libres, la pression disparait, pression du travail, des obligations, mais le risque aussi de passer d’une pratique régulière à une pratique ponctuelle. Faire en sorte que le temps libre devienne un temps de respiration spirituelle hors de la compétence technique du travail. Autres points d’attention de la PRTL, humaniser les conditions des travailleurs du tourisme, humaniser le tourisme. Que chez les promoteurs, les communes, la région, le droit et la justice demeurent. Ces problèmes sont encore ceux des personnes déplacées aujourd’hui. On ne fait pas de l’argent en exploitant les pauvres. La PRTL pose aussi la réflexion sur le tourisme dans les pays totalitaires, là où à quelques km des plages et hôtels luxueux se trouvent des ghettos où vivent ceux et celles qui sont au service des touristes, à mon service quand j’en fais partie. Comment faire la part entre aider au développement et aider des régimes totalitaires, s’informer. Bien sûr notre action ici n’a rien en commun avec cela mais, même ici des jeunes ou moins jeunes sont employés dans des temps partiels qui frisent l’exploitation ; et cela je dois en être conscient et ouvrir les yeux. Toutes ses visées de la PRTL ont été faites dans un contexte totalement neuf. Tout était à inventer, on ne connaissait pas l’avenir, l’avenir de ce nouveau lieu d’évangélisation. D’ailleurs cette pastorale demeure encore un chantier d’avenir devant les réalités humaines toujours en marche. Toutes les formes nouvelles auxquelles vous participez le prouvent. Nous sommes en en face de réalités humaines en marche. Dans le tourisme, la personne humaine est mise à l’épreuve. Subissant moins de pression puisque libérée des contraintes journalières, elle se trouve face à la pression du désir, « sexe, soleil mer, plage, neige »Les trois S en Anglais. Risque d’une paganisation des désirs du cœur de l’homme. Les contraintes familiales, sociales étant disparues, ressurgit les désirs de l’homo sapiens, trivialité de l’homme, jouissance narcissique de soi. Dans ce temps autre qui est un temps à apprivoiser, bien des dangers surgissent pour l’homme lui-même, le couple, la famille, la relation parents enfants, tout comme pour sa vie spirituelle, son rapport aux autres ou à son moi profond. Le rapport au temps se modifie, il faut faire vivre ce temps libre, et pas seulement l’occuper ou s’occuper, remplir les temps morts. Faire en sorte que ce temps soit un temps de construction et non pas un temps de destruction ; construction de soi dans la relation à l’autre. L’esprit est souvent face à une culture plus que superficielle, du gadget. La foi est mis à l’épreuve de l’universelle, Le religieux nous apparait multiple dans ses manifestations. Je découvre maintes manières de vivre différentes de la mienne, maintes façons de vivre une vie spirituelle, je regarde souvent l’autre par rapport à moi, par rapport à ma manière d’envisager la foi, d’une façon égocentrique. Dans nos pays nous sommes marqués par l’égocentrisme, nous regardons toujours par rapport à nous comme si nous étions la référence. Dans cette façon de faire, comment recevoir la foi de l’autre et sa manière de la vivre. Dans l’Evangile le Christ, lui, s’émerveille de la foi de l’autre, par exemple le centurion « Je n’ai jamais trouvé une foi en Israël comme chez cette ennemi. A partir de là je puis me poser des questions sur notre façon de faire en paroisse, dans nos communautés. Puis-je voir la part de vérité chez l’autre, comment ma foi est capable de comprendre l’universalité de la foi chez l’autre. Comprendre ceux qui n’ont pas nos sécurités religieuses ou culturelles que nous possédons ; les personnes déplacées, déracinées à cause du travail, par exemple comment comprendre ceux qui ont besoin de gestes religieux. Nous avons tendance à voir là du folklore alors et nous pouvons mépriser une culture différente à la nôtre. Tendance à folkloriser la culture de l’autre à travers même la photo souvenir. Autre point il nous faut comprendre l’autre dans ses projets de progrès, c’est une richesse pour nous dans la différence. L’ouverture à l’universelle est notre vocation, même si notre représentation de la foi peut se trouver contestée. Une foi vécue différemment peut être une foi aussi profonde. Nous ici nous avons le geste et le texte, ailleurs ce peut être le geste, la couleur plus que le discours. Il me faut reconnaître l’altérité de l’autre et ma volonté de désacralisation de sa façon de faire peut devenir la négation de la culture de l’autre. A travers la PRTL nous imaginons un tourisme différent qui favorise la connaissance réciproque, le développement humain intégral sans enlever l’espace pour le repos et la détente, le divertissement en un mot un tourisme différent lieu d’évangélisation pour l’autre mais aussi pour moi, dans la découverte de l’autre et de ses richesses dans la différence. Aujourd’hui la mondialisation fragilise les civilisations, et le non-respect des différences fait monter les nationalismes, le terrorisme. Ces antagonismes naissant paralysent, il faut prendre le temps de se parler, prendre le temps de regarder toutes les tendances, pas seulement celles qui sont à la une de la télé, qui peuvent altérer mon jugement, ma vision des choses. A travers des considérations plus proches, nous pouvons comprendre les effets d’une relation apaisée : regardons simplement une famille qui fait un weekend end à Disney ou ailleurs. Nous voyons un père heureux de partager ce temps avec ses enfants, dans une relation différente, la relation du père qui joue avec ses enfants change bien des choses, le regard des enfants vers leur père est découverte. Nous avons tous besoin de ces temps différents ; les jeunes et leurs concerts parfois bruyants, les spectacles grandioses, regroupements festifs, festi-jeunes par exemple. Nous existons aussi à travers ces différentes formes de relations entre nous, d’une façon décloisonnée. Il y a une explosion des formes de relations humaines. Souvent ces formes sont moins régulières, mais plus dans le ponctuel, y compris en Eglise pour la vie spirituelle. Langage de la fête partagée en famille, créativité collective, nouveau langage. Le langage de l’Eglise parait éloigné, difficile à comprendre. La façon de faire de l’Eglise « faire venir à soi » alors qu’il faudrait peut-être faire Eglise là où sont les gens. La logique est inadaptée, il nous faut prendre conscience des situations nouvelles de se rassembler régulièrement ou ponctuellement. Nous avons le sentiment de la délocalisation de l’identité, transfert de nos repères, qui nous font croire que nous ne sommes de nulle part. Il nous faut inventer des formes d’expressions religieuses pour les personnes qui sont en transhumance dirons-nous, aider à découvrir l’Evangile des pierres d’hier que l’on découvre aujourd’hui, faire parler la spiritualité par des gestes autant que par des conférences. La PRTL est au service du tissu humain de nos communautés, pour la spiritualité de l’homme en général. La différence de l’autre n’est pas un obstacle pour le rencontrer, mais une richesse à découvrir. Il y a trois sortes de rassemblements que le Christ a partagés qui doivent nous guider : la première la multiplication des pains, puis les noces de cana, et la rencontre des disciples d’Emmaüs; Comprendre que l’itinéraires de l’homme passe par la croix, mais pour le célébrer, faut-il d’abord l’avoir compris. Pour le comprendre au mieux, il nous faut nous convertir comme Jonas et Monseigneur Defois terminait en disant c’est mon vœux le plus cher. STRASBOURG Mairie De ces journées de Strasbourg, je ne voudrais pas passer sous silence la visite à la mairie où Jean-François Lanneluc, directeur du cabinet du maire, nous donna une conférence sur l’accueil. Son titre : « Entre invitation et confrontation ». Vous connaissez tous les marchés de Noël de Strasbourg, ils existent depuis 5 siècles et ses marchés n’existaient qu’à Strasbourg avec cette importance. Noël fête religieuse était aussi fêtée dans la cité à travers des manifestations de Noël. En 1991 le mois de décembre était le mois le plus creux pour Strasbourg, au niveau marchand comme touristique. Avec l’idée un peu marketing il est vrai de « Strasbourg capitale de Noël » en 1994, toutes les chambres de Strasbourg sont prises. Le concept était une activité marchande et une tradition de Noël. Mais pour les Strasbourgeois ce n’était pas aussi simple : il fallait accepter d’être envahi et de se laisser un peu déposséder de leur fête de leurs traditions. Il fallut beaucoup de discussions, de respect dans les échanges pour expliquer les retombées, et expliquer que Strasbourg ne pouvait pas revendiquer une identité à l’internationale, un statut international si l’on n’acceptait pas « d’être quelque peu envahi ». Donc beaucoup de pédagogie, du symbole aussi, lors de l’an 2000 recevoir Bethléem en partenariat et l’instituer capitale mondiale de Noël. Il fallut aussi vis-à-vis des visiteurs surtout étrangers, offrir plus que des marchés de Noël. Une offre culturelle de valeur avec France musique entre autre, un partenariat avec les cultes pour accompagner l’offre touristique d’une démarche religieuse, car Noël est avant tout une fête religieuse fêtée dans la cité. On ne peut pas tout valider au nom du tourisme il faut donner du sens à toute démarche. Tout cela c’est fait dans un lent cheminement. Il a fallu beaucoup de concertation pour accueillir au mieux l’autre. Convaincre de s’ouvrir pour aller au-delà du « on n’est plus chez nous » Pour cela il a fallu offrir aux visiteurs mais aussi aux gens de Strasbourg des activités culturelles de qualité que les Strasbourgeois soient fiers de leur ville et d’ailleurs c’est au moment de Noël que les familles de Strasbourg se retrouvent. On invite la famille éloignée à l’occasion de Noël. Donner du sens par rapport à la fête de Noël et donner du sens vis-à-vis des Strasbourgeois. Strasbourg avec ses 10 000chambres est ainsi devenue la première destination touristique urbaine de France ; 4 000 000 de nuitées. Pour cela il faudra éviter d’entrer dans la caricature et travailler ensemble grâce à des gens de dialogue et une relation constructive avec les cultes. Tout ne marche pas, on ne peut transposer un schéma, toute l’année et partout. Il faut des racines un vécu, et une offre d’une grande qualité. Que tout ne soit pas mercantile. Il précisait qu’avec des hommes de bonne volonté les difficultés peuvent être surmontées, mettre en œuvre l’action publique plus que la puissance publique pour faciliter les choses, canaliser les forces vives et avancer. Sans instrumentaliser qui que ce soit. Strasbourg accueille d’ailleurs le grand rassemblement du pèlerinage de confiance de Taizé 25 à 30 000 jeunes du 29 décembre au 1er janvier Vous retrouverai l’intégralité des différentes conférences sur les CD que je vais vous remettre. Vous aurez aussi l’enregistrement de la messe en l’honneur de l’intronisation du pape. Messe solennelle bien sûr avec les représentations de la ville de Strasbourg et du parlement européen mais aussi l’intervention du Père Jean-Yves Baziou, différentes conclusions et temps de prière.

22/04 /13 Rencontre au Tholy : un nouveau circuit de croix (Pastorale du Tourisme et du Thermalisme)
Au Tholy le 13 avril 2013
logo La Pastorale des Réalités du Tourisme et des Loisirs du Diocèse de Saint Dié, s'est retrouvée le 13 avril 2013 au Tholy en compagnie du Syndicat d'Initiative et des personnes de la paroisse portant de l'intérêt au patrimoine en général et au Croix en particulier. Ainsi se sont retrouvées :


Bernard VOIRIN : Toutes les recherches sur les croix !!...
Josette MARTIN de Mirecourt qui présente les excuses de Sœur Odile
Jean-Pierre GRIVEL représentant La paroisse de Saint Gérard de la Vallée des Lacs et excusant M. l’Abbé VOINSON. Il a organisé l’exposition des Croix de Chemins à l’église du Tholy.
Bernard DEMANGEL : Président du Syndicat d’Initiative du Tholy
Germain MAIRE de la paroisse du Tholy il a participé à l’inventaire des biens et du mobilier de la paroisse du Tholy ainsi que des pierres tombales qui sont dans l’église.
Bernard L’ETANG du Tholy l’homme de la paroisse qui est toujours là quand il faut !
Odile MANSUY du Tholy Catéchisme, enterrements, tenue du registre des Messes
Gilbert FERRY du Syndicat d’Initiative, participe à la réalisation du dépliant.
Bernard POYAU membre de l’équipe de la Pastorale du Tourisme et des Loisirs, Bulgnéville, Paroisse Saint Basle de la Plaine, équipe pastorale.
Marie-Josèphe POYAU son épouse Syndicat d’initiative de Bugnéville
Jacques et Nicole BERNARDIN de Bains les Bains, du groupe de la PRTL depuis 2005 Thermalisme
Daniel THIRIET du Haut du Tôt Accompagnateur bénévole pour les Croix de Chemins, Membre équipe PRTL, réfection croix et bien d’autres choses encore !
Marie-Claire RIETHMULLER de Liézey invitée par Francine s’occupe avec son mari de la crèche, équipe enterrements. F_ rancine DELAPLACE Association « La Fougère » pour le patrimoine et pour les itinéraires des croix de chemins
Daniel CLAUDON de la Bresse

Après ce tour de table, la parole est donnée à ceux qui nous ont si gentiment reçus, il faut dire que la brioche et le café, excellents par ailleurs, étaient les bienvenus.

Monsieur Bernard DEMANGEL, Président du Syndicat d’initiative pris la parole et nous présenta les réalisations du Tholy. Il fit l’historique de la démarche qui le fit rencontrer maintes fois Monsieur Voirin. Celui-ci a répertorié 58 croix dont 40 sont encore debout où l’on a relevé un nom et une date (sur la commune du Tholy). Cela fait 19 ans qu’il a retrouvé la première croix. De là est née l’envie de créer un sentier des croix de chemins, pour mettre en valeur le patrimoine en se servant de l’expérience de Liézey. Avec Gilbert FERRY (le bras droit) un circuit de 12 croix fut balisé ; principalement autour du village. Sans qu’il soit très long, il faut 2h45 pour en faire le tour. Cet itinéraire permet de découvrir le Tholy sous différents aspects et différents angles. Un dépliant, qui explique le circuit, a été réalisé. Le circuit est à découvrir aussi sur le site Internet du Tholy : http://www.tourisme-tholy.com rubrique à découvrir. Vous pourrez télécharger un fichier PDF qui vous donnera toutes les indications utiles pour découvrir par vous-même ce circuit de Croix de Chemins, avec les photos des différentes croix que vous devez rencontrer.

Les croix du Tholy sont principalement des Croix de dévotion, d’autres ont été faites par les habitants qui, après avoir construit leur maison, faisait une croix à l’entrée de leur chemin. Ce ne sont pas des calvaires, mais des croix de chemins ou, autrement dit, des « Croix rurales » également des « Croix de Mission, des « Croix d’accidents ».

Un calvaire comporte en général, le Christ, Marie et Saint Jean, à l’image du vendredi saint comme le rapporte les Ecritures. 25 croix du Tholy ont été restaurées. Sur le site de la paroisse, toutes les photos des croix ont été mises.

Pour les trouver, aller sur le site du Diocèse : http://www.catholiques-vosges.fr
— choisir l’onglet Paroisses,
— puis St Gérard de la vallée des Lacs
— dans le fenêtre présentation, clic sur « quatre secteurs paroissiaux »- dans la fenêtre qui s’ouvre, clic sur : Le Tholy
— puis vous avez le choix de charger soit les croix, l’orgue ou les vitraux du Tholy

Sur une page perso vous pourrez aussi découvrir de belles photos (vérifier les noms des croix) http://croix-de-chemin.pagesperso-orange.fr/le_tholy.html

À l’église du Tholy se trouvent des vitraux de Gabriel LOIRE réalisés après la guerre, d’une grande valeur. Un dossier fut envoyé à la région pour que ces vitraux soient classés, ils seront plutôt labellisés. (Question d’argent) Gabriel LOIRE a fait de nombreux vitraux dans les églises des Vosges, en particulier la grande fresque de Notre Dame à Epinal, également Mataincourt, Vagney, La Bresse, également le chemin de croix du Tholy.

Dans l’église se trouve, pour le visiteur, l’explication de tous les vitraux, avec les schémas. Se trouve également dans l’église, la statue classée de « Notre Dame du Bon Secours », une des plus belles de Lorraine (60cm, en bois, de 1760) Vierge couvrant de son manteau des enfants. Des cartes postales de cette vierge ont été réalisées. Un ouvrage existe sur « Les Vierges au Manteau en Lorraine » (Pour plus de détails, voir M. l’Abbé Claude Durupt)

Les commentaires que vous trouverez avec les croix, ont été tirés du livre : « La vie rurale et son patrimoine, l’eau et la forêt, l’agriculture en montagne dans la région d’Eloyes » livre sorti en 2005 de Pierre Mathieu d’Eloyes et de commentaires de Grégoire GERARD et de Bernard VOIRIN sur les croix du Tholy. D’ailleurs Monsieur Voirin en 2008 a donné une conférence au Tholy sur les croix de Chemins « la vallée de Cleurie revisitée 150 ans après Xavier Thiriat» dans le cadre des « Amis de la Vallée de Cleurie ». Un diaporama avait aussi été réalisé.

La rencontre a été très bénéfique à travers le partage d'expériences de savoir faire et cela sur tous les plans et nous nous sommes dit qu'il serait bien de pouvoir organiser au niveau du Diocèse, une journée "Croix de chemins". Dans cette journée serait invitées une personne pour nous parler des croix, de leurs origines, du vocabulaire employé pour décrire une croix, des différentes catégories de croix. Une autre nous parlerait de la façon de mener à bien le traçage d'un circuit, au niveau balisage, publicité, faire un circuit "normalisé"; Un troisième intervenant viendrait nous parler du Droit, au niveau de la propriété, du respect du Domaine public et privé. Enfin un technicien viendrait également nous former à la manière de nettoyer une croix et de son entretien. La PRTL intervenant pour "donner du sens" dire comment donner la parole aux pierres dans le respect de leurs origines et de leurs fonctions premières.

Puis Monsieur François NOURRY, Maire du Tholy, est venu nous rejoindre avec une forte délégation du conseil municipal pour l’apéritif, rappel par Monsieur Bernard Demangel des activités au niveau du Syndicat d’initiative, complété par le mot de Monsieur le Maire.

Le repas partagé suivit, il fallait prendre des forces pour l’après-midi où nous avons découvert ensemble l’église et une partie du circuit.

Dans l’église, nous avons admiré Notre Dame du Bon secours, les vitraux, le chemin de croix, l’exposition. J’ai remarqué les petites vitrines placées l’une à l’extérieur et l’autre à l’intérieur qui donnent les informations utiles pour la paroisse. Vitrine tenue par Madame Mansuy.

logo Sur le parcours, découverte des différente croix, depuis celle restée contre le mur de l’église, qui rappel que le cimetière était là, en passant par une croix de mission, la découverte de la chapelle de Notre Dame. Cette chapelle est ronde en lien avec Mattaincourt et Saint Pierre Fourier. Elle possède une charpente remarquable et donne une vue sur la vallée de Cleurie remarquable. Au passage nous avons pu voir que la neige était encore présente sous le Hohneck, la vue portant jusque là !

Puis retour à la case départ pour le café et la brioche et nous nous sommes quittés, heureux de cette journée très conviviale et la rencontre de personnes passionnées non seulement par l’histoire ou le patrimoine mais par la vie d’aujourd’hui et maintenant.

logo Un grand merci à tous les acteurs de cette journée et particulièrement à ceux qui nous ont accueilli au Tholy. Michel Grandemange

17/12 /12 Le Nouvel An, autrement (Pastorale du Tourisme et du Thermalisme)
A Saint Amé venez vivre un réveillon à la fois convivial et différent où l'esprit de fête fait de la place à l'Esprit Saint, où la réflexion côtoie la prière et l'action de grâce.
logo
11/12 /12 Noël et les crèches paroissiales (Pastorale du Tourisme et du Thermalisme)
Découvrir les crèches paroissiales : Circuit des crèches, Gérardmer - Liezey - Le Haut du Tôt - la Bresse, exposition du 2O decembre au 2O janvier 2013
Logo
17/11 /12 A Sion (54) aussi, on célèbre et fait connaissance avec Jeanne d'Arc (Pastorale du Tourisme et du Thermalisme)
Dès l’entrée du site de Sion (et depuis tout juste 100 ans) nous sommes accueillis par Jeanne d’Arc, représentée en bergère et non en armure comme dans d’autres lieux.
Logo
En cette année du 600ième anniversaire de sa naissance le sanctuaire a souhaité honorer cette sainte Lorraine en lui consacrant le parcours du « Chemin de vie » (en contre bas de l’éperon St Joseph) et en invitant Mme Catherine GUYON, docteur es Lettres, le dimanche 25 novembre dans le cadre du «4°dimanche à Sion »
Mme GUYON vient de recevoir le prix Erckman Chatrian pour un ouvrage consacré à Jeanne d’Arc dont elle est une spécialiste reconnue. Nous pourrons obtenir une réponse à toutes nos interrogations.

Dimanche 25 novembre 2012 – Salle Mazenod de la Maison Notre Dame – de 15 h à 16h30. (Entrée libre)