Sophie Simonin
Taizé : La voix douce et plaintive Ce silence 3 rencontres européennes (Poznan, Rotterdam, Berlin) Des rencontres. Et à chaque fois, une envie d’y retourner, de revoir le Christ, de se sentir accompagné. Les regards des gens qui sont là pour chercher le chemin de la foi, le bonheur. Ils sont en quête de tout ça. BEAU
Jean
Ces rencontres de Berlin m’ont permis de faire un breack, une pause dans ma vie que ce soit au niveau de ma vie de couple et familiale. Mon amie qui n’est pas croyante, m’a laissé partir parce qu’elle savait que cela allait me faire du bien. Et elle a eu raison. Je tiens à la remercier du plus profond de mon cœur car elle me respecte en tant que croyant, comme moi je la respecte. Cette rencontre ‘a détendu, calmé, apaisé, relaxé et m’a mis en paix avec moi-même. Cela m’a permis aussi de faire un point sur ma vie, mes responsabilités, en essayant de me poser les bonnes questions, mais surtout, trouver les bonnes réponses. Je repars nouveau, changé, grandit de ces rencontres et prêt à mettre en pratique ce que j’ai vécu à Berlin, de retour chez moi. Je suis confiant pour démarrer cette nouvelle année plein de confiance, d’espérance et d’espoir.
Alain de Gérardmer
La richesse des rencontres
A Falkensee dans la banlieue Nord-ouest de Berlin il y a trois paroisses protestantes pour une catholique dans laquelle nous sommes accueillis. L'église de Saint-Konrad est récente, des salles paroissiales neuves de l'année écoulée jouxtent l'édifice. Un groupe de jeunes, dont plusieurs d'une même famille nombreuse nous accueillent chaque matin. Après la prière de 8h30 où chaque groupe est intervenu pour lire un passage de l'évangile ou une intention de prière dans sa langue on se retrouve en petits groupes de partage. La lettre de frère Aloïs est une base de réflexion aux questions à répondre. Le nombre de jeunes de chaque pays varie de 1 à une douzaine, Serbe, Polonais, Portugais, Italiens, Hongrois, Ukrainiens, Anglais, Suédois, Norvégien et Français. Il n'est pas facile pour tous de s'exprimer en anglais mais les animateurs des groupes veillent à ce que chacun puisse être compris. Temps fort du rassemblement : la veillée du 31 décembre et le temps festif qui suit permet d'apprécier mieux encore les différentes cultures. Notre groupe d'une dizaine de Vosgiens a un "travail" : nous régulons et orientons le flux des participants aux repas du soir au centre des congrès ("Messe"). Nous prenons notre repas avant le service avec d'autres français et un groupe d'Allemand auquel s'ajoute un Italien pour le moins exubérant ! L'ambiance est très bonne enfant dans ce grand hangar ouvert aux courants d'air. Il est temps ensuite d'aller s'installer dans un autre hall pour la prière du soir. Chants, lectures, temps de silence. Un cocktail bienvenu pour méditer (certes avec peu d'espace vital et un coussin pour adoucir le contact avec le sol !). Il est temps de rentrer dans nos familles d'accueil pas trop tard afin de passer un peu de temps avec nos sympathiques hôtes ravi d'accueillir des jeunes français...
Thomas.
Il y a un an et demi, à Taizé, j'avais fait la connaissance d'un jeune Allemand, Nikolas, que je n'arrêtais pas de croiser dans les douches et les toilettes de la communauté. On avait ri de ces hasards à répétition mais nous avions attendu le dernier dimanche pour nous parler et nous souhaiter un bon retour. C'est alors qu'il m'avait dit cette jolie phrase : "People you met in Taizé, you always meet them twice".
Je l'ai retrouvé cette semaine dans les toilettes du Messegelände... :)
Ce n'est sans doute pas l'expérience la plus spirituelle qui soit mais ce n'est qu'avec l'esprit de Taizé que ce genre de choses peut arriver.
Baptiste Saint-Dizier
Une chose que je voudrais partager de ce pèlerinage de Berlin, c’est le chaleureux accueil que moi et 3 autres jeunes (Vincent, Choupi et Thibault) ont reçu de la famille qui nous a accueillis. Le premier jour, c’est-à-dire ce lui de notre arrivée et après les présentations nous nous sommes mis à chanter des chants de Taizé alors que ce la ne faisais pas une demi journée que nous étions ensemble. Le piano familial a souvent raisonné et cela faisait chaud au cœur de chanter et de partager ensemble ces moments. Je remercie le seigneur de m’avoir une nouvelle fois permis de vivre ces jours.
Christian
Alors j'aurais une petite anecdote en fait lors du passage à la nouvelle année : je me souviendrais toujours de la façon que l'on s'est souhaité la bonne année avec les autres personnes de notre paroisse. Comme nous venions tous de pays différents on avait tous notre façon de faire; la bise 2 chez nous, 1 seul chez les belges, 3 dans un autre pays et aussi l’accolade des allemands, d'autre encore. Ceci montrait bien la diversité culturelle qui nous sépare et pourtant nous étions tous à Berlin pour la même chose.
Lucien