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Campagne kilomètres de Soleil 2004-2006
La nouvelle campagne des Kilomètres de Soleil s'inscrit sur deux années scolaires. Elle invite à réfléchir sur la différence des genres entre garçons et filles.
"IL = ELLE c'est juste!" dans les droits et les devoirs.
La thématique est centrée sur l'approche du genre masculin - féminin.
En 2004-2005 elle insiste plus sur l'identité de chacun et en 2005-2006 la thématique développera plus l'agir ensemble pour la construction d'un monde plus juste.
Cette campagne veut aider les garçons et les filles à partager sur leur identité et les invite à soutenir des projets de solidarité liés à la thématique.
Elle se déroulera sur la période comprise entre le mercredi des Cendres 9 février 2005 et le le 20 mars environ.
Repères encyclique :
S'exprimer en quelques lignes sur un texte qui traduit la pensée "officielle" de l'Église n'est pas chose facile.
D'abord parce que chacun va le lire à partir de ce qu'il est, son histoire, ses préoccupations, sa sensibilité.
C'est donc à partir de ces "a priori" que j'ai essayé de décrypter ce qui est dit à travers un condensé souvent synthétique récupéré sur le site de la Conférence des Évêques de France :
Raison de plus pour que chacun s'approprie ce texte. Daniel HUG
Sur l'amour…
Le terme "amour", un des mots le plus utilisé et le plus souvent abusivement dans le monde d'aujourd'hui, possède un vaste champ sémantique. Cependant l'archétype de l'amour par excellence, celui entre l'homme et la femme, domine la multiplicité de ces sens, et il était appelé Éros dans la Grèce antique. Dans la Bible, et surtout dans le Nouveau Testament, le concept d' " amour " est approfondi, évolution qui s'exprime par l'abandon du mot Éros en faveur du mot Agapé qui exprime un amour oblatif.
La foi chrétienne a toujours considéré l'homme comme l'être dans lequel l'esprit et la matière s'interpénètrent, lui conférant une nouvelle noblesse. On peut considérer le défis de l'Éros vaincu quand le corps et l'âme de l'homme se retrouvent en parfaite harmonie. L'amour devient alors, 'extase', mais pas dans le sens d'un moment d'ébriété passagère mais comme exode permanent du moi fermé sur soi vers sa libération dans le don de soi, et donc vers la redécouverte de soi, ou plutôt vers la découverte de Dieu: de cette façon l'Eros peut conduire l'être humain 'en extase' vers le divin.
Sur l'organisation sociale…
A partir du XIX siècle, une objection fondamentale s'est levée contre l'activité caritative de l'Église car elle serait en opposition, disait-on, avec la justice et qu'elle finirait par agir comme système de maintient du statu quo. L'Église favoriserait le maintien du système injuste en vigueur par l'accomplissement d'œuvre caritative individuelle, le rendant supportable et freinant ainsi la rébellion et le potentiel changement vers un monde meilleur.
C'est dans ce sens que le marxisme a indiqué dans la révolution mondiale et dans sa préparation la panacée pour le problème social -un rêve qui s'est évanouit avec le temps. Le magistère pontifical, en commençant par l'encyclique de Léon XIII: Rerum Novarum (1891), jusqu'à la trilogie d'encycliques sociales de Jean-Paul II: laborem, Exercens (1981), Sollicitudo Rei Socialis (1987) Centesimus Annus (1991), a affronté avec toujours plus d'insistance le problème social, et s'est confronté avec les situations problématiques toujours nouvelles, et il a développé une doctrine sociale très articulée qui propose des orientations valables bien au-delà des frontières de l'Église.
Sur l'exercice du pouvoir
Toutefois, la création d'un ordre juste de la société et de l'État est le principal devoir de la politique, et ne peut donc être une responsabilité immédiate de l'Église. la doctrine sociale catholique ne veut pas conférer à l'Église un pouvoir sur l'État, mais souhaite seulement purifier et illuminer la raison, en offrant la propre contribution à la formation des consciences, afin que les authentiques exigences de justice soient perçues,
Sur l'expression de la solidarité…
Un effet positif collatéral de la globalisation se manifeste de nos temps dans la sollicitude envers le prochain, dépassant les frontières des communautés nationales et qui tend à élargir son horizon au monde entier. Les structures de l'État et des associations humanitaires développent de différentes façons la solidarité exprimée pour la société civile: ainsi de très nombreuses organisations à but caritatif et philanthropique sont nées. De plus, au sein de l'Église catholique et dans d'autres communautés ecclésiales de nouvelles activités caritatives ont pris forme. Il est fort souhaitable qu'une collaboration fructueuse s'instaure entre toutes ces instances. Naturellement il est important que l'activité caritative de l'Église ne perde pas sa propre identité en se dissolvant dans l'organisation commune d'assistance, en devenant une simple variante, mais qu'elle conserve toute la splendeur de l'essence de la charité chrétienne et ecclésiale.
Sur le particularisme chrétien…
L'activité caritative chrétienne doit être indépendante de partis et d'idéologies. Le programme du chrétien -le programme du bon samaritain, le programme de Jésus- est 'un cœur qui voit'. Ce cœur voit là où il y a besoin d'amour et agit en conséquence. L'activité caritative chrétienne, en outre, ne doit pas être un moyen en fonction de ce qui est appelé aujourd'hui le prosélytisme. L'amour est gratuit; il n'est pas exercé pour atteindre d'autres objectifs. Mais cela ne signifie pas que l'action caritative doive, pour ainsi dire, laisser de côté Dieu et le Christ. Le chrétien connaît le moment opportun pour parler de Dieu et quand il ne faut pas en parler, mais seulement laisser parler l'amour. L'hymne de la charité de Saint Paul doit être la Magna Carta de tout le service ecclésial.
Sur la place de la prière…
Dans ce contexte, et face aux dangers du sécularisme qui peut conditionner également de nombreux chrétiens engagés dans le travail caritatif, il faut réaffirmer l'importance de la prière. Le contact vivant avec le Christ évite que l'expérience des considérables nécessités et des propres limites peuvent d'un côté pousser l'opérateur dans l'idéologie qui prétend de faire maintenant ce que Dieu, semble-t-il, ne réussit pas à faire et de l'autre côté, peuvent avoir la tentation de céder à l'inertie et à la résignation. Qui prie ne perd pas son temps, même si la situation semble ne pousser qu'à l'action, et sans prétendre de changer ou de corriger les plans de Dieu, mais il cherche -sur l'exemple de Marie et des saints- à puiser en Dieu la lumière et la force de l'amour qui vainc chaque obscurité et égoïsme présents dans le monde.
Un Musée :Lieu où se raconte l'histoire passée. Mais aussi lieu où des jeunes fragilisés vont reprendre goût au travail et se réinsérer dans la vie.
L'insertion au musée, en campagne Une petite commune des Vosges, des moyens financiers limités, çà n'empêche pas d'offrir aux visiteurs une visite guidée d'un site qui a tout pour être remarquable, à défaut d'être remarqué ! Et redonner confiance à un public à la recherche d'emploi. Soulosse sous Saint Elophe a deux atouts majeurs, une histoire Chrétienne, une histoire romaine. Multiples dieux romains qui ont laissé leurs vestiges dans la pierre. Mercure, Rosmerta, dieux du commerce et déesse de l'abondance ont pris leur quartier au musée municipal géré par l'association du Patrimoine, et ne sont que quelques unes de magnifiques stèles issues du sous sol de Solimariaca, la Soulosse de l'époque romaine. Sur la voie impériale Lyon Trêves, le Christianisme a fait son bonhomme de chemin. Le premier martyr vosgien, Elophe a péri le 16 octobre 362 au village en bordure du Vair. Décapité sous l'empire de Julien l'Apostat, le Chrétien de Soulosse va se relever et défier ses bourreaux. S'élancer vers la colline toute proche, semant sur son passage maints signes de sa Foi et du miracle qui va être marqué dans le territoire local par des petits monuments, appelés en terre solécienne, "les monuments de la tradition locale". Entre le musée gallo romain et la visite de l'église dédiée à Saint Elophe, c'est un site tout entier qui mérite que le visiteur s'y arrête. Grâce à l'association le site en son entier est ouvert tous les jours. Pour résoudre le problème d'une permanence journalière, l'association fait appel aux contrats aidés par l'Etat : CES, CEJ, CEC, CAE… des sigles qui signifient Contrats Emploi Solidarité, Emplois jeunes, Emploi Consolidé, Accompagnement vers l'Emploi, autant de mesures pour accompagner des publics prioritaires vers un emploi. Qui demande une somme considérable d'investissement humain, dispensé vers un public fragile ou fragilisé qui va prendre goût au travail. Une lourde charge de gestion pour le tuteur qui va devoir, à l'image d'une entreprise, faire fonctionner ce dispositif. Salaires, fiches de paie à rédiger, charges à assumer et à régler, tout l'administratif va passer par les mains du bénévole responsable. |
Musée archéologique de Saint Elophe Parcours sur les pas du Martyr Tous les jours de 14 à 18 h Fermé le samedi Dimanche et jour férié de 15 à 19 h Visite guidée sur réservations Bernard Nicolas
Délégué diocésain à la Pastorale du tourisme et des loisirs. |
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L'ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture), qui s'est donné comme objectif de combattre la torture, s'associe tous les ans à la Journée internationale de l'ONU (26 juin) pour en soutenir les victimes. |
Cette année, elle a choisi de lui donner une dimension particulière du 24 au 25 juin 2006 de 22h à 6h du matin, pour un quart d'heure de prière, ou plus. L'ACAT propose aux chrétiens de toutes confessions de prier un court moment, seul ou en groupe, pour un quart d'heure ou plus, ou même toute la nuit. Paroisses, aumôneries, mouvements, communautés religieuses, tous sont appelés à former une grande communion de prière tout au long de la nuit et à rendre ainsi visible la multitude des veilleurs. Prier dans la nuit, comme lors de la vigile pascale, évoque le passage de la mort à la résurrection et celui de l'emprisonnement à la liberté pour les prisonniers soutenus par l'ACAT. Les chrétiens sont appelés à veiller pour ceux sur qui plus personne ne veille. Il permet de :
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L' ACE s'est toujours fortement impliquée dans le combat pour les droits de l'enfant, avec une participation active à la fin des années 80, au moment de l'établissement de la convention. 15 ans après, notre volonté, toujours présente est de parler et de faire parler de la convention.
Nous vous proposons donc de consulter la Convention Internationale des Droits de l'Enfant adoptée par l'assemblée générale des Nations Unies. Lire la suite
"Avec Jésus ressuscité, donner à Dieu le nom de Père"
En catéchèse dans notre vie spirituelle, il nous arrive parfois de dire qu'il est difficile de nommer Dieu "Père" quand l'expérience humaine a fait vivre des souffrances dans les relations parentales.
En regardant l'icône de l'Anastasis (de la Résurrection), Marie-France nous fait toucher du doigt comme la descente aux enfers est descente au cœur même de tous nos enfermements. Ce n'est pas si facile que cela de faire ce chemin et de se laisser prendre par le poignet pour en sortir.
Car la relation filiale n'est pas un acquis, elle est à recevoir ; être reconnu comme fils ou fille, reconnaître ses parents comme père et mère. Tout cela demande du temps. Mais cette journée avec Marie-France nous a permis de faire nous-même un chemin de résurrection jusqu'au temps fort de la célébration eucharistique. C'était dans le brouillard mais les enfants ont trouvé malgré tout des étoiles.
Un regret : nous étions peu nombreux. Mais l'objectif était atteint : ouvrir cette journée à d'autres que des catéchistes et faire un temps de respiration "spirituelle" Le débat n'est pas clos : à qui donner le nom de Père ?
Mais le chemin proposé par une femme, mère et grand-mère, théologienne a donné à la journée une grande sérénité.
Y aura t il d'autres ressourcements ?
Sans doute que cette formule est la dernière du genre. Mais restons attentifs pour des propositions nouvelles.
Père Hubert DEVILLARD.