Une année qui se termine, et une autre qui commence, c’est l’occasion de jeter un regard sur le temps qui s’écoule et de voir comment nous l’employons.
C’est un moment où nous avons l’impression de pouvoir arrêter le temps… ne serait-ce qu’un instant, pour bien le regarder.
L’Avent nous a rappelé que l’histoire a un sens, que les époques passées étaient des étapes vers un accomplissement, qu’il fallait espérer, compter sur la force de Dieu qui ne nous laisse jamais tomber, s’occupe de nous, prend les devants.
Il ouvre un avenir.
Noël a fait scintiller une petite lumière dans la nuit : nous ne sommes plus seuls, Dieu s’est glissé dans notre humanité. Il a choisi d’entrer dans notre humanité par la porte du dénuement, de la vulnérabilité, de sorte que les personnes vivant ces situations sont les premières sur le chemin de Dieu, et sont assurées d’être prioritaires à ses yeux.
Voilà ce que Noël nous invite à vivre.
Voilà le miracle formidable de Noël.
Au seuil de l’année civile nouvelle, il est bon d’implorer la Bénédiction, la Force de Dieu pour poursuivre le rude chemin d’être homme et aussi de nous placer sous la garde de celle que l’on ose appeler « Mère de Dieu » et qui, de ce fait, est également Notre Mère.
Nous implorons la Bénédiction, la Force de Dieu pour poursuivre le rude chemin d’être homme. De la sorte, nous serons armés – doublement – pour affronter les aléas de cette nouvelle année.
Alors nous pouvons nous souhaiter en vérité : une Bonne et heureuse année, pour nous et pour tous les nôtres, pleine de paix et de joie.
Abbé Jean BELAMBO, Curé.