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Paroisses
Pour la 4e année consécutive, la paroisse Notre-Dame des Sources participera à la manifestation nationale "La nuit des églises" .
Pages musicales, découverte du patrimoine, concert, exposition, diaporama... seront notamment au programme.
PROGRAMME
21h : Orgue et présentation de la soirée
21h15 : Découverte du patrimoine
- Notre-Dame de Plombières 160e anniversaire - présentation historique
- Les cloches et le clocher de l'église de Plombières - explications et photos inédites
- Vitraux et autel dédiés à Marie (côté latéral nord) - description et signification
Ces présentations seront agrémentées de chants (organiste, chœur Saint Amé, soliste), vidéo et diaporama
22h30 : Concert-Lecture
Ave Maria célèbres et Magnificat de Vivaldi accompagneront le très beau texte de Emeric Vauchel "Des pas sous le ciel, Marie"
23h45 : Office des Complies
24h : Échanges autour du pot de l'amitié
Horaires inchangés :
- Samedi à 18h00 à St-Luc de Raon l'Étape
- Dimanche à 10h00 et à St-Luc de Raon l'Étape et dans la Vallée
Dimanche 21 Juin : Professions de foi à St-Luc, exceptionnellement pas de Messe dans la Vallée
Vendredi 26 Juin : Messe à 15h00 à la Chapelle de l'Hôpital de Raon l'Étape
Dimanche 28 Juin à 10h00 Messe à Bionville par le Père TOUBHANS (ou remplaçant)
Juillet : le Père OPI est remplacé par le Père MEL, jusqu'au 2ème dimanche d'Août
- Messe à 10h00 le Dimanche 5 Juillet à Raon s/ Plaine
- ADAP à 10h00 le Dimanche 12 Juillet à Vexaincourt par le Diacre André Humblot
- Messe à 10h00 le Dimanche 19 Juillet à Allarmont par le Père MEL
- ADAP à 10h00 le Dimanche 26 Juillet à Pierre Percée par le Diacre André Humblot
Août :
- Dimanche 2 Août Messe à 10h00 à Raon s/ Plaine
- Dimanche 9 Août Messe à 10h00 à Bionville
- Dimanche 16 Août Messe à 10h00 à Celles s/ Plaine
- Dimanche 23 Août Messe à 10h00 à Vexaincourt
- Dimanche 30 Août Messe à 10h00 à Pierre Percée
Samedi 15 Août
- Assomption de la Vierge à 10h00 à Allarmont par le Père OPI
- Assomption de la Vierge à 10h00 à St-Luc de Raon l'Étape par le Père MEL Pas de Messe à 18h00 à St-Luc
Vendredi 21 Août : Messe à l'Hôpital à 15h00 par le Père OPI
NB : le Dimanche 6 Septembre à 11h00, Pélérinage au Lac de la Maix
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 5,21-43.
En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… –
elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –…
cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. _ Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.
LA FOI QUI SAUVE
Dans l'évangile d'aujourd'hui, deux miracles, la guérison d'une femme condamnée à mourir en raison d'hémorragies incurables et le « réveil » de la petite fille du chef de synagogue nous invitent à progresser dans la foi en la puissance de résurrection de Jésus.
La femme hémorroïsse espère « être sauvée » - c'est le mot utilisé par Marc - simplement en touchant le vêtement de Jésus. Or si ce contact arrête instantanément son hémorragie, Jésus exige davantage pour qu'elle reçoive bien plus que la guérison.
La femme doit sortir de l'indistinction de la foule et entrer dans une relation personnelle à Jésus pour dire sa foi non sans crainte ni tremblement; à ce moment-là, elle pourra véritablement repartir dans cette paix profonde que seul Jésus peut donner.
Jaïre, le chef de synagogue, est aussi troublé quand on lui annonce que sa fille est morte. Mais Jésus l'encourage : « Ne crains pas, crois seulement». Aussi Jaïre, malgré l'incrédulité sarcastique des gens de son entourage, continue son chemin avec Jésus.
Alors la parole que Jésus prononce en saisissant la main de l'enfant a une efficacité immédiate; l'enfant morte se lève aussitôt et se met à marcher.
Et Jésus, qui par ce miracle révèle que « Dieu n'a pas fait la mort [mais qu'il] a créé l'homme pour l'incorruptibilité » (première lecture), demande aux témoins de ne rien dire : seuls ceux qui accueillent la parole de Jésus peuvent reconnaître un miracle. « Puis il leur dit de la faire manger » : par ces derniers mots, l'évangéliste Marc nous fait entendre, que pour celui qui passe de la mort à la vie, une nourriture est préparée.
C'est à nous, qui sommes aussi passés de la mort à la vie par notre baptême, qu'est offerte la nourriture de l'Eucharistie
par l'association ORGUE EN SCENE
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,35-41.
Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule. Le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
QUI DONC ES-TU, JÉSUS ?
Aussitôt après les paraboles que nous avons entendues dimanche dernier, l'évangéliste Marc nous donne le récit d'actes extraordinaires accomplis par Jésus à l'intention de ses disciples.
Dans le récit de la tempête apaisée (évangile), nous pouvons noter le contraste bien marqué entre d'une part l'affolement des disciples qui est associé à la violence des vagues se jetant sur la barque, et d'autre part, le grand calme qui survient immédiatement après l'ordre vigoureux de Jésus adressé au vent et à la mer déchaînés.
Or la tradition biblique nous a familiarisés avec le symbolisme de la mer dont les flots impétueux évoquent la puissance des forces du mal. Mais Dieu sait commander aux flots et réduire la tempête au silence (première lecture et psaume).
Aussi, pour les disciples, l'efficacité instantanée de la parole de Jésus est troublante. En vérité, l'épreuve de la tempête est avant tout une épreuve de la foi. _ À la question de Jésus : « N'avez-vous pas encore la foi ? », les disciples ne répondent pas mais s'interrogent.
Dans notre monde occidental qui semble aujourd'hui ignorer la question de l'identité de Dieu, il est urgent que les disciples de Jésus ne se contentent pas de connaître le Christ « d'une manière simplement humaine », tel un héros révolutionnaire, un prophète inspiré ou encore un homme rempli de sagesse (deuxième lecture) mais comme le Fils de Dieu, celui auquel la mer et le vent obéissent.
Qu'en cette célébration dominicale, notre foi en Jésus Christ, victorieux du mal et de la mort, soit renouvelée et nous permette de rendre témoignage aux hommes de notre temps. Ceux-ci en choisissant de vivre avec le Christ pourront, comme le dit l'Apôtre Paul, devenir en lui des créatures nouvelles