Une remise en cause bien sûr. Il ne m’est pas toujours facile de confier une tâche en faisant confiance jusqu’au bout. Cela touche aussi à la figure du curé telle que nous la pensons et aimons spontanément — figure parfois d’autant plus idéale qu’elle appartient au passé ! Une ouverture surtout. Retrouver l’élan missionnaire des premiers chrétiens est un défi à relever, chacun pour sa part, mais aussi ensemble, à l’échelle de nos paroisses. Mettre en pratique l’ordonnance de notre évêque doit être une ouverture à la mission par le rayonnement de notre vie paroissiale : « voyez comme ils s’aiment ! » disait-on des premiers chrétiens.
Quelles sont vos attentes pour cette nouvelle pastorale ?
Les premiers contacts avec la paroisse me permettent d’aborder cette nouvelle mission avec confiance : bien des personnes vivent généreusement leur engagement au service de l’Évangile. Mon attente concerne surtout la nouvelle équipe paroissiale. Comment saura-t-elle s’insérer dans le paysage paroissial et pourra-t-elle exercer sa mission ?
La proximité est importante pour un prêtre, comment faire sur un aussi vaste territoire ?
Il me faudra faire des choix — tout choix implique un renoncement. Célébrations, rencontres personnelles ou plus larges : le rythme est à trouver en fonction des besoins de la paroisse, de ceux de la paroisse Saint- Pierre-Fourier, etc. D’ores et déjà, des rendez-vous sont prévus ; je compte aussi me rendre disponible au presbytère de Madonne et Lamerey notamment le samedi (les dates seront affichées).
Propos recueillis par G Euriat