Bien souvent, par-delà les causes extérieures de tristesse, cette petite question est la clef qui permet d’ouvrir grand au Christ qui veut combler les coeurs de sa miséricorde, et y déverser cette joie que « nul ne pourra ravir » (Jn 16, 22) -
à tel point qu’un enfant, venant de découvrir cette joie, déclara en plein repas de famille
« Un chrétien ne peut jamais être triste !
- Ah bon ? et pourquoi ? -
Parce qu’il a reçu le pardon de Jésus ! »
« Si tu savais le don de Dieu ! » ne cesse de nous redire Jésus : que ce soit dans l’Église ou dans la Cité, en famille, avec nos proches ou nos amis, pour choisir la paix, la simplicité, la vérité, pour choisir d’aimer comme le Christ, il nous faut accueillir ce don.
Et pourtant, comme des enfants qui n’osent pas lui ouvrir leur coeur, cela nous est si difficile ! À l’époque du jetable, du tout, tout de suite, du sans engagement, Jésus se donne comme un maître exigeant et déroutant. Mais la joie qu’il nous donne ne trompe pas.
Si tu savais la joie de l’Évangile !
Denis Beligné Curé