Jeunes
Après un temps de goûter et de présentation (on ne se connaît pas tous) un temps en carrefours a été proposé. « J’aime bien quand ils ont mélangé les groupes ». Sur des silhouettes les enfants ont marqué ce qu’ils font en club pour aller au devant des autres : défilé de carnaval, faire des sketches, aller voir les personnes âgées, animer des messes de Noël, organiser des fêtes de bienvenue, démarche auprès de la municipalité, campagne kms de soleil…
La mise en commun avec l’évangile mimé a permis de faire un lien avec le regard de Jésus qui transforme la relation et rend chacun acteur dans sa vie. Ensuite les enfants ont fait un jeu à l’extérieur avec des petites balles qui signifiaient les obstacles sur notre chemin.
Le repas a été partagé : moment chaleureux et copieux ; merci aux cuisinières ! Nous sommes passés à la veillée. Chaque club proposait aux autres des jeux, des chants, des mimes, du rap… A chacun ses talents ! Tout le monde a apprécié : « il faudrait que la veillée dure plus longtemps ».
Après une nuit courte, nous avons déjeuné et nous sommes repartis en carrefours. Sur des cailloux ils ont marqué ce qui les empêche d’aller vers les autres. (timidité, peur de l’enlèvement, différences avec les autres…). Sur les mains ensuite, ils ont décidé d’écrire ce qu’ils feraient pour changer.
A chaque étape, les enfants ont été conviés à accrocher - sur une fresque réalisée par les enfants – ce qu’ils avaient exprimé dans les carrefours. Une fresque qui tout au long du week end s’est étoffée par les silhouettes, les cailloux, les mains.
Quelques paroles d’enfants :
« J’ai rien pas aimé, et j’étais content »
« Il faudrait plus de jours pour ce week end »
« J’ai bien aimé quand Florian m’a appris le pliage »
« Ca m’a fait penser à Maxime et Sébastien qui n’ont pas pu être là »
« J’ai aimé la veillée jusque 11 heures et je me suis fait 2 copains »
« On devrait faire club plus longtemps »
Pour les animateurs, le week end a été utile pour se connaître, « dès le début du week end il s’est installé une complicité entre nous ». Les temps morts étaient comblés tout de suite par la guitare et les chants (merci à Bénédicte). « Ca nous remotive, comme adultes, malgré l’investissement on est parfois découragés, mais ensemble on est portés »
On vous propose une réflexion à méditer : « Si on permettait toujours cela en Eglise, combien de personnes s’engageraient ? Qu’il y ait des hésitations, des tâtonnements, c’est normal, ça fait partie d’une pratique d’engagement que l’on acquiert peu à peu »
Les "Fripounet" préparent également un camp d’été du 5 au 11 juillet 2009 à Monthureux-le-Sec, pour les enfants en club mais aussi pour ceux qui voudraient les rejoindre.
Renseignements au XX.XX.XX.XX.XX.
Plus de 2000 personnes à Saint-Dié et des jeunes pleins d'énergie pour emprunter ses nouveaux chemins d'avenir. Ils ont également été nombreux à contribuer à la bonne marche de la journée... Habillés de leur tee-shirt rouge, les jeunes des aumôneries de Saint-Dié, Epinal, Remiremont, Neufchâteau et Mirecourt ont été actifs. Toute la journée, ils se sont mis au service des participants pour orienter, écouter et conseiller. Merci pour ce dynasmime et cette générosité.
Place aux images :
copyright : Luc Petitdemange, Jean-Louis Mallaisé, Alexandre Marchi, Delphine Souvay, Christophe Chevardé
Depuis plusieurs années maintenant, la pastorale des jeunes a souhaité tisser des liens avec ces jeunes handicapés. Lors de chaque rassemblement FESTIJEUNES, nous avons toujours tenu à associer ces jeunes à la réussite de ces temps forts diocésains en leur laissant la possibilité de prendre pleinement leur place, et à chaque fois leurs interventions ont été remarquées et remarquables. Mais nous avons tellement à nous enrichir mutuellement que nous ne pouvons résister à l’envie de nous retrouver…Preuve en est, la mobilisation a été particulièrement forte cette année. Nous étions une soixantaine de participants à cette journée (dont les communautés Foi et Lumière d’Epinal, Mirecourt-Chatenois-Neufchâteau et Gérardmer), tous animés d’une même soif de rencontre. Retour sur la planète Belval...
Il est environ 10h du matin et à bord de nos engins à 4 roues, nous arrivons à destination : la planète Belval. A peine après avoir posé le pied sur le sol, nous avons droit au comité d’accueil. Amis lecteurs, je vous entends déjà vous esclaffer « Quoi ? Des extra terrestres se sont donnés rendez vous sur la planète Belval ? » Je vous le dis tout de suite, vous faîtes fausse route. A Belval, je n’ai pas rencontré des extra terrestres mais des terriens extras !
En effet, dès notre arrivée des mines réjouies nous souhaitent la bienvenue, la journée n’a pas encore commencé mais rien qu’à l’idée de se retrouver une nouvelle fois tous ensemble, ça fait rêver ! Quand simplicité rime avec complicité… Qu’on soit un terrien extra de Foi et Lumière ou du CAT, on excelle dans l’art de l’accueil et dès les premiers pas ensemble, on se sent naturellement proches les uns des autres.
Comme toute rencontre intercommunautaire qui se respecte, on a le droit aux échanges de rites d’initiation : les membres de Festijeunes apprennent un chant à l’assemblée puis c’est au tour des communautés « Foi et Lumière » d’entonner un de leur tube. La matinée se poursuit autour de différents jeux de connaissances et autres danses folk locales. On se laisse vite prendre au jeu et on peut lire sur de nombreux visages la joie de mieux se connaître, de partager le bonheur d’être ensemble. Les terriens extras vont spontanément vers vous, sans préjugés. Il vous regarde avec bonté et bienveillance et deviennent vite très attachants. Le brassage entre les communautés est immédiat. Ces terriens extras sont vraiment les champions de la rencontre ! Que de partage, de découvertes et de profondeur !
Après avoir déjeuné, les terriens extra du CAT nous propose de nous faire visiter leur lieu de vie. Ils sont fiers de nous faire découvrir leurs locaux, leur ferme et leurs animaux. Tout au long de cette magnifique journée ensoleillée, les visages fleurissent de sourires et de regards pétillants.
A travers les regards et les paroles échangés, ces terriens extras, toute communautés confondues transpirent une joie de vivre communicative.
L’après midi, nous nous retrouvons en atelier pour construire ensemble une célébration qui viendra clore la journée. Lors du partage d’Evangile où chacun a pu partager l’expérience d’une rencontre qu’il pu faire avec Dieu, j’ai pu mesurer la simplicité mais aussi toute la profondeur de ces terriens extras. Lorsque Didier, membre de la communauté « Foi et Lumière » me dit que chaque fois qu’il fait le signe de croix, c’est pour lui l’occasion de rencontrer le Christ, ce geste qui peut parfois me paraître si anodin reprend tout son sens et toute sa symbolique.
Cette planète Belval ce n’est pas de la science fiction ! C’est la réalité ! Et ces jeunes terriens extras, je les ai rencontrés ! A coup sûr, une nouvelle odyssée aura lieu…
Un grand et chaleureux merci à tous les participants de cette journée ! Nous avons encore de grands rendez vous en perspective : le 31 mai à St Dié et le 6 juin à 18h00 à l’église St Paul où des lycéens ainsi que des membres de Foi et Lumière recevront le sacrement de Confirmation.
Christophe DE GOLMARD
Vendredi 29 mai à 20h30 en l'église Saint-Paul d'Épinal (ZUP)
Au programme : Remise de la croix, prières et témoignages
Temps fort diocésain pour les 4ème :
Les samedi 30 et dimanche 31 mai à Saint-Dié"Les 4ème mènent l'enquête"
Les 4ème mènent l'enquête à la découverte de plus de 30 défis de l'Église d'aujourd'hui !
Confirmation des lycéens
Rendez-vous le samedi 6 juin en l'église Saint-Paul Épinal à 18h.
Retraite des 5ème
L'aumônerie des collèges - district d'Épinal - organise la retraite des collégiens du
lundi 8 au mercredi 10 juin au Vic (Ban-sur-Meurthe)
Thème de la retraite : La Passion
"Vivre trois jours fabuleux sur le thème des passions, partager sur des passions et découvrir des passionnés."
Du 21 au 31 juillet 2009 avec tous les étudiants de France à la rencontre des communautés locales
Il s'agit de :
— Partir dix jours cheminer dans le désert du Néguev, sur les routes de Galilée et dans les rues de Bethléem et Jérusalem…
— Expérimenter ensemble la Rencontre : rencontre avec les lieux de la Parole de Dieu, mais aussi rencontre avec d’autres étudiants, du diocèse et de plus loin, rencontre enfin avec une autre culture.
— Goûter la joie de la fête en ces lieux chargés de mémoire et toujours habités d’une espérance malgré les difficultés qu’ils traversent…
Plus d'informations sur le site Aux sources, Terre Sainte 2009
«Je suis encore jeune !» Sur le ton de la plaisanterie, mais avec un brin de défi, Cindy Chevillot évoque l’époque encore récente où elle était étudiante. Il faudrait être bien mal intentionné pour la contredire : la nouvelle permanente du MRJC, titulaire d’un diplôme d’éducateur spécialisé, n’a que 24 ans ! Engagée en novembre dernier en tant qu’agent de développement de la vie associative, Cindy est d’ailleurs amenée à mettre sa jeunesse à contribution : c’est qu’il en faut de la vitalité quand on doit officier dans deux bureaux distants de soixante-dix kilomètres… L’un est dans les Vosges, à Épinal, tandis que l’autre se situe en Meurthe-et- Moselle, au Domaine de l’Asnée. Si la jeune femme passe «autant de temps dans les deux départements», ses responsabilités s’exercent également au niveau régional, le Mouvement n’ayant plus de permanent ni en Meuse, ni en Moselle. Faut-il y voir le déclin du MRJC ? «Il y a un dynamisme à alimenter, explique Cindy Chevillot. En Meurthe-et-Moselle par exemple, je me rends compte qu’il y avait des jeunes motivés. Mais comme il n’y avait plus personne pour les encadrer, beaucoup se sont essoufflés.» Le Mouvement doit ainsi composer avec un monde en mutation où les dynamiques demandent à être régulièrement entretenues pour ne pas subir un effondrement fatal. « Les jeunes peuvent vite en venir à laisser tomber, ajoute Cindy, d’autant que la plupart d’entre eux sont investis dans d’autres activités, sportives, culturelles ou musicales. Sans oublier qu’ils sont souvent très pris par leurs études.» D’où l’intérêt d’avoir un permanent en contact avec le terrain.
Soutenir ceux qui en ont besoin
Le terrain, la jeune femme le connaît bien. Après des études de psychologie puis d’éducation spécialisée à l’IRTS de Nancy, elle travaille pendant un an dans le domaine de la prévention. Dans le secteur de Charmes, Vincey et Portieux, Cindy, elle-même issue d’une commune rurale des Vosges, s’occupe d’individus en rupture avec la société. «J’allais à la rencontre des jeunes en voie de marginalisation pour essayer de créer un lien avec eux, pour les soutenir et leur donner envie de se consacrer à des projets. Ces jeunes n’allaient plus dans les MJC, ne fréquentaient plus les associations. J’essayais de mettre les uns et les autres en relation.» Bien que Cindy se soit éloignée de l’éducation spécialisée en devenant salariée du MRJC, ses compétences devraient être mises fortement à contribution, tant il y a à faire en matière de création de liens. «Il y a encore trois équipes en Meurthe-et- Moselle avec lesquelles je suis en train de prendre contact, explique-t-elle. On va également refaire une équipe dont je serai l’animatrice jusqu’à ce qu’un jeune prenne le relais.» Malgré tout le travail qui reste à entreprendre, l’agent de développement porte un regard débordant d’enthousiasme sur les opportunités offertes par le Mouvement : «Moi qui n’ai pas connu le MRJC dans ma commune quand j’étais plus jeune, je me dis que c’est dommage. Quand je vois ce que le Mouvement propose, je réalise que je suis sans doute passée à côté de quelque chose. Par exemple, dans les Vosges, une équipe a monté l’année dernière sa propre association et met en place un projet de tourisme solidaire au Burkina Faso. Ce sont des initiatives très loin de notre réalité locale et qui permettent de s’ouvrir au monde.»
80 ans… et après ?
L’année 2009 s’annonce particulièrement chargée pour Cindy Chevillot. Outre «l’organisation début mai, au niveau régional, d’un week-end sur l’emploi», elle doit aussi préparer, avec les différentes équipes de Lorraine, un bel anniversaire : c’est en effet en 1929, que la JAC – Jeunesse agricole chrétienne dont est issu le MRJC – est apparue, avec pour principale préoccupation d’améliorer les conditions de vie des jeunes paysans. Bien sûr, en 80 ans le monde a changé. La vie rurale a vécu de profondes mutations et les questions des jeunes ne portent plus sur les mêmes problématiques. Le Mouvement en est d’ailleurs conscient et engage régulièrement un travail de recherche afin de définir ses orientations. Mais depuis les origines, un point reste inchangé : les jeunes animent et gèrent eux-mêmes les projets. Ce sera encore le cas à Moriville, le 12 septembre prochain, pour cet anniversaire qui s’annonce à la fois respectueux du passé et tourné vers l’avenir. Ouvert à tous, l’événement se veut fidèle aux principes du MRJC, en faisant notamment le défi de promouvoir une société plus juste et solidaire. Tout au long de la journée, les jeunes des différentes équipes lorraines proposeront des animations, des débats, des spectacles et des expositions autour du développement durable et solidaire, de l’histoire du Mouvement, des projets des jeunes et de la foi. «Une équipe vosgienne prépare notamment une pièce de théâtre sur l’environnement, précise Cindy. On permet vraiment aux jeunes de s’exprimer et de donner vie à leurs idées, c’est très motivant. » Si cet événement verra les jeunes exercer pleinement leur citoyenneté, il sera aussi pour le grand public l’occasion de (re)découvrir un Mouvement de jeunesse dont les projets sont on ne peut plus d’actualité. Le MRJC a peut-être 80 ans, mais il ne compte pas s’arrêter là.
Reproduit avec l’aimable autorisation
d’Eglise 54.