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01/12 /06 Les Choristes (À méditer)

Vous avez vu le film, eh bien! voyez ce que pensait St Augustin de l'importance du chant, surtout du chant choral et du chanteur lui-même... cela donne une autre dimension à ce que nous aimons... Allez, bonne méditation.

Le chant nouveau et le témoignage
St Augustin

"Chantez au Seigneur un chant nouveau, sa louange est dans l'assemblée des fidèles"

Nous sommes invités à chanter au Seigneur un chant nouveau. L'homme nouveau connaît ce chant nouveau. Le chant est affaire de joie et, si nous y réfléchissons plus attentivement, il est affaire d'amour, donc, celui qui sait aimer la vie nouvelle sait chanter le chant nouveau.
Qu'est-ce que la vie nouvelle ? Nous y sommes invités à cause du chant nouveau. Car tout appartient au même royaume : l'homme nouveau, le chant nouveau, le testament nouveau.
Donc l'homme nouveau chantera le chant nouveau et appartiendra au testament nouveau.

Chacun aime, mais on doit chercher quel est l'objet de cet amour. Par conséquent, on ne nous demande pas de renoncer à l'amour, mais de choisir ce que nous devons aimer. Mais que pourrons-nous choisir, si d'abord nous ne sommes choisis ?
Écoutez l'Apôtre Jean: Nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier.
Cherche comment l'homme peut aimer Dieu, et tu ne trouveras absolument rien d'autre que ceci: c'est Dieu, le premier, qui t'a aimé. Celui que nous avons aimé s'est donné lui-même, il s'est donné pour que nous ayons de quoi aimer.

Qu'a-t-il donné pour que nous ayons de quoi aimer ? Sachez-le plus clairement en écoutant l'Apôtre Paul, qui dit: "L'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs." D'où cela vient-il ? de nous ? de qui donc ? Par l'Esprit Saint qui nous a été donné.

Puisque nous avons une telle garantie, aimons Dieu. Écoutez cette parole plus explicite de saint Jean "Dieu est amour. Celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui". Il ne suffit pas de dire L'amour vient de Dieu. Mais qui d'entre nous oserait dire comme saint Jean: "Dieu est amour ?" Celui qui a dit cela savait ce qu'il avait en lui.
En un mot, Dieu s'offre à nous. Il nous crie: Aimez-moi et vous m'aurez en vous. Car vous ne pouvez même pas m'aimer si vous ne m'avez pas en vous.

0 mes frères! 0 mes fils! Enfants de l'Église catholique Plantation sainte et céleste ! Vous qui êtes régénérés dans le Christ et qui avez reçu la naissance d'en haut, écoutez moi, ou plutôt écoutez par ma voix: "Chantez au Seigneur un chant nouveau !" Eh bien, dis-tu, je chante! Tu chantes oui, tu chantes, je l'entends. Mais il ne faut pas que ta vie porte témoignage contre tes paroles.

Chantez avec la voix, chantez avec le Cœur, chantez avec la bouche, chantez par toute votre vie: Chantez au Seigneur un chant nouveau. Vous cherchez comment chanter celui que vous aimez ?
Car, sans aucun doute, tu veux chanter celui que tu aimes. Tu cherches quelles louanges lui chanter ?
Vous avez entendu: Chantez au Seigneur un chant nouveau. Vous cherchez où sont ses louanges ?
Sa louange est dans l'assemblée des fidèles.

La louange de celui que l'on veut chanter, c'est le chanteur lui-même.
Vous voulez dire les louanges de Dieu? Soyez ce que vous dites. Vous êtes sa louange, si vous vivez selon le bien.

01/12 /06 Mon Dieu, tu n'es pas raisonnable ! (À méditer)

Mon Dieu, tu n'es pas raisonnable !

Tu ne rentres ni dans mes équations, ni dans mon système de pensée.

C'est scandaleux !

Le mal, les guerres, la souffrance, l'exploitation des enfants, la maladie, le handicap, la trisomie, les tremblements de terre, la violence, le mépris, les viols, les incestes, le chômage, les SDF, les immigrés, les exilés, le cancer, le sida, etc..
J'arrête là, ça devient un catalogue à la Prévert.
Mais Bon Dieu, qu'est-ce que tu fous ?

C'est de la folie...

Jésus s'est présenté comme ton fils, ton image, ta ressemblance. Malgré une escapade de jeunesse, mais c'était pour en savoir d'avantage, il a passé son temps a faire marcher les boiteux, entendre les sourds, voir les aveugles, redonner l'espoir aux captifs, aux affligés la joie, l'espérance, annoncé aux plus pauvres que tu les aimais et en échange de quoi, on l'a emprisonné, battu, craché dessus, bafoué, ridiculisé. Il est allé jusqu'à donner sa vie pour que la monde vive dans la joie et la bonne humeur. En plus, il a eu le culot de dire la veille de sa mort : tout ce que j'ai fait, faites-le vous aussi en pensant à moi. Il n'a pas ajouté ce soir là mais il l'a dit avant, si vous faites ce que je vous demande, grande chance que vous soyez traités comme moi.

C'est complètement débile...

Mon Dieu, tu n'est vraiment pas raisonnable,
Tu ne rentre pas dans mes schémas ou plutôt, nous sommes dans deux logiques à la fois parallèles et contradictoires.
J'attends tout de toi, tu attends tout de moi.
Et comme les parallèles ne se rencontrent jamais, ça peut durer longtemps..
Et moi, mon temps est limité. Et Toi, tu es hors du temps.
Comment veux-tu que l'on se comprenne, que l'on se rencontre ?

Mais peut-être qu'il faut que je sorte de ma logique, que je devienne déraisonnable, fou pour te comprendre. Que je clarifie la fin et les moyens. Tu es là, je le sais, avec ou sans moi.
Ce que tu attends de moi, c'est que je me débarrasse de tout ce qui m'encombre, de tout ce qui fait obstacle, de toutes mes prétentions, de toutes mes suffisances, de mes lâchetés, de mes succès comme de mais échecs... Finalement, de m'abandonner à Toi.
Peut-être alors que je comprendrai que tu n'appartiens à personne, à aucune religion, à aucun pouvoir, à aucune construction humaine, même si tu y es présent.
Tu remplis le temps et l'espace, tout en étant hors du temps et de l'espace.
Tout ça, n'est pas très logique.
Ni rien ni personne ne peut avoir prise sur Toi, sinon pour te condamner, te crucifier et j'ai peur d'être de ceux là.
Ce n'est vraiment pas raisonnable.

DH/29/11/04
01/12 /06 Se convertir, dur... dur... (À méditer)

Comme je n'ai ni tué, ni volé, je suis sans faute... et, pour les .. Chrétiens fidèles, ceux qui vont encore à l'église, on se demande parfois si le prêtre n'en rajoute pas un peu... et si les Chrétiens ne sont pas un peu "maso".

Se reconnaître pécheur n'est pas simple surtout quand l'image du péché est limitée dans la sexualité et que l'on est dit "libre" quand "on s'en donne à cœur joie" et cela dans tous les domaines...

Depuis Freud, les psychanalystes nous enseignent que toutes nos actions sont sous-tendues par la recherche du plaisir et de l'agréabilité ressenties et que nos relations sociales et interpersonnelles sont la projection de nos recherches de satisfactions qu'elles soient sensorielles et/ou intellectuelles.

Pour se situer dans la vie, il est nécessaire d'avoir des repères, des points de référence. On les trouve tout seul après quelques expériences et s'être brûlé les ailes, et quand on s'en sort. On les trouve dans la mémoire collective, fruit de !'expérience du groupe dans lequel nous sommes: famille, école, quartier, lieu de travail, association, mouvement, syndicat, Église, bref tous groupes sociaux, économiques, politiques, culturels, cultuels, etc.

"Tout est permis, mais tout n'est pas profitable" nous dit Saint Paul. Cela pose en clair la question de notre propre projet dans l'existence, de ce qui nous fait être et devenir.

Et le choix est relativement simple :
Tout pour moi, rien pour les autres... ou les miettes et, si l'on pousse cette logique jusqu'au bout, c'est l'enfer. Imaginez un monde où il n'y aurait plus ni entraide ni solidarité, rien que des égoïsmes qui s'entrechoquent. C'est la raison du plus fort et/ou , du plus filou.
Et, à l'opposé, une autre logique: celle de l'entraide, de la fraternité, du respect de l'autre, de l'Amour enfin !!

ON RÊVE ! Oui, parce que ces deux logiques poussent en même temps comme le blé et l'ivraie et que les deux logiques sont en nous et qu'elles nous envahissent...
Si, finalement, la notion de péché s'appréciait à partir de la recherche de soi ou de la recherche de l'autre, du tout autre, de tous les autres, et cela dans tous nos comportements familiaux, professionnels, relationnels, émotionnels, sexuels, etc.

Si notre raison de vivre était de trouver son plaisir en faisant plaisir, d'être accueilli en se faisant accueillant, d'être écouté en écoutant les autres, d'accepter de mourir à nous-même (s'oublier un peu) pour donner la vie (laisser un peu de place à l'autre), nous ne serions pas loin de la joie pascale... et sur le chemin d'une renaissance (naître à autre chose) et pourquoi pas d'une résurrection!

Mais qu'il est dur de se convertir, de changer nos habitudes, de faire le tri de nos héritages pour discerner ce qui peut encore servir de ce qui est obsolète (dépassé).
Qu'il est dur de se renoncer à soi-même et de ne pas se servir d'abord!
Qu'il est dur de prendre son fardeau (sa croix ?) de s'accepter tel que !'on est avec nos faiblesses, nos impuretés, nos insuffisances, nos habitudes, nos intolérances, nos handicaps, nos peines, nos désespoirs, nos déboires physiques ou psychiques bref, tout ce qui fait que l'on ne s'aime pas beaucoup parce que l'on voudrait tellement être autre!
Qu'il est dur de se reconnaître pécheur et de demander le pardon d'un autre, même, et surtout, si l'on sait que ce pardon est acquis d'avance. C'est tellement peu dans notre comportement!
Qu'il est donc dur de se convertir, de s'ouvrir à une autre démarche que celle du marchandage!
Qu'il est dur d'accepter gratuitement, sans aucun mérite, sans contrepartie, le don de Dieu !

D. H.

01/12 /06 S'écouter ...pour s'entendre (À méditer)

Ils ont "des oreilles et n'entendent pas,
des yeux et ne voient pas,
un cœur et ne s'émeuvent pas,
des entrailles et ne souffrent pas,
une intelligence et ne comprennent pas,
une volonté et ne s'en servent pas".

Autrement dit, il semble bien que ce problème ne soit pas nouveau.

On n'aime pas entendre; on refuse d'entendre ce qui nous gène, ce qui nous remet en cause, ce qui nous dérange. Et, en cette période électorale, chacun se sent agressé par les discours, les affirmations, les invectives de l'autre, celui qui n'est pas comme nous, qui ne pense pas comme nous.

ÉCOUTER

"C'est bien la chose qui paraît la plus simple et qui, pourtant, est la plus difficile.
L'antipathie, chacun connaît: celui ou celle que l'on n'aime pas, la tête "qui ne revient pas"
.
L'écoute demande des dispositions, un entraînement. Eh oui! comme beaucoup de choses, cela s'apprend.
Écouter, c'est d'abord faire abstraction (se retirer, s'oublier) soi-même: dépasser ses préjugés, son histoire, ses soucis, ses ambitions, ses intérêts, ses répulsions, ses dégoûts, etc. pour être totalement à l'écoute de l'autre, des autres.
Facile à dire ou à écrire, beaucoup plus difficile à faire.

ÉCOUTER, C'EST FAIRE DE LA PLACE EN SOI... POUR L'AUTRE

Et ce n'est pas si facile dans un monde ou, au contraire, tout nous incite, nous exhorte à être, à
paraître, à dominer, à imposer son point de vue, ses idées, ses actions. Bref, à prendre toute la place... et tant pis pour les autres !!...
Chacune, chacun a besoin de se dire. Encore faut-il (ou faut-elle) que quelqu'un (ou une) veuille bien l'écouter, reconnaître qu'il ou elle existe dans ses pensées, ses paroles et ses actes.
Il nous faut donc assumer cette contradiction:
Dire ce que nous sommes, Écouter l'autre nous dire ce qu'il est.

ENTENDRE

Être attentif à ce que l'autre veut me dire dans un langage qui, quelquefois, lui est propre, un langage "codé". "Il faut toucher avec ses yeux et voir avec ses mains" disait mon père. En fait, cela peut se traduire par un éveil de tous les sens à l'écoute de l'autre, à l'expression de l'autre. Une "moue" en dit quelquefois plus qu'un long discours... un sourire aussi !
Il y a mille et une manières de se faire entendre ou, pour le moins, traduire ses sentiments.

COMPRENDRE

(se prendre "avec", prendre en charge.)

Comprendre ce que l'autre veut me dire, c'est assimiler (ou essayer de le faire) ce que sont ses propres moyens d'expressions aussi bien à travers son langage, sa culture ou sa propre histoire. Et ce qu'il me dit, ce n'est pas forcément ce qu'il veut me faire "entendre" : ce n'est pas toujours évident de dire ce que l'on ressent.
(Par exemple, dans ma vie militante, j'ai rencontré des ouvriers qui se plaignaient de leur chef parce qu'ils ne savaient pas dire que le travail était mal organisé ou que "ça sentait mauvais" plutôt que de dire qu'il y avait un problème de ventilation. Je crois qu'en cherchant bien, chacun d'entre nous trouvera des exemples semblables.)

Bien sûr, cela est d'autant plus facile que l'on est plus proche dans son mode de vie, son parler, son héritage culturel.

St Paul le traduisait très bien lui qui était: " juif avec les juifs, grec avec les grecs, romain avec les romains ", mais aussi, dans les larmes avec ceux qui pleurent, joyeux avec ceux qui se réjouissent.
Mais là aussi, il faut savoir accepter ses propres limites. Personne n'est universel si ce n'est par l'Église, communauté de personnes vivant des situations différentes. Chacun et chacune y a une place et un rôle irremplaçable certes, mais différent et complémentaire.

COMMUNIER (vivre, agir comme UN)

Cela suppose que ce que l'on a reçu de l'autre par l'écoute, ce vide qui s'est fait en lui, soit comblé par notre propre "parole" même si, oh paradoxe, elle doit être "silence".

Et cela, c'est encore plus difficile.

Que faut-il que je lui dise de "moi" pour que l'autre vive ? mon temps, ma patience, mon confort, ma sécurité, mes habitudes de vie, mes certitudes, mes suffisances, mes pauvretés, ma médiocrité, mes doutes, mes joies, mes peines, mes soucis ? Et qu'ai-je en moi qui vaille la peine d'être donné ? Et d'être reçu et accepté, non comme une morale mais comme un partage, une part donnée ?

Que faut-il qui meure et qui s'épanouisse en moi pour que l'autre existe ?... C'est une affaire. de conscience pour chacun, chacune d'entre nous.

Accepter de se "perdre" pour que l'autre s'épanouisse, c'est une expérience d'amoureux. Mais, l'Amour, chacun sait que cela fait "voir et entendre" autre chose que ce que voient et entendent ceux qui nous entourent.

(Grâce à Dieu, la nature a fait l'homme et la femme suffisamment désirables l'un pour l'autre, pour que l'aveuglement de l'éclair et le tonnerre de la foudre fassent le reste... et, pour peu que l'orage dure...)

Mais, autre paradoxe pour ceux qui en font l'expérience, se perdre dans l'autre, c'est se retrouver plus "riche" de l'autre. Être deux et ne faire plus qu'un pour affronter les vicissitudes de la vie, quel merveilleux cheminement (signe, mystère ou sacrement, cela traduit la même chose).

Ce qui est vrai pour le couple ne le serait-il pas pour la relation entre d'autres personnes ?

IDÉALISME, FOLIE, dites-vous?

Pourquoi pas ?

"Ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse aux yeux de Dieu" dit l'écriture. Mais voilà, jusqu'à être parfaitement entraîné aux bons réflexes, que d'efforts d'attention de tous les instants, que de remises en cause de nos comportements!
"Malheureux homme que je suis" nous dit Saint Paul: "Je ne fais pas le bien que je voudrais faire et je fais le mal que je ne voudrais pas faire". .
Quelle humilité mais aussi, quelle lucidité.
Être conscient que le combat est permanent pour rester éveillé, attentif à la quête de l'autre et sans rien attendre en échange... même pas un bon réflexe. En son temps, le peuple a choisi entre Jésus et Barrabas!

FAUT-IL CONCLURE ?

J'admire toujours les personnes capables d'accueillir, d'écouter, de comprendre... sans prendre la fuite devant la misère humaine. Travailleurs sociaux, personnels de santé, visiteurs de malades ou de prisonniers mouvements caritatifs et/ou de secours, bref, tous ceux et celles, je ne voudrais oublier personne, qui se "frottent" à la détresse humaine, qu'elles soient rémunérées ou le fassent gratuitement... Que de patience, de dévouement, d'abnégation; que de courage aussi!
Qu'elles soient ici remerciées de faire ce que je ne me sens pas toujours capable de faire.

D H

01/12 /06 Pas facile à dire, pas facile à croire, pas facile à vivre ! (À méditer)

Pas facile à dire...

Et pourtant; repartir après les congés
Se ressourcer, récupérer, se réadapter
Se refaire une "beauté", une vie, une santé, refaire surface
Se reprendre, réapprendre, revivre après un deuil, un échec
Réapparaître après une absence etc.. etc.. . .
Autant de mots, d'expressions pour indiquer une étape, un passage, un changement de situation.
Toute notre vie n'est que passage d'une situation à une autre: de l'embryon à l'enfance, de l'enfance à l'adolescence, de l'adolescence à l'âge adulte de l'âge adulte au troisième et quatrième âge en attendant le suivant.
Tout n'est qu'étape, tout n'est que changement.

Pas facile à croire!

Et pourtant, nos actes sont souvent recherche d'autre chose, d'un "ailleurs autrement" :
De la "rave partie" ou la "boîte" ou l'on va "s'éclater" pour vivre autre chose que le terne du quotidien
Tous les substituts pour oublier la souffrance; drogues licites ou non; transgressions de toutes natures pour échapper au monde qui nous écrase
Jusqu'au militant convaincu qui rêve et se bat pour un monde plus juste, plus fraternel, plus beau, plus écolo ....
Tout dans nos vies est recherche, appel à autre chose.

Pas facile à vivre ?

"La vie est un combat" !
Combat contre la souffrance sous toutes ses formes.
Maladie, Vieillissement (on invente toujours de nouveaux "trucs")
Souffrances physiques, souffrances morales, contraintes de toutes sortes
Combat pour vivre, pour être reconnu, respecté dans sa dignité. Désir de vivre, de trouver un sens, une utilité, une reconnaissance sociale etc..
Nous voulons ardemment vivre en plénitude

Tout ça pour dire quoi ?

Pour dire que tout en nous et autour de nous tend vers la vie, que les uns veulent gagner, que les autres veulent réussir ! Alors qu'il faut la donner.
Ce qui est donné ne peut pas être repris, justement parce qu'il est don.. Il est sans contrepartie et, parce qu'il est sans contrepartie, il est insaisissable. Même la mort n'a pas prise sur lui.

Il va falloir, d'une certaine façon vivre, donner autre chose, autrement et/ou différemment.
Inutile de s'accrocher au passé, il ne reviendra plus. Même si le monde est un éternel recommencement, il renaît toujours autrement.

D.H.

01/12 /06 L'Eucharistie, ou méditation (À méditer)
Il nous est difficile de croire quelqu'un nous parler d'un monde qu'on ne peut appréhender, ni par nos sens, ni par notre esprit. Or ce que Jésus nous demande , c'est de lui faire confiance.

Saint Jean nous dit "ce que nous avons entendu du Verbe de vie, ce que nous avons vu de nos yeux , ce que nous avons touché de la Parole de Vie, nous vous l'annonçons afin que votre joie soit parfaite."
Ce même Saint Jean nous révèle que "Dieu est amour", que nous avons du prix aux yeux de Dieu.
Dieu nous aime, il nous a aimés jusqu'à nous donner son fils.
Qu'est-ce que Dieu peut bien nous donner, si ce n'est de sa richesse, de son mystère, de son Amour ? Quelque chose de SA VIE pour chacun de nous.

Mais laissons parler Jésus, lui-même :
"Il faut vous mettre à l'œuvre pour obtenir non pas la nourriture périssable, mais la nourriture qui demeure en vie éternelle"

"L'œuvre de Dieu , c'est de croire en Celui qu'Il a envoyé"

"C'est moi le pain de vie , celui qui vient à moi n'aura jamais faim, celui qui croit en moi n'aura jamais soif. La volonté de mon père : que quiconque voit le fils, et croit en lui, ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour."
"Tel est le pain qui descend du ciel, que celui qui en mangera ne mourra pas. Je suis le pain vivant qui descend du ciel, celui qui en mange vivra pour l'éternité. Et le pain que je donnerai, c'est ma chair donnée pour que le monde ait la vie."

A la veille de sa mort, il nous laisse ce geste vital "Prenez, manger ceci est mon corps livré pour vous. Prenez, buvez ceci est mon sang répandu pour vous ! Faites ceci en mémoire de moi"

OUI, Dieu a tellement aimé le monde, cette humanité dont il est dit au début de la Bible "Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance". Il y a en chacun de nous cette image que Dieu peut contempler et aimer comme un père ou une mère contemplent et aiment leurs enfants.
Oui, nous avons une grande place dans le cœur de Dieu .
Chaque fois que nous le recevons dans l'Eucharistie, c'est comme le baiser du Père, du Fils et de l'Esprit Saint que nous recevons
En même temps, notre esprit s'ouvre à la foi, à l'amour de Dieu et de tous les hommes qui eux aussi sont ses enfants.
Nous sommes appelés à la confiance en celui qui nous a dit "je suis le chemin, la Vérité, la vie".
Nous sommes alors dans le monde de Dieu, celui de l'amitié de la fraternité, de la solidarité, et du partage.

"Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez comme j'ai fait"

Communier au corps et au sang du Christ est un acte de foi, de confiance, et d'amour.

(Les paroles de Jésus sont tirées de l'Évangile de St Jean chapitre 6 en particulier)