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Communication

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28/11 /11 Eglise dans les Vosges de décembre : 18-25 ans, Génération sacrifiée ? (Communication)
Comme toujours, vous retrouverez dans ce numéro, les instructives pages officielles, l’édito, une quinzaine de brèves/initiatives et un panorama de l'actualité dans les Vosges.

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Le débat du mois
Génération sacrifiée
Accablant rapport 2010 du Secours Catholique. Il montre une aggravation de la précarité des jeunes de 18-25 ans. Dans les Vosges, la dégradation est plus forte : encore moins de travail et de revenu que dans le reste du pays. La nouvelle génération, pourtant plus qualifiée, souffre de la pénurie de l’emploi. Deux volontaires du CCFD à Epinal, Audrey et Lison, témoignent de leur expérience. La mission ouvrière animée par l’abbé François Bresson multiplie aussi les initiatives au service des autres. Et les nombreux bénévoles du Secours Catholique restent mobilisés dans l’espérance.
Par Jean-Paul Vannson



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Repères
Solidarité – Fraternité - Diaconie
par Patrice Sauvage, diacre et président du Secours Catholique de Saône-et-Loire




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Portrait
L’écoute bienveillante de sœur Thérèse, hospitalière du Saint-Esprit
par Josée Tomasi-Houillon

Projecteur
L’accueil des tout-petits pendant la messe
par Catherine Varichon et Alice Henry

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24/11 /11 8 jeunes Vosgiens en Inde - Une expérience pour la vie (Communication)
Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez et favorisez la circulation de l’information et le dialogue dans le diocèse.

Le projet

L’association ”A vol d’oiseau” propose régulièrement des projets “humanitaires” aux élèves et personnels du lycée jeanne d’arc de Remiremont. Cette année, un groupe a vécu une mission de 3 semaines en inde. Ainsi, 8 élèves de première et terminale et 10 adultes, accompagnés par Mgr Mathieu, ont rejoint Bombay et Vadodara dans la province du gujarat. Sur place, plus de 300 religieuses de jésus-marie dans 40 communautés sont au service de 40 000 enfants dans les écoles, les orphelinats et les centres pour enfants défavorisés ou handicapés.

Les missions

4 bénévoles s’occupent d’enfants handicapés. Une centaine de filles et garçons sont accueillis tous les jours pour un éveil ou un apprentissage dans une école de 2000 élèves en plein centre de Bombay. 5 bénévoles s’intègrent dans une école à Palanpur pour proposer des activités ludiques aux enfants issus des tribus locales : jeux, travaux manuels pour les enfants et découverte des coutumes, de la langue et du rythme de vie pour les voyageurs. Une vraie leçon de vie par l’observation. 4 bénévoles partagent le quotidien de centres dans des villages pour assurer une présence et proposer des activités simples et ludiques. De beaux moments de partage sont vécus avec les sœurs, les enfants et les patients. 5 bénévoles s’investissent à Halol, petit village perdu dans la campagne, auprès des enfants de la rue et des élèves de l’école. Il s’agit d’un travail commun avec le personnel et les sœurs. La joie et l’amitié permettent de tisser des liens et de donner à ces enfants un moment de bonheur simple.

Retour en France Tous rentrent “habités par une expérience forte et enrichissante”. L’action se voulait modeste mais utile. Malgré la barrière de la langue, chacun s’est investi.

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Témoignages

Bénédicte Colin, bénévole à Haloli
La communauté des Sœurs de Jésus Marie gère la maison d’accueil “Claudine Nivas” où elle assure la scolarité de 200 jeunes filles issues de milieu très pauvre et en accueille en internat.
Elles arrivent à faire passer une multitude de choses aux jeunes avec une rigueur, un respect toujours sous le signe de la foi, de l’amour, du travail. Je suis impressionnée par toutes leurs actions, sans moyens particuliers et dans des locaux très simples voire vétustes, mais toujours très propres. Imaginez des salles de classe sans table ni chaises...
Mon action sur le site n’a pas été une action purement humanitaire. Je me suis imprégnée du travail quotidien à faire et ai essayé au mieux de m’y investir tout au long des journées : tâches culinaires, suivre les jeunes en cours, petites activités manuelles...
Je suis émerveillée par la beauté de ces gamines, toujours très souriantes. Un petit jeu de cartes, un scoubidou à fabriquer, tout est intéressant pour elles. Elles ne sont pas dans le superflu, la consommation. Le rythme de leurs journées est ponctué par les devoirs, les prières, les services quotidiens, la classe. Avec toutes ces occupations, il ne leur reste pas de temps pour les jeux, les loisirs.
Les filles de “Claudine Nivas” ont un vécu incroyable. Certaines ont été confrontées très tôt à la violence, la pauvreté, la mort. Quelle chance elles ont d’être là !
Trois semaines enrichissantes en rencontres, en découvertes, en expérience personnelle. Je tiens à res¬ter en relation avec la congrégation et à féliciter toutes les religieuses de l’Inde qui font un travail merveilleux. Bravo à elles.

Adeline Bonnot, bénévole à Bombay
A Bombay, nous avons découvert l’école spécialisée pour des enfants handicapés mentaux. Les enfants étaient repartis selon leurs difficultés et non en fonction de l’âge. Lors de notre séjour, nous avons aidé les professeurs. Ensuite, nous avons proposé des activités aux enfants et bien sûr avec l’aide des professeurs, traducteurs indispensables.
Pendant ces 3 semaines, nous avons découvert Bombay, ville de contrastes où pauvres et riches se côtoient. Nous sommes aussi allées dans des villages ce qui nous a donné l’occasion d’y voir le travail des sœurs dans des écoles et des dispensaires.
Que de souvenirs pour chacun de nous et quelle expérience extraordinaire, inoubliable…

Charlotte et Pauline, bénévoles dans une école
Nous avons assisté les enseignants souvent débordés pare la soixantaine d’enfants par classe. Maths, dessin, anglais, nous avons pu aider les enfants. Chaque après-midi, nous leur proposions des activités. Tout était découverte pour eux car ils ne possèdent rien de personnel, pas même un crayon. Ce que nous leur avons acheté sur place a été accueilli avec une grande joie. Nous avons pu apprécier le fruit de notre travail dans les sourires des enfants qui participaient de bon cœur aux activités. Ils avaient toujours hâte de les découvrir et nous avons surpris des petits espions pendant les préparatifs. Les enseignants aussi étaient intéressés.
Nous avons eu la chance de rencontrer les familles des enfants. Nous avons été accueillies dans les tribus avec des danses traditionnelles. Le village que nous avons découvert est un lieu très pauvre sans eau ni électricité, perdu au milieu des champs, à plusieurs heures de marche de l‘internat. Nous sommes heureuses d’avoir pu partager leur culture et apporter le meilleur de nous-mêmes, surtout aux petits “gujaratis”.

Mathilde Bollinger, bénévole à Bombay
Namaste ! Cet été, avec l’association à Vol d’Oiseau, je me suis envolée en direction de Bombay pour m’occuper d’enfants en situation de handicap dans une école regroupant 2600 élèves dont 110 sont handicapés. Ces enfants sont généreux, pleins de vie et nous ont apporté beaucoup.
Nous avons vécu des moments riches en émotions, énormément de partage, de découvertes notamment culturelles et linguistiques. Ils parlaient le maharati ou hindi mais aussi un peu l’anglais.
Trois semaines, ce fut court mais cela m’a tout de même apporté une autre vision du monde et a concrétisé mon projet d’avenir qui sera de devenir éducatrice spécialisée. Actuellement je travaille dans une Classe d’inclusion scolaire (CLIS) en tant qu’assistante de vie scolaire en attendant de passer mes concours. Je n’oublierai jamais cette mission au bout du monde qui aura quelque peu changé ma vie !

Julia Thouvenot et Morgane Petitjean, bénévoles à la campagne
Deux établissements sur le même site : un collège de 200 élèves dont 150 internes (5% de garçons) et une maison pour enfants de la rue, des petites filles abandonnées au passé impressionnant. Le mode de vie des enfants est bien différent du notre : lever à 5h45 – travail dans les champs jusqu’à 8 h – étude de 8h à 9h puis cours – repas, sieste et cours de nouveaux – temps libre de 16h30 à 17h30 – tâches ménagères de 17h30 à 19h30 – assiette de riz comme repas du soir et coucher à 22h. Nous avons partagé des moments inoubliables avec eux, ainsi qu’avec les sœurs qui sont très accueillantes. Il y a eu énormément de coups de cœur. C’est une bonne expérience au niveau relationnel et humain.

Jessie et Léna, bénévoles dans un dispensaire
Notre travail a consisté à répondre aux besoins. De nombreux patients venaient seulement chercher des médicaments pour les aider à survivre. On a aussi aidé pour les cours de couture et proposer des activités ludiques aux enfants de l’internat : jeux de cartes ou de ballons, dessins, coloriages. Cela a été une belle expérience dont on se souviendra longtemps, malgré les moments difficiles (confrontation à la maladie, barrière de la langue).

21/11 /11 La mutation du bénévolat (Communication)

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Fleurir l’église, assurer la catéchèse, transmettre des valeurs de solidarité chez les scouts : la joie de servir anime de nombreux chrétiens qui participent à la vie de l’Église et répondent à l’appel du Christ en faveur du don de soi. Au-delà de ces précieux engagements, on observe un renouveau du bénévolat : la présidente de France Bénévolat observe que de plus en plus de jeunes et d’actifs s’investissent dans des associations au service de l’homme. A Épinal, Thérèse Delfour accompagne les familles en deuil au crématorium, tandis que Marc Petitjean appelle à davantage d’implication des chrétiens dans la société.

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Tonique Thérèse Delfour

L’ex-présidente nationale des femmes pilotes, militante des concerts classiques, catéchiste et accompagnatrice des familles en deuil a été bénévole toute sa vie. Et elle continue : à 82 ans, elle assure les bénédictions au crématorium d’Épinal.

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Quel personnage ! Un vrai “garçon manqué”. Cela, elle l’a déjà entendu. Thérèse Delfour vous reçoit dans son appartement illustré d’un dessin de Piem rappelant ses aventures d’aviatrice. As de la voltige, pilote d’hélicoptère et d’avion en haute montagne, la Spinalienne élevée à Golbey n’a jamais dédaigné des tâches plus terre à terre au service de l’Église. Très tôt, cette dernière d’une famille nombreuse est initiée au sens du service aussi bien par ses parents que par ses frères et sœurs. La voici qui cueille les fleurs du jardin de la maison Fellmann pour décorer l’église de Golbey.
A la Fête-Dieu, une procession se déplace jusqu’à la Côte Olie pour orner le reposoir. Tonique, Thérèse prend rapidement des responsabilités chez les louveteaux dont elle devient cheftaine. Dans la maison familiale du Jura, elle s’initie au piano, au chant, au théâtre : “Il y avait une scène dans l’usine de mon grand-père. Pendant les vacances, les fils d’ouvriers et les autres jouaient ensemble dans le jardin.”

Ne pas juger

Adepte du franc-parler, Thérèse ne craint pas de le dire : elle est issue d’un milieu bourgeois. Ce qui ne l’empêche pas de s’engager pour le plus grand nombre. Au crématorium et au funérarium d’Épinal, elle rencontre des familles de tous milieux. Sensible aux attentes des personnes en deuil, au respect qu’elles manifestent pour le défunt, à leur liberté de parole, elle noue des contacts enrichissants : “Les gens ont souvent un fond religieux. Le dialogue peut leur permettre de se remettre en cause”, dit celle qui a longtemps été catéchiste et bénévole de l’accompagnement des obsèques pour la communauté Saint-Maurice à Épinal.
“De moins en moins de gens demandent des obsèques à l’église. On ne soupçonne pas la quantité de bénédictions au crématorium, où on procède parfois à cinq crémations en une journée. Les gens me disent : “On a la foi, mais on ne pratique pas”. Je ne suis pas là pour juger : je ne refuserai jamais une bénédiction qui m’a été demandée.”

Voir l’humain

Longtemps, l’Église a refusé les crémations, observe Thérèse Delfour. Cette pratique a aujourd’hui pris une forte dimension qu’il convient d’accompagner, en dépit des difficultés : “Parfois, les gens ne connaissent pas le “Notre-Père” et le “Je vous salue Marie”. Je les fais réciter, et je les associe respectivement à des événements de l’actualité – violences, catastrophes, maladies - et à l’annonce que la Vierge, là-haut, attend le défunt.”
Nourrie d’un entretien préalable avec la famille, la bénévole fait référence à la vie du défunt, et lit un texte de l’Évangile de saint Matthieu : “Même si la personne n’était pas pratiquante, elle a pu mener une vie chrétienne “malgré elle” : le principal d’une vie, c’est l’amour des autres, le bien qu’on fait aux autres ; c’est cela qui compte. Pour moi, le bénévolat, c’est ça : ne pas s’attendre à être payé pour le bien qu’on fait, sinon par le sourire qu’on donne aux autres, au respect qu’on leur manifeste, au service qu’on leur doit. Il faut voir l’humain en chaque personne.”

Donnant-donnant

Une conviction qui a conduit Thérèse Delfour à s’investir dans de multiples associations, aussi bien aux côtés de son regretté mari, médecin et aviateur de renom, que comme choriste dans sa paroisse, puis comme soutien actif du concours national de piano. Ce dernier engagement l’a incitée à assurer l’insertion en France d’un jeune pianiste albanais et de sa famille. Mission accomplie au bout de dix ans d’un soutien constant, aux bienfaits réciproques : “En Albanie, un pays très pauvre, j’ai bénéficié d’une hospitalité extraordinaire. Là bas, je me suis aperçue qu’en France, on est favorisé.” Une prise de conscience qui a stimulé sa volonté de servir.



Dépasser le bénévolat

Pour Marc Petitjean, un bénévole n’a jamais bonne conscience. Même s’ils agissent gratuitement, il appartient aux chrétiens de servir toute la société, au-delà des “cercles restreints” de l’église.

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Il est blanchi sous le harnais. A 83 ans, Marc Petitjean considère le monde sans illusion excessive. Il avoue avoir modéré la fougue de sa prime jeunesse, marquée par des prises de position tranchées de chrétien engagé. Il a côtoyé Georges Montaron, le fondateur tumultueux de “Témoignage chrétien”, Georges Hourdain, le cofondateur de “la Vie Catholique” et Mgr Jacques Gaillot, l’ancien évêque d’Evreux dont il apprécie la qualité de contact auprès des plus pauvres. Il a été responsable national des centres diocésains d’information, responsable des diffuseurs de presse catholique, initiateur avec le père Paul Thiriet de la revue économique “Relations”. L’ancien directeur départemental de l’agriculture des Vosges a mis ses qualités de rigueur au service de nombreuses associations, de la classe 48 au Rotary Club d’Épinal, sans oublier l’humanitaire et le social.
Animé du goût de l’ordre, il a multiplié les charges de trésorier. Pour lui, le bénévolat, “c’est un esprit” : “La vie ne se coupe pas en tranches de bénévolat et autre chose, elle est tout entière dans cet esprit. Dans ma profession, ce que je faisais dans un esprit de gratuité était inspiré par le bénévolat. A la fermeture de la classe 48, que j’ai présidée pendant 15 ans, nous avons donné le solde de la trésorerie, soit 500€, à l’association de lutte contre la maladie d’Alzheimer : on a le droit d’en retirer une certaine satisfaction personnelle.”

Pouvoir et service

L’action menée sans intérêt personnel porte en elle-même sa récompense. Sous la forme de la reconnaissance manifestée par les personnes qui en sont bénéficiaires : “Quand un agriculteur m’aborde dans la rue pour me dire quelques mots aimables, cela fait plaisir”, confesse l’ancien patron de la DDA, qui insiste sur l’aspect gratifiant des rencontres : “Le bénévolat, c’est une rencontre de soi à l’autre, mais aussi de l’autre à soi. Pourquoi est-on bénévole ? Parce qu’on a besoin d’être intégré dans une communauté. Ceux qui prennent des responsabilités ont un pouvoir, mais on ne cherche pas un pouvoir mais un service.”
Quand bien même s’engagerait-on bénévolement avec l’ambition d’accéder à un poste de responsabilité politique ou syndicale, cela n’a rien de rédhibitoire pour Marc Petitjean “ dès lors que l’on n’est pas mû par l’intérêt personnel : il vaut mieux promouvoir des gens bénévoles que des gens intéressés”

Vieillissement des militants

Pour lui, il faut dépasser la dimension habituelle du bénévolat, l’ouvrir à “une plate-forme qui n’a pas de limites” ; à ses yeux, les chrétiens doivent “sortir de leur cercle restreint habituel”, ouvrir leur regard à des communautés autres que l’Église : “Je pense que l’Église est faite pour la société. Nous n’aurions pas l’enlisement politique aujourd’hui si les chrétiens s’engageaient davantage. Si la société va mal, c’est parce qu’on n’y est pas assez présent, les catholiques mais les bénévoles d’autres croyances aussi.”
Marc Petitjean est un ancien scout. Là aussi, ce sont des bénévoles qui l’ont formé aux responsabilités : “Quand on sort de chez les scouts, on n’est plus le même qu’avant.” A Nancy, sa fille est l’une des responsables du mouvement. Pas de doute, le bénévolat, ça s’éduque et se transmet : “Qu’on demeure longtemps dans une association est aujourd’hui très rare. C’est dû à la mobilité professionnelle, à l’esprit d’indépendance des jeunes, à l’égoïsme ambiant. A “Relations”, seuls ceux de mon âge sont encore là. Les autres sont repartis. Certains acceptent des responsabilités, mais entendent reprendre leur liberté à leur guise.”

Jeune & bénévole !

Vieillissement des militants ? Pas forcément comme le prouve le Prix Jeune & Bénévole 2011. Tous les bénévoles le disent : l’engagement constitue une expérience très enrichissante. En cette année européenne du bénévolat et du volontariat, le site “Jeunes & bénévoles !” organise un concours de témoignages d’actions bénévoles ou volontaires des moins de 26 ans. Tous les moyens d’expression sont possibles : texte, bande dessinée, vidéo… Ce qui compte, c’est la force de conviction. Tous les témoignages sont à découvrir sur le site http://www.prixjeunebenevole.org . A chacun de voter pour son témoignage préféré. À gagner pour les lauréats : des séjours solidaires en France ou à l’étranger !

Le concours en dates :

  • 9 mai 2011 : lancement du Prix, à l’occasion de la Journée de l’Europe
  • du 9 mai au 30 septembre : inscriptions et dépôts des témoignages
  • du 7 octobre au 15 novembre : vote des internautes pour sélectionner 20 nominés
  • fin novembre : délibération du jury pour désigner les 4 gagnants
  • 5 décembre 2011 : remise des prix, à l’occasion de la journée mondiale du bénévolat.



    Le renouveau du bénévolat

Odile Bascin en témoigne : toute une tranche de population prend la relève du bénévolat dans des associations locales. La Fédération du bénévolat qu’elle préside oriente les candidats vers les organismes où ils s’investiront le mieux.

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Il ne faut pas se rater. Odile propose un choix de trois associations à ceux qui veulent donner de leur temps en s’engageant dans une bonne cause : “L’important, c’est de garder les bénévoles” Les associations en ont trop besoin. Et elles réclament des profils parfois pointus. Inversement, nombre de jeunes – étudiants et demandeurs d’emploi par exemple – souhaitent se rendre utiles en adhérant à une association. Odile cite de nombreux exemples de ces engagements généreux qui satisfont tout le monde. Celui qui est au chômage sort de son isolement et acquiert de nouvelles compétences. Dans l’association – d’aide aux handicapés par exemple – il ressource ses énergies et trouve un précieux appui humain.
Mais on peut aussi s’investir au secours Catholique, à l’Unicef, à la banque alimentaire, au don de la voix… il existe dans le département toute une constellation d’associations sociales, sportives, culturelles, environnementales, humanitaires, qui ne demandent qu’à s’ouvrir aux “citoyens engagés”. Pour les faire connaître, la Fédération du bénévolat a créé des antennes de proximité à Saint-Dié, Mire¬court, et à présent à Épinal. Elle a institué des permanences le mardi de 8h à 11h et le vendredi de 14h à 16h à Épinal, le jeudi de 14h à 16h à Saint-Dié, et le samedi de 9h à 11h à Mirecourt.

Une expérience pour son propre emploi

Si le bénévolat vous intéresse, il suffit de frapper à la bonne porte, celle de la salle Interjeunes à Épinal par exemple, pour rencontrer une interlocutrice attentive à vos besoins. Odile Bascin cite de multiples réussites : “Il y a toujours le retraité qui veut donner de son temps, qui s’occupe, se passionne et se fait plaisir. Mais aussi la personne en recherche d’emploi, ou l’actif qui veut élargir ses connaissances pour s’orienter vers autre chose. D’autant que ces missions peuvent être répertoriées dans le passeport bénévole créé par France Bénévolat en 2007. Plusieurs feuillets récapitulent les actions menées et peuvent conforter la VAE (validation des acquis de l’expérience) de la personne en quête d’un nouvel emploi : “C’est toujours un plus dans le CV”, fait valoir Odile Bascin.

“Les sdf, ça dérange”

Elle-même milite dans des associations d’insertion ou réinsertion, comme “Jeunesse et Culture “ et “Accueil Écoute”, sportives comme le hockey ou culturelles comme Floréal à Épinal. Et elle assiste régulièrement aux Assemblées générales des associations spinaliennes. Ce qui lui permet de guider les futurs bénévoles, à la lumière d’une solide connaissance du milieu associatif : “J’ai beaucoup de respect pour ceux qui s’investissent pour faire bouger les choses, en se faisant parfois critiquer”, confie-t-elle. “Les SDF, les personnes en grande souffrance que l’on rencontre à “Accueil Écoute”, ça dérange. J’admire beaucoup ceux qui s’en occupent.”
Le gisement de solidarité est riche. S’occuper des autres, c’est encore le meilleur moyen de résoudre ses propres problèmes, de les relativiser et de prendre conscience de ses propres compétences :“Je rencontre des personnes de tous niveaux, de toutes conditions. Chacun m’apporte quelque chose”, témoigne Odile Bascin. “A mon avis, les personnes qui ont eu beaucoup de problèmes dans leur vie, de souffrances physiques et morales, ont un autre état d’esprit ; elles sont beaucoup plus sensibles pour donner et s’investir pour les autres. Elles en ont bavé, elles sont contentes de vivre et de s’en être sorti.”

1 français sur 2 fait ou a fait du bénévolat

C’est un des résultats saillants de l’enquête de l’enquête IFOP-France Bénévolat-Crédit Mutuel. Cette enquête quantitative met en lumière les caractéristiques de l’engagement des Français de 15 ans et plus :

  • 18,3 millions de Français soit 36% de la population des 15 ans et plus sont actuellement engagés.
  • 7,4 millions font du bénévolat direct de proximité hors famille ou structure associative.
  • Plus d’1 Français sur 5 donne de son temps au travers d’une structure associative.
  • 10 millions de personnes soit 20% de la population de 15 ans et plus, non engagées actuellement déclarent avoir été bénévole.
  • 41% des bénévoles s’engagent dans plusieurs associations.
  • 54% des bénévoles sont des femmes.
  • 1 jeune sur 3 (15-24 ans) donne de son temps dans un engagement.
  • 1 Français sur 2 de plus de 65 ans donne de son temps.
19/11 /11 Les Assises de la Communication en quelques clichés (Communication)
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15/11 /11 Festi Jeunes bouscule (Communication)
Cette année, Festi Jeunes a lieu le 12 novembre à Vittel autour du thème “Laisse-toi bousculer… Bouscule le monde !”. L’équipe a convié deux invités qui témoigneront lors du rassemblement. Interview.

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MOUSSA AG ASSARID …touareg malien né dans le Sahara, est écrivain, journaliste et président de l’Association Ennor. Cette dernière soutient la scolarisation et la santé des populations touareg du Nord Mali et fait découvrir la culture et la civilisation touareg en France. Moussa Ag Assarid a une vision critique et intéressante de notre société occidentale qu’il se permet d’analyser dans ses livres.


Festi Jeunes (FJ) : Par quoi et par qui vous êtes-vous déjà laissé bousculer ?
Moussa Ag Assarid (MAA) : D’abord par l’ignorance et la sècheresse puis par l’égoïsme de certains hommes. Mais l’essentiel c’est de résister pour exister et être toujours en action pour changer le monde.

FJ : Comment avez-vous réagi ?
MAA : Pour combattre l’ignorance, je suis allé à l’école. Puis, pour aider les enfants des villages à la combattre aussi, j’ai créé une école. Ensuite, j’ai écrit des livres pour exprimer mon regard sur la société et protester contre ce qui me dérange. J’étais indigné des mentalités et des promesses non tenues, je me suis alors engagé dans la politique.

FJ : Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Par la suite avez-vous eu envie d’agir ?
MAA : J’ai montré que c’est possible d’être jeune et d’agir pour de nobles causes. Construire une école, devenir écrivain, puis homme politique. Tout cela m’a apporté une satisfaction et une reconnaissance au sein de ma communauté, qui a dans le même temps pu bénéficier de mon action. Je suis désormais profondément convaincu que je participe moi aussi à la construction du monde.

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LAURENT GAY …touche à la drogue dès 11 ans. Il se met à dealer, voler, braquer. Finalement arrêté, emprisonné et proche du suicide, Laurent crie vers le ciel : “Toi qui est là-haut, le Tout- Puissant, Maître de l’univers, j’ai besoin de ton secours, viens à mon aide, prends pitié de moi”. Tout à coup, il ressent une paix intérieure. Plus tard, libéré mais malade, il est hospitalisé. Il rencontre alors un prêtre qui lui fait connaître la Communauté des Béatitudes. Il y découvre Dieu et Marie-Dominique, sa future femme et mère de ses enfants




Festi Jeunes (FJ) : Par quoi et par qui vous êtes-vous déjà laissé bousculer ?
Laurent Gay (LG) : Dans une période de ma vie, très sombre et très tourmentée, alors que j’étais enfermé dans des vallées de la mort à un point de non retour, je me suis fait bousculer violemment par l’amour du Christ. Cette grâce m’a révélé le trésor qu’il y avait en moi. Moi qui, pendant longtemps, cherchais un sens à ma vie, dans toutes les convoitises de ce monde, j’ai découvert combien j’étais aimé de Dieu.

FJ : Comment avez-vous réagi ?
LG : Comme un enfant au matin de Noël. J’ai accueilli le don de la foi comme un cadeau. Dieu m’a permis d’avoir confiance en moi et de faire confiance aux autres. Je suis rentré dans ce mystère d’amour avec la confiance d’un enfant de Dieu. Cela m’aide chaque jour. Je puise ma force dans le Seigneur afin de le servir et je m’engage à suivre celui qui est le chemin, la vérité et la vie.

FJ : Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Par la suite avez-vous eu envie d’agir?
LG : Le plus grand changement c’est avant tout l’accès au bonheur. J’ai compris qu’il y avait plus de joie à donner qu’à recevoir. C’est aussi cela qui m’a poussé à suivre le Christ dans l’Église Catholique. Aujourd’hui, je conjugue l’Évangile au présent car rien n’est impossible à Dieu. J’annonce l’Évangile au quotidien, afin que de nombreux cœurs se fassent bousculer par ce Jésus sauveur venu pour consoler, restaurer et apprendre à aimer.

13/11 /11 La carte de Voeux 2012 : partager la joie (Communication)
Témoigner d’une attention et prendre date pour 2012. Tels sont les deux objectifs de la carte de vœux du diocèse. Elle sera distribuée lors des célébrations de Noël la Nativité pour partager la joie de Noël.

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La carte de voeux contient un message de Mgr Mathieu et un bref calendrier des grands rendez-vous avec l'Eglise catholique des Vosges.
Les paroisses intéressées sont invitées à se manifester auprès de leur curé...au plus vite (commandes jusqu'au 27 novembre)

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