Mouvements
* en premier, 74 % indiquent le chômage et l’emploi. Depuis juin 2008, il a toujours été choisi en premier.
* ensuite, 52 % citent le souci du pouvoir d’achat. Maximum 64 % octobre 2008; il avait baissé au cours de 2009, mais remonte au cours de 2010 et passe avant le 3ème et le 4ème cités ci-dessous.
* vient en 3ème lieu la préoccupation de la santé et de la qualité des soins. Cette préoccupation était à 53 % en mars 2010, elle avait ensuite diminué et se retrouve à 51 %
* le financement des retraites qui préoccupait 58 % des Français en octobre novembre 2010, a un peu régressé et est partagé par 49 %. des interrogés.
Puis viennent : école et qualité de l’enseignement 46 %,; inégalités sociales 41 % : environnement et pollution 38 % .
Sur la nécessité d’une réforme, tout le monde semble d’accord et, lors de chaque scrutin, le sujet revient sur le devant de la scène. Mais de véritables réformes, il n’y en a toujours pas eu tout au plus quelques ajustements ou exonérations supplémentaires.
La question est donc de savoir si, à quelques mois de l’élection présidentielle, le gouvernement engagera la réforme promise pour une meilleure justice sociale.
Pour les personnes intéressées, le livre cité en tête de cet article, peut être commandé aux éditions du seuil au prix de 12 €.
Le groupe Scouts et Guides de France du pays de Remiremont organise un week-end mission aventure les 21 et 22 mai au site Sainte-Anne de Saint-Nabord. Ouvert à tous, même ceux qui n'ont jamais fait de scoutisme. Au porgramme : installations, jeux, découverte de la nature... Renseignements et inscription auprès du responsable de groupe. David BROGGI Mail : xxx@xxx.xx
Cette année, c’est sur la base des droits fondamentaux que le CCFD entend penser le développement. Il faut encourager les hommes et les femmes de ce monde à prendre leurs responsabilités. Il faut rappeler combien les lieux de gouvernance, au cœur même de nos territoires, sont des leviers à saisir pour inventer et exiger ensemble une gouvernance globale, nouvelle source de vie.
Dans un monde marqué par une série de crises (financière, sociale, écologique, démocratique) aux conséquences intolérables sur la part la plus fragile de l’humanité, nous n’entendons pas simplement “rêver d’un autre monde” mais nous sommes déjà à l’œuvre pour le bâtir.
Pour Guy Aurenche, président du CCFD Terre Solidaire, “La Déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948 est un texte qui, pour la première fois, a une vocation mondiale et universelle.” Perçus comme un héritage emblématique de la Révolution française, les “Droits de l’Homme” n’ont pas reçu tout de suite l’adhésion de l’Église catholique. Cependant, la question des droits, prise sous l’angle de la dignité humaine, était depuis longtemps au cœur de ses préoccupations. Depuis l’encyclique Rerum Novarum (Léon XIII 1891), fondement de sa Doctrine Sociale, l’Église n’a cessé d’affirmer la valeur des droits de l’Homme : “La source ultime des droits de l’homme ne se situe pas dans une simple volonté des êtres humains, dans la réalité de l’État, dans les pouvoirs publics, mais dans l’homme lui-même, et en Dieu son créateur. Ces droits sont universels, inviolables et inaliénables” (Doctrine sociale de l’Église 153). Dans ce long combat pour la promotion des droits fondamentaux, le CCFD et ses partenaires agissent sur les causes plutôt que sur les effets. D’où une articulation avec la notion de gouvernance. La gouvernance mondiale est souvent au cœur de l’actualité et de nos critiques. Pourtant la gouvernance locale se construit chaque jour grâce aux engagements concrets que nous prenons ici et maintenant. Une démarche qui s’inscrit dans celle du projet diocésain “Chemins d’avenir” : une Église diocésaine présente au monde et traversée par les défis d’aujourd’hui.
Un malien en visite dans les Vosges
Cette année Marc Traoré Malien, Directeur des Programmes et Projets du Centre Djoliba, sera présent dans les Vosges du 24 au 29 mars prochain. Partenaire du CCFD, le Centre Djoliba agit pour la Promotion de l’expression citoyenne dans les cercles communaux de Segou et de Sikasso au Mali. Il intervient dans le renforcement des capacités des communautés à travers la formation, en vue de prendre des responsabilités citoyennes ou économiques. Il participe aussi à la promotion des droits des enfants et des femmes, en particulier par des projets d’éducation à l’abandon de la pratique de l’excision.