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Église dans les Vosges

La revue du diocèse paraît chaque mois. Douze pages d'informations, de réflexion et de découverte. Adoptez

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13/02 /10 Michèle Marchal prend l’accueil à cœur (Témoins vosgiens)
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Étymologiquement, accueil pourrait s’écrire acoeuil comme cœur, ou acoeil comme œil. Voilà qui donne relief à toute la dimension de la mission d’accueil et qui dépasse largement l’acte d’ouvrir une porte. Ce n’est très certainement pas, Michèle Marchal qui prétendra le contraire.
Après des années à recevoir les personnes qui souhaitent entrer au presbytère de Vittel, Mme Marchal sait bien que chaque être est différent dans sa façon d’être, dans ses questionnements, dans ses besoins d’être écouté, dans les réponses attendues, espérées...



Un coup de sonnette, Michèle se dirige vers la porte. Se présente une toute jeune femme qui passait par là. Mme Marchal n’est pas de “service” ce jour là, qu’à cela ne tienne. Elle recevra tout de même la visiteuse venue quérir des renseignements en vue d’un mariage religieux. Michèle Marchal pose sur ses interlocuteurs son regard profond et serein. Son tempérament de battante, sa patience aussi, Michèle les a peut-être hérités de sa famille de cultivateurs. Des gens de bon sens.
Dernière d’une fratrie de trois enfants, Michèle puisera ses premières armes scolaires, à l’école primaire à Crainvilliers, son village natal. Elle confortera plus tard son bagage de connaissances en cheminant dans la foi catholique.

Une école de vie

Son parcours la conduira dans le Pays-Haut. Tout autour des mines, elle côtoiera les gueules noires, les mains usées par le labeur, la maladie, les pauvretés. Elle entendra et comprendra aussi les revendications, les espoirs, les colères... Le quotidien impose ses lois, ses peines, ses joies “là-bas j’ai appris à connaître les gens !”.
Michèle Marchal conserve de cette époque un souvenir puissant. Infirmière, elle entrera dans les foyers, en découvrira toutes les faiblesses, toutes les forces aussi. Michèle reviendra dans l’Est en 1974, pour être embauchée à Brabois, quatre ans de service et ce sera l’école des cadres.

Elle rencontrera alors un prêtre resté seul après le décès de sa maman. En toute amitié, l’homme d’Église lui proposera alors de partager son toit. Cela tout en poursuivant sa carrière professionnelle “Je n’ai jamais regretté...”. Retraitée en 1996, Michèle eut l’opportunité de venir habiter la maison laissée vide après le décès de ses parents. Et, c’est tout naturellement qu’après avoir retapé l’habitation de son enfance elle vînt y vivre.
Emmenant avec elle son vieil ami le prêtre. Noël 2001 était carillonné. Michèle Marchal est de ceux qui se débusquent toujours quelque chose à faire. Après 40 ans d’absence, Michèle revenue au pays rencontrera en 2002 le curé de Vittel, Jean-Marie Lallement.

Très vite, elle apportera son aide à la paroisse. Son ami prêtre, d’une santé précaire mourut après avoir été victime d’un malaise survenu après un enterrement qu’il venait de célébrer pour rendre service.
Curieusement, c’est alors qu’elle annonçait ce décès à un garçon à la dérive, parent du prêtre, que sa façon d’écouter et d’entendre fut remarquée. Non pas en heurtant par le franc-parler qu’elle utilisera alors au téléphone pour se mettre à la portée de son interlocuteur, mais justement par sa capacité à s’adapter à la situation et d’y répondre.
L’accueil du presbytère lui fut confié. Ceux qui la connaissaient savaient pouvoir compter sur elle. Le mercredi matin au début, Michèle offrit encore un peu plus de son temps, lorsqu’elle se mit en demeure de mettre à jour et d’une forme claire les registres religieux. Mariages, baptêmes, décès... furent classifiés de façon rigoureuse.
Sa permanence hebdomadaire s’étendit alors sur toute la journée du mercredi. Il serait bien trop d’énumérer ici toutes les fonctions qui incombent aujourd’hui à Michèle. Sans ménager sa peine, elle épaule le curé du presbytère François Villemin. Les abbés, Jacques Heinrich et Olivier Bourion apprécient aussi en elle une collaboratrice précieuse pour la paroisse Saint-Basle et ses 53 villages.

Michèle porte en elle une foi chrétienne dont la richesse intérieure se révèle dans chacune de ses paroles. Michèle conduit parfois les célébrations d’obsèques, participe au conseil pastoral, au relais en zone rurale, à la distribution du bulletin municipal...
L’Église catholique a changé, ses hommes et ses femmes aussi. Michèle Marchal en est un exemple vivant.

Josée Tomasi-Houillon

13/02 /10 Philippe Roux, un regard de joie (Témoins vosgiens)
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Cet article a été publié dans le magazine « Eglise dans les Vosges ». En vous abonnant , vous soutenez l’information et le dialogue. dans le diocèse.

De son métier de notaire, Philippe Roux a probablement conservé l’habitude d’écouter avec attention ses interlocuteurs. Sa franche poignée, son regard profond mettent à l’aise. Sa courtoisie, son geste d’accompagnement fraternel guidant le visiteur vers sa maison ne s’improvisent pas, ils sont naturels.

Lorsqu’il trouvait ensuite une place chez un notaire à Vagney, tout semblait s’engager professionnellement pour une longue durée. C’était sans compter sur toutes ces choses qui vous taraudent lorsque vous ne vous sentez pas à l’aise dans votre charge. Sans mesurer encore cette sensation d’étouffement qui n’allait que s’amplifier.
Sans évaluer, ce grand besoin d’oxygène qui donne du souffle à toute une existence. “Faire autre chose, oui, mais quoi ?” Philippe saisit la possibilité de réaliser des retraites, d’éclairer sa réflexion, de s’ouvrir à la spiritualité en accompagnement chrétien, de nourrir l’indispensable discernement.

Jusqu’au jour où l’opportunité de profiter de son temps libre pour rejoindre, en milieu diocésain, des professionnels d’aumônerie se profila du côté de Remiremont. Ainsi, en travaillant toujours à Vagney, Philippe abordait déjà un virage, un sentier de découvertes. “J’ai ressenti là de grandes joies...”
Même s’il ne le savait qu’intuitivement, la route de Philippe se dessinait en son coeur. La possibilité de s’installer comme notaire se présenta. Un temps de réflexion est apparu nécessaire. Une décision de cette importance s’étudie. Se jauge. Des moments de méditation, des rencontres, la lecture du livre “A chacun sa mission” du Canadien Jean Monbourquette produisirent leurs parts de réponses et un véritable appel de mission auprès des jeunes. Le hasard ?

Un poste venait de se dégager en aumônerie du secteur de Remiremont. Une aubaine ? Sans doute, puisque c’est l’esprit libéré de ses interrogations que Philippe Roux posa sa candidature. Ses capacités à aborder une fonction difficile ne firent pas de doute.
Des études à l’Institut Supérieur de Pastorale Cathéchique, l’approche de théologie et des sciences humaines lui permirent un mémoire et diplôme obtenu sur quatre ans. De quoi booster l’envie d’aller encore de l’avant. S’il en parle aujourd’hui avec tellement de petites étoiles dans les yeux, c’est sans doute parce que la voie qu’il s’est construite est véritablement sienne. Le Dieu qui nous habite nous inspire-t-il le chemin ? Philippe n’en doute pas un instant, il n’est pas seul.

Souvent, les ados dont il s’occupe respirent tellement à fleur de peau, qu’il lui faut canaliser toute cette énergie, cette désespérance quelquefois. On est loin du fleuve tranquille. Mais la confiance, que lui accordent garçons et filles des classes de quatrième, de la seconde à la terminale, en section SEGPA représente un tel cadeau, un tel encouragement que c’est déjà du bonheur. Des confidences, des secrets trop lourds à porter tombent au moment où l’on s’y attend le moins. Philippe Roux sait les entendre. Prendre son temps, revoir l’espoir dans des regards d’enfants ...
Fort de sa foi chrétienne, de son vécu, Philippe ne renie pas ses doutes, ses colères. Elles lui sont nécessaires autant que sincères. Aucun regret. Son expérience, son bienêtre lui dictent les pages de ce livre de vie qu’il souhaite continuer d’écrire dans l’Église. Parmi ses souvenirs, l’exemple d’une femme irradiant une foi brûlante l’a beaucoup touché. La pratique des arts martiaux, saisir l’instant présent par la photo, aborder la nature forte et fragile à la fois, tout cela enchante Philippe.

Un jour, les gosses, l’ont entendu interpeller “Kikinette” une “ancienne” venue dire bonjour. Et depuis, le surnomment affectueusement “Kikinou”.
“En aumônerie, il se crée de très belles amitiés, qui durent toute une vie !”

Josée Tomasi-Houillon

13/02 /10 Les Soleils d’Éliane Klein (Témoins vosgiens)
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Bien connue de la communauté catholique, mais pas seulement, Éliane Klein est de ces gens auprès de qui il fait bon passer un moment, ne serait-ce que pour faire un brin de conversation.

Mariée à Francis, Éliane est maman de trois filles et un fils. Bruno, qui s’en est allé en 1998 après plusieurs années de maladie, d’espoir, de désespoir... Mais il y a du réconfort à penser que ce grand garçon de 24 ans est maintenant ailleurs, dans la lumière. Sept petits-enfants sont venus agrandir la famille installée sur une colline de Châtel-sur-Moselle. “Sam suffit”, c’est le nom du petit pavillon acheté là après le départ de Bruno. Un choix, pour regarder vers demain.

Des fleurs, un potager, la proximité de la forêt à l’intérieur de laquelle Éliane se plaît, en mycologue avertie, à débusquer des champignons, la nature dispense ses bienfaits. Inutile de chercher sur le toit de la maison une antenne télé. D’un commun accord, le couple Klein a estimé ne plus avoir l’utilité de cet équipement médiatique. Sans regret.

Membre du bureau du Secours Catholique, Éliane a pris en charge depuis une quinzaine années la campagne “Kilomètres de Soleil”. Un programme dont la logistique est coordonnée par le Secours Catholique. Cela, tout en s’appuyant sur d’autres mouvements et le soutien actif de l’Église. “Les Kilomètres de Soleil, ce sont des enfants qui aident d’autres enfants dans le monde...”, explique Éliane, les yeux pétillants de contentement.

Des messages forts

Là où on la demande pour parler de ce dessein d’entraide, Mme Klein se charge de faire toucher du doigt des problèmes récurrents, ici et ailleurs.
“Les petits se rendent alors compte que d’autres enfants peuvent avoir les mêmes besoins que nous, mais pas les mêmes moyens ! Et ils découvrent que de ce point de vue nous sommes gâtés...”

Du matériel audio-vidéo, des documentations... mises à disposition contribuent à cette démarche pédagogique. À chaque année son thème, le développement durable pour objectif incontournable.
Les outils présentés sous forme ludique sont très efficaces. Les diaporamas, les dépliants et autres documents évoquent des messages forts. “C’est un temps de partage !” Pour s’adresser aux plus jeunes, Éliane utilise une image simple “Cela clignote ! On nous appelle au secours...” Il s’agit de récolter des fonds, le Carême se prête particulièrement à cette nécessité “d’aider les autres à s’aider”. Des ventes de petits objets, des animations permettent de glaner un peu d’argent. Les tirelires des efforts de Carême réalisés par les enfants représentent parfois quelques gouttes d’eau destinées à alimenter l’océan des besoins. “Si minces soient-ils, il ne faut pas négliger les efforts de chacun. Chacun a sa place !”

Éliane aimerait bien passer le flambeau. “Il faut des idées neuves ! Je cherche quelqu’un qui pourrait me succéder. Mais en attendant, je ne laisserai pas tomber les Kilomètres de Soleil dont environ 40 % des sommes récoltées servent à des Bourses Soleil.” Près de la moitié de la cagnotte permet en effet au Secours Catholique d’organiser des séjours vacances pour des familles qui ne peuvent les offrir à leurs enfants.

Le bénévolat, on le doit !

Depuis 1977, Éliane Klein dispense le catéchisme à des bambins du CE2. Son enthousiasme n’a jamais subi la moindre érosion. “Le caté c’est mon dada !” Les nouveautés de la catéchèse interpellent Mme Klein qui assure en comprendre la nécessité et qui n’hésite pas à prendre de son temps pour s’en aller suivre des formations. Son bonheur d’enseigner trouve sa récompense. “Les enfants sont avides de connaissances...”

Partager, aider, écouter, animer... porter à pleins bras, à plein cœur l’équipe pastorale, Éliane Klein s’unit à la vie quotidienne de ses semblables. Elle chante lors des cérémonies d’obsèques qu’elle conduit. Son rapport à la foi s’attache à se préparer à répondre à des comptes à rendre. “On n’a pas le droit d’ignorer ses possibilités ! On n’a pas le droit de ne pas se servir de toutes ses capacités, de ses talents... Le bénévolat, on le doit !”

Éliane Klein s’attend à une question qui pourra lui être posée à l’heure de franchir l’éternité “Et vous, qu’avez-vous fait ?”. Dans son bagage rempli de Soleils, Mme Klein aura de quoi répondre.

Josée Tomasi-Houillon

27/01 /10 Lettre de Bénédicte (Témoins vosgiens)
« Accueillie dans une communauté des filles de la Charité, j'ai été envoyée par la DCC en septembre 2008 dans une de leurs écoles pour apporter un soutien dans l'apprentissage du français.
L'école St Vincent de Paul d'Abbassieh au Caire accueille des filles issues des milieux populaires. Ces familles, pour la plupart originaires de Haute-Égypte, sont venues s'installer à la capitale en espérant y trouver une vie meilleure. Malheureusement, dans ces quartiers très populaires la vie y est souvent plus difficile. La scolarisation des filles n'est pas une priorité pour beaucoup de foyers. Le fait de maîtriser des langues étrangères ouvrira plus tard de nombreuses portes à ces filles dans le monde du travail en Égypte. C'est donc une chance pour elles de pouvoir recevoir une éducation et une scolarisation qu'elles n'auraient pas pu avoir en restant dans leurs quartiers. Les méthodes d'apprentissage en Égypte sont assez différentes de nos méthodes françaises. Une trop grande place accordée au "par cœur" et une toute petite, voire inexistante, pour la réflexion...

C'est donc dans ce contexte que j'interviens. Mon travail principal est d'intervenir dans chaque classe du primaire et du préparatoire (collège) et de proposer des activités en langue française. (théâtre, jeux, chants, films, recherches...)
Objectif : faire découvrir la langue française autrement que par les leçons traditionnelles... Avec les classes de plus petites, la communication n'est pas toujours facile! Interdiction de leur parler en arabe! Il faut qu'elles s'habituent au français. Du coup, les cours sont souvent assez sportifs... Les élèves profitent beaucoup du fait que je ne comprenne pas tout ce qu'elles disent.

Chaque semaine, je prépare également des filles au DELF (diplôme d'étude de langue française). Ce diplôme délivré par la France étant assez cher, peu d'élèves de notre école peuvent se permettre de passer l'examen. L'an passé, les 14 filles qui ont présenté l'examen ont été admises. Réussite unanime qui a encouragé d'autres filles à présenter l'examen cette année. Cela leur permettra de pouvoir accéder plus facilement, si elles le souhaitent, à des facultés de langues françaises. Cette année, certaines familles assez pauvres ( ne payant pas la scolarité de leurs enfants faute de moyens financiers) ont inscrit leur fille pour passer cet examen. Quelle joie ce serait pour les filles et pour leurs familles, si elles pouvaient être admises ! Inch allah !
J'essaye également d'aller régulièrement faire du soutien scolaire dans un orphelinat du quartier et auprès des filles pauvres de l'école qui n'ont pas les moyens de payer des cours particuliers. (Les cours particuliers sont presque inévitables en Égypte si l'on veut réussir aux examens)

Partir en tant que volontaire à la découverte d'un nouveau pays, d'une nouvelle culture c'est vivre une expérience unique et extrêmement riche. On découvre d'autres manières de vivre, d'agir et de penser, différentes de celles de l'occident ; on apprend beaucoup des autres, on relativise sur notre petite vie en France. Cela permet aussi de mieux se connaître, de découvrir ses faiblesses, ses limites, mais aussi certaines capacités sous-estimées. C'est vraiment une chance qui m'a été donnée de pouvoir vivre cette aventure.

11/01 /10 Nouvelles des missionnaires pour la nouvelle année (Témoins vosgiens)
Les lettres et cartes arrivent d'un peu partout avec leurs vœux, leurs nouvelles du bout du monde, en voici quelques extraits pour nous mettre en communion avec ce que vivent ces frères Vosgiens partis au loin témoigner de la Bonne Nouvelle du Christ Jésus :

« Mon ministère en Algérie qui a commencé il y a 45 ans, va prendre fin car pour ma santé on me conseille de prendre ma retraite, sans doute à Versailles mon diocèse d'ordination. Je suis au service de l'accueil à N.D. D'Afrique où la majorité des visiteurs sont de confession musulmane. »
Jean Belaïd

« Pour moi c'est très important d'être unie à l'Eglise locale et c'est un grand soutien. »
Anne, Point-Cœur à Alep (Syrie)

« Merci à toute l'équipe de Coopération Missionnaire de votre amitié et de vos prières à mon intention. Ici nous allons vers un été chaud. Dans les paroisses les communions et les confirmations se succèdent. Dans une semaine ce sont les grandes vacances... Que la paix et la joie du Seigneur venu nous sauver vous accompagnent tout au long de l'année. »
Sœur Marie-Gaël, Nouvelle-Calédonie.

« Ici au Burkina la situation est toujours précaire malgré les pluies abondantes de cet hivernage qui ont apporté quelques récoltes supplémentaires. Notre centre de promotion féminine tourne à plein régime avec près d'une cinquantaine de jeunes filles de la brousse environnante qui suivent le matin les cours d'alphabétisation et l'après-midi des cours de couture, broderie... »
Sœur Marie-Dominique Ladureau, Burkina Faso.

« Maintenant j'ai 80 ans, je fais toujours le même travail, recevoir les personnes qui ont besoin de remèdes et quelquefois plus... Les besoins sont grands, le travail manque, cette année il y a eu une grande sécheresse, les semailles ont été retardées, des milliers d'animaux sont morts par manque d'eau. Les températures sont montées jusqu'à + 52°. Quelques villages ont été ravagés par les tornades... A vous tous je souhaite une année de grâce. »
Sœur Hermana Myriam, Argentine

« ... J'étais en train d'expliquer nos projets d'atelier informatique pour combler une demande nouvelle de formation pour les jeunes Africains. C'est vrai qu'ils sont pauvres et qu'il y a de grands besoins dans l'immédiat. Mais je pense qu'il faut aussi avoir des vues à plus longue portée. C'est ce qui assurera l'avenir. Faire ceci sans omettre cela est une tâche difficile, mais les deux volets sont nécessaires... Souvenir priant et fraternel »
Sœur Colette Simonin, Côte d'Ivoire.

« Je suis bien touchée de la fidélité du Diocèse des Vosges pour rester en contact avec ses missionnaires, malgré mon grand silence. Notre monde devient de plus en plus petit et les chrétiens et les chrétiens doivent être en pointe pour favoriser contact, amitié, estime, d'ouverture et de compréhension, afin que l'Esprit d'unité et de paix puisse l'emporter sur les forces de division et de méfiance. Merci... »
Lapierre Geneviève, Ouganda.

« ... Ce qui nous prend ce sont les enfants d'aujourd'hui à travers le soutien scolaire en anglais et français. Notre sœur espagnole fait un peu de couture avec les femmes et les filles d'un orphelinat. Mais c'est aussi la vie de quartier, les peines et les joies = l'équipe de foot est qualifiée pour aller en Afrique du Sud, ou bien la joie de la voisine qui a enfin une belle petite fille. Je reçois régulièrement la revue du Diocèse et je la lis tout entière et avec plaisir. Je suis très reconnaissante à ceux qui me l'envoient. »
Sœur Hélène Huret, Algérie.

« Grand merci à vous et à toute l'équipe de la Coopération missionnaire pour l'envoi de l'Eglise des Vosges, nouvelle formule qui est très bien. L'Esprit Saint qui travaille au cœur des chrétiens des Vosges transparaît à chaque page. J'en rends grâce et il me pousse à prier pour tous. Nous restons en profonde communion dans le champ du Seigneur. Avec nos bons vœux... »
Sœur Marie-Odile Gigant, actuellement à Riom.

« Je suis arrivé à Niamey en 1963. Ayant appris la langue Gourmatché on m'a proposé de venir dans notre maison de Fada N'Gourma... J'essaie d'être Jean-Baptiste. Dans mes prédications je ne cesse de rappeler que ce qui justifie l'Eglise c'est la Mission. Bien fraternellement ».
Pierre Prévot, Cameroun

« Mes meilleurs vœux à partager avec tous les membres de l'Equipe que j'ai eu la joie de rencontrer. Quel bonheur, je reçois régulièrement la Vie Diocésaine et me réjouit de la vitalité du Diocèse. Je confie à votre prière ma communauté... 5 sœurs seulement cette année, deux Egyptiennes engagées l'une à la Caritas, l'autre dans plusieurs paroisses, une Indienne catéchète dans une paroisse internationale, une Pakistanaise infirmière, en année sabbatique après vingt ans de service dans un dispensaire au sud du pays, et moi-même toujours engagée au lycée français... La petite minorité catholique a fêté Noël dans la joie et nos frères orthodoxes vont fêter le 7 janvier. Mais cela passera aussi inaperçu (8 millions environ pour 90 millions d'habitants.) Bien fraternellement je vous embrasse.
Sœur Marie-Thérèse Baudoin, Egypte.

Ne les oublions pas, ils comptent sur nous.

28/11 /09 Les nouvelles de fin janvier (Témoins vosgiens)
... merci de me porter dans votre prière c'est la communion dans l'Esprit qui est notre force. A vous aussi, qui devez être dans la neige alors que nous rôtissons, je souhaite une année de paix, de joie et de partage. Nous ne sommes qu'une petite vingtaine au bord du Mékong à la frontière du Laos. Très bonne année dans la joie d'être avec Lui.
Michel Lynde - Thaïlande


Moi aussi je suis contente de vous dire que je m'unis très fort à vous tous qui « faîtes » le diocèse de Saint-Dié. Les années se font sentir, mais j'ai la joie de pouvoir rester encore au milieu de ce peuple qui nous a accueillies. La vie est simple c'est un avantage. J'aime recevoir les nouvelles. Travaillons ensemble à la venue du Règne!
Sœur Geneviève Boyé - Brésil


Quel bonheur de recevoir régulièrement la Vie diocésaine et je me réjouis de la vitalité du diocèse. Je confie à votre prière ma communauté, sœurs seulement cette année : deux Égyptiennes, une Indienne catéchète dans une paroisse internationale, une Pakistanaise infirmière en année sabbatique au terme de vingt années de service dans un dispensaire au sud du pays, et moi-même toujours engagée au lycée français.
Sur 90 millions d'habitants, les catholiques sont une petite minorité. Que l'Emmanuel hâte l'heure d'une vraie harmonie entre tous les croyants de la terre. C'est ce que nous tentons de faire, là où nous sommes ... et c'est aussi ce que je confie à votre prière.
Bien fraternellement je vous embrasse.
Marie-Thérèse Baudoin - Égypte


Merci de votre beau travail au service de la coopération missionnaire. Union dans la prière.
Bernard Jacquel - Japon


Le Père André Durand, après une attaque, est rentré en France pour se soigner. Il vient de recevoir une obédience pour Lyon. Voici ce qu'il nous confie entre autre :
« Pour moi ce fut une épreuve, car j'avais déjà décidé de rester au Cameroun et d'y mourir. Après avoir vécu 50 ans en Afrique dont 38 en brousse, vivre en France c'est une vie dans le luxe et j'ai du mal à admettre que les restes de table aillent à la poubelle alors qu'on ne cesse de répéter qu’une foule meurt de faim. Plus que jamais je vous reste uni dans la prière puisque c'est ma seule occupation. Bonne et sainte année. »
Durant André


« C'est que moi aussi j'ai dû renoncer à repartir en Afrique après avoir fait un infarctus le 18 juillet dernier. De plus à 82 ans je me sens limité dans mes capacités. Enfin le nombre des jeunes Jésuites de notre Province est en croissance, si bien que notre présence est moins nécessaire que naguère ...
Dans votre lettre, vous évoquez le synode des Églises d'Afrique. Ce que j'ai lu dans la presse m'a paru tout à fait pertinent et courageux. Étant donné l'audience de l'Église catholique en Afrique, on peut espérer que ces réflexions et ces prières porteront des fruits sérieux, non seulement dans l'Église, mais aussi dans la société civile ...
Que le Seigneur vous bénisse et nous tienne unis dans la joie de la servir.
Père Jean-Marie Lapierre


« ... rentré de France le 3 juin, j'ai repris mon travail habituel assez vite. En saison des pluies je n'allais célébrer l'Eucharistie que le dimanche à cause des travaux des champs qui prennent les gens, y compris le dimanche quand les pluies ne permettent guère de cultiver. Ils doivent profiter du temps favorable. C'est la course entre la culture et l'herbe.
Depuis le début de décembre j'ai repris les messes le samedi après-midi. La saison des pluies partie timidement a finalement été assez abondante ... ce qui a donné pour finir une bonne récolte de sorgho, de petit mil et de maïs. Malheureusement il y a eu un trou fin septembre et début octobre, c'est peut-être pour cela que haricots et arachides n'ont guère donné.Tous mes voeux...
Père Pierre Prévot