Notre paroisse comprend les communes de SAULXURES-SUR- MOSELOTTE (église Saint-Prix) et THIEFOSSE (église Saint-Antoine) regroupant 3329 habitants dont 2742 Saulxurons et 587 Kédales.
Eglise Saint Prix
Notre paroisse comprend les communes de SAULXURES-SUR- MOSELOTTE (église Saint-Prix) et THIEFOSSE (église Saint-Antoine) regroupant 3329 habitants dont 2742 Saulxurons et 587 Kédales.
Eglise Saint Prix
Notre diocèse a récemment reçu Pierre RABHI, qui prône une société humaine et écologique, une engagement citoyen inspiré par la "légende du colibri".
Ces défis écologiques dépassent les frontières de nos paroisses.
Les enjeux touchent à notre avenir et celui de nos enfants.
Le diocèse de Verdun propose une journée de formation sur ce thème avec cette question : "Et pourquoi comme chrétien se soucier d'écologie ?"
Ci-joint un bulletin d'inscription à cette journée pour ceux qui désirent un éclairage sur ce sujet.
Profonde réflexion sur notre rôle et notre raison d'être sur cette Terre.
Cet article est paru dans le N°4785 d'Eglise dans les Vosges
Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la Pénitence ou de la Réconciliation.
Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes.
Nous devons demander cette grâce pour nous-mêmes comme pour les autres.
Qu’est-ce que le sacrement de réconciliation ?
Le sacrement de réconciliation est une rencontre avec Dieu qui se réalise par le moyen d’une rencontre avec un prêtre. On regarde sa vie devant Dieu en pensant à son amour miséricordieux. Cette rencontre nous transforme spirituellement.
Ce sacrement connaît actuellement une désaffection marquée ; beaucoup ont abandonné la pratique de la confession. Cependant actuellement on n’a jamais autant confessé : dans les émissions nocturnes de radio, dans la rubrique "coeur" des magazines, sur le divan des "psy"... Il y a une exigence de communication personnelle dans la société technologique où nous vivons.
Le sacrement de réconciliation apporte une réponse significative à cette exigence. Il répond à un besoin profond du coeur humain. Ce sacrement nous procure la paix du cœur, allège notre conscience sur laquelle pèse parfois une forte culpabilité. Il nous donne aussi une force pour nous guérir de nos faiblesses et apporte un élan à notre vie chrétienne. (Extrait du site du cybercuré)
DES TEXTES POUR MIEUX COMPRENDRE :
Rendez-vous avec le pardon de Dieu
J’accueille la Parole
"Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dépensa son argent en vivant dans l’inconduite. Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d’un des habitants de cette contrée, qui l’envoya dans les champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des fèves que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en surabondance, et moi, je suis ici à mourir de faim ! Je veux partir aller vers mon Père et lui dire : Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes ouvriers”. Il partit donc et s’en alla vers son père. Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié. Il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : “Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils”. Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement et l’en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé !” Et ils se mirent à festoyer." (Lc 15,11-24)
Je médite et je m’interroge
Dieu est Amour pour son peuple. Il aime pardonner. Dieu est Amour pour chacun de nous. Il veut notre liberté, notre joie, notre paix, notre réconciliation. Ne doutons pas du jour qui vient, la nuit touche à sa fin. Ouvrons notre cœur, revenons au Seigneur, il est le Dieu tout proche.
Je prie
Seigneur, écoute mon appel, que ton oreille se fasse attentive au cri de ma prière. Si tu retiens les fautes, Maître, qui donc subsistera ? Mais près de toi se trouve le pardon. Je te crains et j’espère. Car près du Seigneur est la grâce, l’abondance du rachat. C’est lui qui rachètera son peuple de toutes ses fautes. (Ps 129)
— du 5 au 19 octobre 2014 : 1ère phase du synode sur la famille, sur le thème "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation".
— du 18 au 19 novembre 2014 : élaboration, lors d'un conseil du Synode des évêques présidé par le pape, des Lineamenta, documents préparatoire de la seconde phase du Synode.
- 9 décembre 2014: envoi à toutes les conférences épiscopales de ce document préparatoire comprenant le rapport final du premier Synode (Relatio Synodi), assorti d'un questionnaire étoffé en 46 points pour "solliciter l'approfondissement du travail entrepris au cours de l'Assemblée extraordinaire".
- 15 avril 2015 : date limite pour transmettre au Vatican les réponses au questionnaire.
- Du 4 au 25 octobre 2015 : seconde phase du Synode sur la famille, sur le thème "La vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain".
C’est le sacrement qui donne l’Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Église, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actions.
Pourquoi demander la confirmation ?
Parce que nous avons besoin de la force de l’Esprit pour vivre et annoncer l’Espérance de Jésus-Christ.
Parce que notre vie chrétienne parvient à sa plénitude par le don de l’Esprit reçu à la confirmation.
Parce que l’Eglise a besoin d’hommes et de femmes confirmés pour porter la Bonne Nouvelle.
Parce que le monde attend cette Bonne Nouvelle.
Le jour de la Pentecôte, les disciples se trouvaient réunis. Soudain vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent. Toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint. Ils se mirent à parles en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait de dire. Actes des Apôtres 2,1-4.
Confirmation des adultes
Il n’y a ni âge ni condition préalable pour demander la confirmation, juste le désir de faire un pas de plus dans la vie chrétienne, de demander à l’Esprit qu’il déploie ce que vous avez déjà reçu au baptême.
Un parcours vers ce sacrement de l’initiation débutera à la pentecôte 2015 lors du rassemblement diocésain.
D’ici là, si vous avez le désir d’être confirmé, contactez le service du catéchuménat. La confirmation aura lieu dans le temps pascal 2016.
Des petites équipes par zone, au plus près de chacun, se constitueront avec des rencontres régulières et des rendez-vous diocésains.
C’est l’occasion pour ceux qui tentent l’aventure de prendre le temps de parler de ce qui les anime en profondeur. Invitation à reconnaitre l’amour de Dieu dans son histoire, à laisser résonner la Parole de Dieu avec ses propres paroles, à prier, à connaitre davantage le Christ, à trouver sa manière de le suivre au quotidien.
Tout cela avec des compagnons de route : les liens tissés, les échanges conduisent à une plus grande maturité dans la vie et dans la foi.
Elle a été instituée lors de la Cène. Ce geste est particulièrement commémoré lors de la célébration du Jeudi saint où le Christ s’offre à son Père.
L’Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.
Les symboles du pain et du vin:
Le pain et le vin, nourritures de base
Le blé qui permet de faire du pain est pour beaucoup la principale source de nourriture. Quand la récolte est mauvaise, c’est la famine. Même dans les pays dits développés, il a fallu attendre le XXe siècle pour que le cours du blé se stabilise et ne soit plus une cause de désastre économique.
Le pain, c’est donc la vie.
Notre langue se fait encore le reflet de cette importance : ne dit-on pas qu’on gagne son pain, c’est-à-dire de quoi vivre ? Voilà pourquoi on emploie volontiers l’image du pain de la route : c’est ce qui va permettre au voyageur de continuer son chemin sans faiblir. Déjà, dans le désert, Dieu avait donné la manne aux Hébreux.
Plus tard, il s’agit du pain pour le prophète Élie, en fuite et épuisé : "Mais voici qu’un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi et mange ! » Il regarda, et voici qu’il y avait à son chevet une galette cuite sur les pierres chauffées et une gourde d’eau. Il mangea, but, puis il se recoucha. Mais l’ange de Yahvé revint une seconde fois, le toucha et dit : « Lève-toi et mange ! Autrement le chemin sera trop long pour toi. » Il se leva, mangea et but, puis, soutenu par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, l’Horeb." (1 Rois 19, 4-8)
Quant à la vigne, elle fait partie, depuis la nuit des temps, des cultures méridionales. La Bible, dès la Genèse, parle de Noé le cultivateur, qui commença de planter la vigne. Il en subit d’ailleurs très vite les conséquences, puisque le vin l’enivre... (Gn 9, 20-21). Mais si l’on en use avec modération, le vin apparaît comme un complément indispensable de la nourriture solide : "Le vin, c’est la vie pour l’homme, quand on en boit modérément. Quelle vie mène-t-on privé de vin ? Il a été créé pour la joie des hommes. Gaieté du cœur et joie de l’âme, voilà le vin qu’on boit quand il faut et à sa suffisance." (Si 31, 27-28)
C’est dans cette optique qu’on peut lire le récit des noces de Cana, où Jésus transforme l’eau en bon vin, pour tous les invités.
Fruits de la terre
Ainsi qu’il était dit dans la prière juive de bénédiction, reprise dans le texte de la messe, le pain et le vin sont issus de la terre. Le blé et la vigne, enracinés dans le sol, y puisent les énergies capables de les faire pousser en surface. Une fois jaillis à l’air libre, ils s’approprient aussi les énergies du ciel : pluie, vent, lumière, chaleur, toutes les forces du cosmos concourent à leur maturation. On peut ainsi dire qu’à travers eux l’univers s’invite à la table de l’homme. C’est pourquoi les religions antiques avaient déjà utilisé ces symboles.
Nourritures végétales
Mais là où les religions antérieures (qu’on se rappelle les marchands du Temple de Jérusalem, avec leurs brebis, bœufs et pigeons : Jn 2, 13-16) utilisaient les animaux pour les sacrifices rituels, Jésus n’a proposé que des nourritures végétales : le pain à la place de la viande, le vin à la place du sang. En effet, dans l’optique de la Genèse, Dieu a d’abord donné à l’homme, pour se nourrir, des plantes et des fruits. Le monde originel est sans péché, on n’y fait pas couler le sang, ni celui de l’homme, ni celui des animaux. Ce n’est qu’après le péché que la terre devient avare de ses dons et que l’homme consomme de la chair animale. De plus, il semble que Jésus, en utilisant le pain et le vin, à l’exclusion même de la chair de poisson, ait voulu marquer la rupture avec les cultes anciens, et instaurer, jusque dans les signes, la nouveauté de l’Alliance. Enfin, le sang réel ne sera versé qu’une seule fois : celui du Christ sur la croix, un seul sang versé une fois pour toutes. C’est bien ce qu’explique longuement la lettre aux Hébreux (9 et 10). Le culte chrétien n’aura donc pas à offrir d’autre chair, à verser d’autre sang : pain et vin suffiront à re-présenter l’unique sacrifice de la croix.
Évocation de la mort
Pain et vin ont en effet rapport avec la mort : le grain de blé doit mourir en terre pour donner une autre plante porteuse de nombreux nouveaux grains de blé. Voilà pourquoi Jésus s’est comparé lui-même à ce grain de blé : "Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jn 12, 24). De façon analogue, les grappes de raisin devront être pressées, et comme saignées (la couleur rouge favorise évidemment la métaphore) pour devenir du vin. Ainsi le pain et le vin sont des signes suffisamment éloignés des sacrifices païens ou juifs pour éviter toute assimilation, mais assez évocateurs du sacrifice pour rappeler que Jésus est mort sur la croix pour la vie de tous.
Fruits du travail des hommes
Le pain et le vin sont aussi des produits du travail des hommes : la terre est labourée, le blé est semé, désherbé, récolté, vanné, broyé, mêlé à l’eau et cuit, avec ou sans levain, pour devenir pain. La vigne est, elle aussi, l’objet de soins attentifs : on la plante, on la taille, on récolte le raisin que l’on presse pour obtenir le jus qui se transformera en vin après d’autres soins encore. N’oublions pas que jusqu’à une époque très récente, l’agriculture occupait la majorité de la population ! À travers le pain et le vin s’exprime donc presque tout le travail des hommes. Ils évoquent aussi à merveille combien la multiplicité et la diversité des humains peuvent devenir unité : mille grains de blé font un même pain, mille grappes font un même vin.
Un repas partagé
On comprend dès lors mieux pourquoi le pain et le vin sont surtout destinés à être partagés, comme le Christ l’a fait avec ses apôtres au soir du Jeudi saint. Au-delà du besoin physiologique, individuel, de manger et de boire, le repas permet de s’asseoir à côté d’autres hommes, et de goûter cet aspect fraternel. Dans toutes les civilisations, partager le pain avec quelqu’un, c’est vraiment le reconnaître comme frère. Aussi est-il important de lier le symbolisme du pain et du vin avec celui du repas fraternel qui structure la messe dont l’un des premiers noms fut la fraction du pain (Actes 2, 42). C’est bien lorsque leur compagnon de route a rompu le pain que les disciples d’Emmaüs ont reconnu Jésus (Luc 24, 35). Au centre de ce repas, aliments de ce repas, le pain et le vin sont des signes qui, comme dans tout sacrement, réalisent ce qu’ils disent : le pain est la chair du Christ, le vin est le sang du Christ. Ils disent : vie ; ils disent : communion à l’univers et à Dieu.