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Mais des questions demeurent

“Dans une mission « ouverte, tous azimuts », les prêtres tiennent à conserver un ministère de proximité…
“ Grâce à une vie professionnelle, les diacres se veulent hommes du seuil, proches de ceux qui sont loin…
“Confrontés à la mobilité des familles, les animateurs laïcs en pastorale, s’interrogent : comment créer des liens dans la durée?

Les enquêtes soulignent des tensions, des craintes et des peurs.
Relève ?
De nombreuses réponses mentionnent la « Relève » comme une préoccupation majeure. « Les curés ne seront pas remplacés… Les responsables de mouvements n’ont pas de successeurs… Les mouvements de jeunes pour continuer à vivre ne trouvent pas d’accompagnateurs, d’animateurs… » Comment appeler, faire signe ?

Équilibre de vie ?
« Tous les acteurs soulignent le risque d’être trop absorbés, investis par la mission… Tous ont besoin de vivre des relations « autres » pour un équilibre de vie et préserver leur humanité. Il y a un équilibre à maintenir, toujours en tension entre la mission et la vie personnelle ou familiale… »

Proximité ?
> Tous les acteurs de la pastorale se posent cette question dans l’exercice de leur mission et de leur responsabilité.
> Une nécessité de regroupement s’impose à nous. Et pourtant, nous tenons à continuer à vivre une certaine proximité nécéssaire. Comment gérer cette tension ?

Identité et place ?
« Notre place de prêtre, notre ministère sont devenus plus fl ous dans le monde d’aujourd’hui ? »
« Comment nous, religieuses, pouvons nous signifi er de manière nouvelle le sens de notre vie consacrée ? »
« Comment mieux définir notre place de diacre par rapport aux prêtres et aux laïcs ? »
« La présence de laïcs engagés, de plus en plus nombreux, dans la vie paroissiale, dans la catéchèse, dans les aumôneries d’hôpitaux, scolaires, ou de prison donne un visage nouveau à l’Église et vient bousculer nos habitudes. »
Comment trouver ensemble la juste place de chacun ?
Dans un contexte social et ecclésial en profonde mutation, pour tous les acteurs la même question revient….

Sur une ville comme Saint-Dié comment l’Église est-elle présente dans les quartiers périphériques ?
Une question pastorale qui se pose avec d’autant plus d’acuité qu’il existait il y a encore peu de temps dans ces quartiers des relais paroissiaux avec soit un prêtre soit une communauté religieuse résidant. C’était le cas à Kellermann ou à St Roch, et dans une moindre mesure à la Bolle.Aujourd’hui le relais paroissial de Kellermann a disparu, il n’y a plus de prêtre ni de communauté religieuse à St Roch, de moins en moins d’enfants de ces quartiers s’inscrivent au catéchisme. Les prêtres sont moins nombreux : il y a moins de célébrations dominicales. Comment dans ces conditions rendre l’Église présente dans ces quartiers ?