Évangile de Jésus - Christ selon saint Luc (2, 16-21)
Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né couché dans une mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception.
En ce jour octave de la Nativité, nous honorons celle qui nous a donné le Sauveur, Marie, appelée "mère de Dieu" depuis le concile d’Éphèse (431). Marie a accepté la maternité annoncée par l'Ange. Le Sauveur est "né d'une femme" dit saint Paul aux Galates : une manière de souligner l'humanité du fils de Dieu. Et Luc nous dit que "Marie retenait tous ces événements et les méditait
dans son cœur".- Marie reste totalement disponible à la volonté de Dieu.
- Son écoute est silencieuse.
- Elle ne dit rien. Elle est porte-parole par son silence.
- Les bergers, eux, d'abord auditeurs, deviennent diffuseurs enthousiastes. Ils repartent en rendant grâce publiquement "pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu". Leur mission continue donc. Luc dessine en eux la figure des premiers apôtres. Car, plus tard, Pierre et Jean diront devant le tribunal : "Nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu et entendu" (Actes 4, 20), à savoir la puissance du Christ ressuscité.
Avec Joseph, Marie accomplit pour l'enfant le rite du huitième jour, celui de la circoncision. C'est le moment où, dans la tradition juive, l'enfant reçoit son nom. Mais le nom de Jésus avait déjà été révélé par Dieu, dès avant sa naissance, par l'ange Gabriel.
Le nom de Jésus avait été donné en signe de sa mission, car "c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés".
Depuis le 1er janvier 1968, l'Eglise célèbre chaque 1er janvier, la Journée mondiale de la Paix. Cette année, le thème choisi par le Pape est "éduquer les jeunes à la justice et à la paix". Pour cette tâche d’éducation, dont nous sommes tous responsables, nous pouvons demander le secours de Marie. Qu'elle intercède auprès de son Fils pour tous les jeunes en difficulté, et pour tous les jeunes, afin qu'ils trouvent un sens à leur vie et la joie de s'épanouir dignement.
Que la bénédiction du Seigneur, chers paroissiens, vous accompagne chaque jour de cette année !
Qu'elle soit pour vous et vos familles, source de paix et de joie !
Sainte et heureuse année !
Abbé Gilbert Nzenzemon et abbé Daniel Voinson.