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Méditation 2° dimanche de l'Avent - 9 déc. 2012

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,1-6.

L'an quinze du règne de l'empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode, prince de Galilée, son frère Philippe, prince du pays d'Iturée et de Traconitide, Lysanias, prince d'Abilène,

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les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu.

Convertissez-vous !

  • Que sont devenus les grands de ce monde, les César, Alexandre le Grand, Louis XIV ou Napoléon ... ?
  • Connaîtrait-on seulement l'existence de Ponce Pilate, d'Hérode, sans le Christ ?
  • Quelle place tiennent ces grands hommes dans le cœur des hommes ?
  • Et que seront devenus dans cent ans nos grands hommes ? Jean Baptiste fait pâle figure à côté de l'empereur Tibère, de Ponce Pilate, d'Hérode ... mais après 2000 ans Jean-Baptiste est toujours fêté, et son message toujours actuel.
    Voilà que l'Eglise, comme Jean-Baptiste, quitte à crier dans le désert, reprend les paroles de Jean avec la même vigueur : "Réveillez-vous et convertissez-vous".

C'est-à-dire : réorientez-vous, faites un virage à 90 degrés et peut-être même à 180 degrés ! Il y a en chacun de nous une rive païenne qui a besoin de conversion . Il y a en chacun de nous une zone d'incrédulité à éclairer de la lumière de l'Evangile.

Convertissons-nous : voici le temps de l'Avent, le temps de la réconciliation, le temps du pardon. Encore faut-il se reconnaître pécheurs !

Aplanissons le chemin du Seigneur : abaissons les montagnes. Le mont Blanc de notre égoïsme, de notre orgueil trouve toujours une bonne raison pour se justifier.

Comblons les vallées. Assez de murs : des ponts !

  • Des ponts dans nos familles, dans nos paroisses entre fidèles aux sensibilités différentes.
  • Des ponts œcuméniques en direction de nos frères chrétiens et envers tous les croyants du monde.
  • Enfin des viaducs au-dessus de nos rancunes et de nos désirs de vengeance pour imiter le Seigneur dans le pardon des ennemis.

C'est donc à un changement profond que la venue de Jésus nous appelle. Un changement radical.
Avec Marie dont nous fêtons l'Immaculée Conception, redisons cette parole en nous l'appliquant à nous-même : "Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole".

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Publié le 03/09/2012 par Jean Pierre Grivel.