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Coup dur...

« Après une séparation et un divorce difficile qui traîne en longueur depuis 2007, une pension m'a été attribuée par le juge, cependant, elle couvre à peine les factures (loyer, électricité, téléphone, assurance, mutuelle...). Elle dépasse juste le seuil de déclenchement des quelques aides qui pourraient m'être attribuées. Je galère, je me sens mal dans ma peau. Pour me nourrir, je pousse chaque semaine la porte des Restos du Cœur.
Tous les 2 ans, le contrôle technique de la voiture.
J'habite un village ; une voiture m'est-elle vraiment nécessaire ?
Mais comment faire sans véhicule ?
- J'ai décroché un emploi qui n'a duré que trop peu de temps (un remplacement).
- Pour me rendre au rendez-vous Pôle emploi – Avocat et autres démarches.
- Pour visiter mensuellement mes petits fils.
- Pour rendre visite à mes frères et sœurs proches qui habitent dans la région St Dié et Gérardmer.
- Je dispense de mon temps pour l'initiation informatique dans un autre village, je fais partie d'un groupe de cuisine, je rencontre d'autres personnes, je partage un peu mes connaissances.

Cette année, pour ma voiture et pour ce fameux contrôle technique, plus les réparations qui vont avec, mes quelques économies sont depuis longtemps épuisées, la facture est impossible à payer.

Un jour, je me suis décidé à franchir la porte du Secours Catholique. Un accueil, une écoute, une aide véritable ont été pour moi une bouée de sauvetage.
Depuis, je donne du temps à ce mouvement dans lequel je revis, je suis redevenue une personne. Je me sens valorisée. Je me lève chaque matin sans peur au ventre, je me sais soutenue et comprise. Je partage avec l'ensemble de l'équipe des moments de créations et de convivialité. C'est pour moi une belle famille. »


Moi j'ai perdu ma fille. Elle avait 20 ans cela fait 8 ans, 7jours et 8 heures. Je compte chaque minute de ces moments que je ne peux avoir avec elle ; c'est ma femme qui a les cendres, moi, j'ai sa photo. J'ai sombré dans l'alcool. J'essaie bien de temps en temps de m'en sortir mais ce n'est pas facile, car tous mon tourné le dos. Je sais faire beaucoup de choses, je bricole.

Depuis notre première rencontre de parole autour de ces thèmes, j'ai téléphoné à mon ex femme qui ma dit que les cendres de ma fille allaient êtres mise dans la mer (elle aimait les dauphins) je suis heureux d'avoir pu en parler ça fait du bien de savoir.

Patrick


« J'étais en contrat d'apprentissage comme « Serveur de Restaurant ». A la fin de 2 mois d'essai, mon contrat a été rompu pour manque de rapidité. Je ne convenais pas dans cette branche, mais où me tourner ? J'étais sans emploi, sans ressources.
J'ai cherché, je pensais que je n'étais bon à rien.
Timidement, j'ai ouvert un jour la porte du Secours Catholique. Les deux personnes qui m’ont reçu m’ont suggéré de me rendre rapidement à la Société Michelin de Golbey qui embauchait.. Très vite je me suis présenté sur les lieux. En attendant, un bon alimentaire m'a été proposé. Puis un autre bon.

Un peu plus tard, en contrat de 2 mois avec Pôle Emploi, je prends le travail chez Michelin. Une formation rémunérée de 6 mois m'est proposée. 9 mois plus tard, je suis embauché en CD.
Je suis reconnaissant aux personnes qui m'ont écouté. Elles ont cru en moi. »


Je suis divorcé depuis 2005. J'ai une fille de 9 ans qui me rejoint en garde alternée.
J'ai une formation d'électronicien.
J'ai d'abord été salarié puis je me suis installé à mon compte et j'ai fait faillite. Dure réalité... mais je ne baisse pas les bras. J'ai repris un travail en intérim.
Les temps sont durs, je ne travaille pas tous les jours, j'ai du mal à terminer le mois, mais je m'accroche.

Le Centre Social m'a proposé d'aller rencontrer des personnes du Secours Catholique où une aide alimentaire m'a été délivrée. Là, j'ai été écouté et les personnes qui m'ont reçu m'ont fait confiance. J'ai fait quelques travaux chez des particuliers avec des règlements par chèque emploi service.
Un peu plus tard, j'ai retrouvé du travail dans un département limitrophe avec l'Aide au Retour à l'Emploi


Pour certaines personnes, une voiture c'est un coût : entretien, garage, carburant... C'est le quotidien de beaucoup de gens, quand on le peut. Mais avec 600 euros, il faut manger, vivre au mieux ! La société fait ce qu'il faut pour passer au garage « pour un oui, pour un non », changement de modèles, de technique, pas les outils adéquats.
Les bourses ne suivent pas forcément, parfois, on se demande si Ton ne va pas finir Tannée à pied ! Vive te sport ! ! !

Didier Barras Neufchâteau

Publié le 27/06/2012 par Admin.