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Vie paroissiale

La Paroisse Saint Gérard comprend 4 communes :

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Gérardmer

église de Gérardmer

Logo

Paroisse Saint-Gérard-de-la-vallée-des-lacs

Prêtre :
Daniel VOINSON, curé,
47 rue Ch.de Gaulle / 88400 Gérardmer
Tél XX.XX.XX.XX.XX

Vicaire :
Père Lhillet Milandou-Bassinga
47 rue Ch.de Gaulle / 88400 Gérardmer
Tel : XX.XX.XX.XX.XX

Religieuse:
Sœur Denise, (Doctrine Chrétienne),
11E rue Carnot / 88400 Gérardmer
Tél XX.XX.XX.XX.XX

Laïcs:
Une équipe paroissiale. >> Membres de l'Équipe Paroissiale
présidée par Daniel Voinson, curé modérateur.
Une assemblée annuelle de la paroisse est prévue.

(cliquer ici pour lire le compte rendu de la réunion du 10.10.2010)
(cliquer ici pour lire le compte rendu de la réunion du 7.04.2011)
(cliquer ici pour lire le compte rendu de la réunion du 23.06.2011)
(cliquer ici pour lire le compte rendu de la réunion du 20.10.2011)

Un conseil pour les affaires économiques, vie matérielle de la communauté

Animation liturgique
Des équipes liturgiques préparent les célébrations (messes et célébrations dominicales dans l'attente du prêtre). Appel aux bonnes volontés pour rejoindre ces équipes dans les secteurs.
Animateurs(trices) de chants et organistes. Choristes. Servants d'autel. Entretien et décoration des églises. Responsables de la sacristie.

Équipes funérailles
Plusieurs membres de la communauté paroissiale ont accepté de faire partie des " équipes funérailles". . Il est toujours temps pour des paroissiens de rejoindre ces équipes.
Ces équipes comportent des "accompagnateurs" chargés d'accueillir les familles en deuil et de préparer avec elles la célébration des obsèques , et des "guides" appelés à présider la célébration .
Les membres de ces équipes ont reçu une formation et disposent de documents pour leur mission respective.
(cliquer ici pour voir la liste des équipes)

Sacristie
Jacqueline Jolas-Morfino et Roger Georgeon assurent à tour de rôle la fonction de sacristains. Ils aident aussi les équipes funérailles pour la préparation matérielle des célébrations d'obsèques.


LA PRIÈRE :

Adoration : chaque vendredi de 17h30 à 18h00 à l'église de Gérardmer (chapelle St Gérard)
— Groupes de prière : (Renouveau charismatique : jeudi de 18h00 à 19h00 au sous sol de l’église de Gérardmer : accès par la porte latérale gauche derrière l’église.
— La liste des autres groupes de prières est affichée à l'église de Gérardmer.
— La prière sur Internet : Contact : http://www.cef.fr


ACCUEIL DES TOURISTES ET VACANCIERS :

La communauté catholique a le souci d'accueillir touristes et vacanciers (permanences à l'église pendant l'été, visite des chapelles)
Contact: Suzette TISSERAND tél XX.XX.XX.XX.XX.


SITES INTERNET, ADRESSES ÉLECTRONIQUES

Connaître l’Eglise qui est dans les Vosges : http//www.catholique-vosges.fr Service de formations dans le diocèse : courriel : xxx@xxx.xx

- Vivre en couple, ça s’apprend : prendre du temps, s’écouter, communiquer, décider à deux, pardonner, se faire confiance : week-ends amour et engagement :
Association « Vivre et Aimer » .
tél XX.XX.XX.XX.XX.
Courriel : xxx@xxx.xx


DEVENIR RELAIS DANS SON QUARTIER, SON SECTEUR…

Dans notre paroisse, accepteriez-vous de devenir « relais » ou « personne-relais » dans votre rue, votre quartier, votre section, votre village ? Être ‘pivot’ de la proximité de l’Église à la vie des hommes ?
— Distribuer le dépliant sur la vie de la paroisse, être attentif aux événements festifs ou autres, aux situations difficiles, précaires en se rendant proches des personnes, voir comment les aider…
— S'il y a évidemment bien d'autres chrétiens qui témoignent de leur foi dans les milieux sociaux ou les catégories professionnelles, ici l'accent est mis sur la proximité territoriale.

En d'autres termes, il s'agit d'être proche, de favoriser des liens d'amitié, de convivialité, de servir toute demande et toute attente même non religieuse...

L'idéal serait d'être deux ou plus pour un même quartier ou secteur : voir qui autour de chacun de nous serait éventuellement disponible...même pour une durée limitée.

Les "Personnes-Relais" devraient pouvoir renseigner sur les services habituels : Pour cela, un dépliant paroissial, est à leur disposition. Ce dépliant peut être donné de main à la main...

Les "Personnes-Relais" auront aussi à signaler ce qui marque la vie de leur quartier : événements, drames, fêtes, diverses questions à étudier.
Pourquoi ne pas tenir un cahier sur lequel la "Personnes-Relais" note ce qui lui paraît important..?

À court, moyen ou plus long terme, des initiatives peuvent être prises :
— Participer à l'organisation collective du quartier (associations, réunions..)
— Pique-nique de quartier ou de rue (fête des voisins)...
— Attention aux personnes âgées, malades, aux isolés...
— Apporter éventuellement la communion à des personnes malades.
— Visite au moment d'un deuil ou après un deuil...

Cette prise de conscience devrait permettre à chacun un engagement, suivant ses possibilités, ses dons...
C'est un nouveau visage d’Église...

— Signalez-vous à Mr le Curé qui vous donnera d’autres précisions. tel XX.XX.XX.XX.XX ou xxx@xxx.xx .

Liézey


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Cette église date de 1795. Fait rare, elle fut construite pendant la révolution française.

Exposition permanente en l'église de Liézey du 8 juin au 14 octobre 2013 : thème : Des pierres dont on fait un village.

Balade prévue le 8 août 2013 à 10h00 : casse -croûte tiré des sacs.
Retour à 16h00.

LES CROIX DE CHEMINS DE LIEZEY

Aux temps reculés les seigneurs étaient toujours en guerre entre eux, mais aussi des brigands peuplaient les forêts vosgiennes, à proximité des chemins de commerce.
L'Église essaya par plusieurs moyens de maintenir la paix et de protéger ses fidèles. ll fut ainsi décidé, afin de protéger les voyageurs ou les gens poursuivis par un ennemi, que toute personne qui trouverait refuge auprès d'une croix serait aussi protégée que si elle avait trouvé refuge dans une église.
Les gens de l'époque étaient très superstitieux et ayant une peur affreuse de l'enfer ce "droit d'asile" était généralement respecté. Les calvaires devenaient des lieux sacrés comme les églises et les chapelles.
C'est pour cela que beaucoup de calvaires ont été érigés depuis le Moyen Age le long des Grands Chemins.
En hiver et par forte neige, la croix de chemin, de par sa taille, servait d'indicateur d'itinéraire. Elle était généralement placée aux carrefours.
A Liézey, les croix de chemin étaient essentiellement des croix de dévotion (piété privée).

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Le départ s'effectue au centre du village (église), durée 2h 30. En longeant le cimetière du côté du Monument aux Morts, Croix sur l'enceinte du cimetière (l), dans le cimetière, Croix en fer forgé Nicolas GEORGEL (2).

Suivre la D50, route départementale 50, direction Champdray, sur 100 mètres et bifurquer à droite, route de Blanchefontaine, Croix de Blanchefontaine ( 1721) (3). Continuer la route. A Blanchefontaine, prendre la direction de la Moulure. Au sommet, avant la barrière, bifurquer à gauche dans le chemin forestier. La Croix de Ménaumont (1760) (4) est en bordure de commune (mur en pierre) A la Croix de Ménaumont, reprendre le chemin dans la forêt afin de rejoindre l'itinéraire. La Croix du Page (1807) (5) est située devant la ferme du Page. Retourner sur vos pas pour retrouver l'itinéraire ou suivre la route goudronnée où on peut voir un "fiaran", four à cendre. Suivre la route goudronnée qui passe par le Col du Pertuis jusqu'à la D50 : Croix Délon (1729) (6).

Traverser la D50 en direction de l'auberge, passer devant celle-ci et trouver la Croix de Saucéfaing (1806) (7) dans le virage. A la maison de l'artisanat, prendre à gauche en direction du village.

Arrivée : expo photos permanente à l'église de Liézey : « Les Croix de Chemin et la vie au village ».

Le Tholy

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Ces croix furent en partie réalisées à la gloire de Dieu, plus rarement à celle de Marie ou de son fils Jésus Christ. Construites entre les XVIIe et XXe siècles, plusieurs d'entre elles remplacent d'autres plus anciennes.

Certaines croix ont compléments disparues :



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Voir en fin de page : 'La Chapelle Notre Dame du Tholy' :









Les photos et l'historique des vitraux de l'église du Tholy :

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Cliquer sur le fichier PDF ci-dessous pour plus d'infos :
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FONDATION de la PAROISSE SAINT JOSEPH du THOLY

(Abrégé historique)

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— La Paroisse du THOLY, appelée au début "BAN DE SAINT JOSEPH" fut fondée après bien des péripéties qui durèrent plusieurs années.

— C'est sur les instances et la générosité du Sieur VIRION, Agent de Son Altesse Royale le Duc de Lorraine, CHARLES III, qui, traversant les Vosges pour se rendre en pèlerinage à Rome, en 1625, constatant l'ignorance religieuse et la vie misérable des habitants de la Montagne, décide d'établir une MISSION qui subviendra à leur détresse spirituelle.

— Il sollicite le concours du Curé de MATTAINCOURT, Saint PIERRE FOURIER, et lui demande d'envoyer des Religieux de sa Congrégation, les CHANOINES RÉGULIERS de SAINT AUGUSTIN, pour fonder une Mission qu'il soutiendra financièrement.

— PIERRE FOURIER VINT LUI-MÊME, selon la tradition, décider de l'endroit où s'élèveront le bâtiment de la Mission et la Chapelle C'est à l'emplacement du presbytère actuel.

— Après bien des allées et venues, des difficultés provoquées par la guerre des Suédois et l'opposition des Dames chanoinesses de Remiremont, LE THOLY fut érigé en Paroisse en 1664, par lettre patente du Duc de Lorraine CHARLES III et par décret de l'évêque de Toul.

— La construction de l'église commença en 1665, fut achevée en 1710, sous le vocable de SAINT JOSEPH, grâce au concours des nouveaux paroissiens, du legs du Sieur VIRION, des quêtes faites en Lorraine par le premier Curé, le Père DESFAYES. En 1730, un incendie la ravagea. Il fallut reconstruire. Une particularité assez rare se trouve au sommet de la tour du clocher: une inscription "JE SUIS PAR LA GRÂCE DE DIEU LA DERNIÈRE PIERRE DE LA TOUR DE SAINT JOSEPH DU THOLY 1740".

— Depuis sa fondation, la Paroisse a connu 15 Curés, assistés de 60 Vicaires, tous de la Congrégation des Chanoines Réguliers de Saint Augustin de 1664 à 1790. 8 Prêtres séculiers diocésains de 1822 à nos jours, assistés de 12 Vicaires jusqu'à 1860.

— Aujourd'hui, 1er Janvier de l'an 2000, la Paroisse Saint Joseph du Tholy se fond dans la nouvelle et unique Paroisse: SAINT GÉRARD de la VALLÉE des LACS.
— Avec les 1600 habitants des Communes du Tholy, et une partie de La Forge, qui s'associent aux Paroissiens de Gérardmer, Liézey et Xonrupt. -_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

L'ÉGLISE DU THOLY

HISTORIQUE

Abrégé

En mai 1625 :
— DIDIER VIRION, seigneur de They-Sous-Vaudémont et agent de son Altesse Royale, a eu la pensée d'établir une mission au milieu des gens de la montagne, ignorants et trop éloignés des églises, totalement privés de secours spirituels.

En 1626 :
— Installation de la première mission du Tholy.

En 1630 :
— Ajournement du projet et suspension de la mission du Tholy du fait de la guerre des Suédois.

En septembre 1632 :
— Voyage de Saint-Pierre Fourier au cours duquel il fixe “Le Tholy” pour la construction de la nouvelle église (Lo Nûe Moteye). (La nouvelle église)

Le 16 décembre 1663 :
— Création de la Paroisse de Saint-Joseph du Tholy.

Le 18 janvier 1664 :
— Requête acceptée permettant la construction au lieudit LE THOLY situé sur le Ban de Tendon, sur un petit coteau à l'entrée de la Basse de Cleurie, d'une église pouvant contenir 350 personnes et d'un presbytère.

Dès 1664 :
— Les habitants se mettent au travail et débutent par le creusement des fondations, la démolition d'un gros rocher et la construction de la nef.

Le 11 octobre 1665 :
— Premier marché passé pour la construction du chœur, de deux chapelles, de la sacristie et de la tour servant de fond de chapelle.

— Un deuxième marché prévoit la construction de la tour avec fourniture du matériel.

— Un troisième marché passé avec les charpentiers du Tholy pour la couverture du chœur et des chapelles, la confection des essis, (Bardeaux de bois) des portes et du plancher de la sacristie.

En Avril 1684 :
— Dotation de trois cloches.

En 1710 :
— Construction des deux nefs latérales de quatre mètres de largeur et de dix sept mètres de longueur.

Le 7 décembre 1730 :
— Incendie de l'église entre neuf heures et dix heures du soir. Il ne reste que les murailles, la voûte du chœur et la tour endommagée. La reconstruction est entreprise peu de temps après avoir collecté de nouveaux fonds.

En 1735 :
— Confection d'un orgue par les Frères Babot de Saint-Amé.

En 1740 :
— Exhaussement de la tour et pose du dôme du clocher.

En 1780 :
— Deuxième agrandissement de onze mètres de la nef jugée insuffisante.

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Le 13 décembre 1793 :
— Descente puis livraison des cloches aux révolutionnaires.

_Le 4 décembre 1802 :
— Bénédiction des trois nouvelles cloches.

En 1833 :
— Pose de la première horloge.

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En Octobre 1944 :
— L'église reçoit quantité d'obus et subit de gros dégâts : Le dôme du clocher, la toiture, les vitraux, et, à l'intérieur, le chemin de croix, l'orgue, les bancs... sont anéantis.

En 1945 :
— Démolition du dôme, couverture provisoire du clocher en tôle galvanisée.

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En 1950 :
— Reconstruction du dôme, couverture en ardoise.

En 1951 :
— Suppression du clocheton situé au-dessus de l'entrée principale et de l'orgue.

En 1947, 1948 et 1953 :
— La fabrication et la pose des nouveaux vitraux sont confiées à M. Gabriel LOIRE de Leves, de même que le Chemin de Croix.

Le 21 septembre 1958 :
— Inauguration et bénédiction de l'orgue et des vitraux par Monseigneur NOEL, Vicaire Général.

En 1969 :
— Remplacement de la couverture d'ardoise par une couverture en cuivre sur le clocher.

En 1980 :
— Relevage de l'orgue (nettoyage de toutes les pièces).

en 1992 :
— Restauration de la charpente et couverture
— Remise à neuf installation électrique
— Réfection peintures intérieures

en 2006 :
— Restauration et consolidation du beffroi.

En 2011 :
— Restauration complète de l'orgue qui compte 11 jeux de 56 tuyaux, soit 616 qui constitue le buffet. Révision complète de la mécanique.

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LA CHAPELLE NOTRE DAME DU THOLY

La chapelle a été érigée en reconnaissance à la Vierge pour la protection

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accordée aux habitants lors de la retraite allemande et de la libération de 1944. Le 10 septembre 1944, devant la menace du conflit qui se rapprochait, les paroissiens firent la promesse de « vivre plus chrétiennement » et « dans la mesure où chaque famille se reconnaitrait protégée, celle-ci verserait une offrande destinée à élever à la Vierge un monument qui deviendrait le centre d’un pèlerinage qui aurait lieu chaque année en la fête de la Nativité ». Cette promesse sera faite officiellement à la messe du 17 septembre 1944.

A partir du 20 septembre, le pays se trouve sous les feux croisés des Américains, des Français et des Allemands. La population vivra des moments difficiles (installation dans les caves…). Le 21 octobre, les Allemands expulsent la population. C’est l’exode dans la neige, le danger des mines, des mitraillages, des tirs d’obus. C’est seulement les 14 et 15 novembre que le Tholy est enfin libéré.

Malgré les souffrances endurées, la population s’acquitta de son vœu. Une souscription fut ouverte. Au cours de l’année 1945, les dons arrivèrent de partout. Ce fut un grand élan de solidarité. Sans relâche, l’abbé Hubert JOLY, curé du Tholy, sut relancer ses amis, ses connaissances, les administrations, les paroisses qui avaient été épargnées. Au mois de mars 1946, la souscription s’élevait à 157.910 Frs.

Le terrain fut offert par une famille : un emplacement de tout premier ordre offrant un panorama sur toute la vallée. L’architecte proposait une construction carrée, classique, mais l’abbé JOLY voulait une réplique de la chapelle ronde située à Mattaincourt, dédiée à St Pierre Fourrier, fondateur de la paroisse. Elle ressemblerait à une tour, évoquant quelques litanies de la Vierge Marie « tour d’ivoire, tour de David… »
Une tour en granit que serait surmontée d’un clocher conique, recouvert d’essis que chaque famille fabriquerait.

On est en 1946 : aucune machine. Il est prévu que les cultivateurs avec leur

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attelage assureront le transport des matériaux ; d’autres personnes offriront la charpente ou uniront bénévolement leurs efforts pour les finitions de terrassement et la mise en place de la clôture. La maçonnerie est confiée à Marcel ZONCA et à Pierre MORINI ; la charpente du clocher (9m de haut) sera réalisée par M. FLIELLER avec deux tâcherons, les frères FRANOIS. Pour la construction, il faudra 10.000 essis rendus étanches par imprégnation d’huile.

La réalisation de la statue de la Vierge Marie est confiée à Melle PARISSE, une

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artiste du Val d’Ajol : « Ce ne sera pas une copie, mais une Madone bien à nous, Notre-Dame du Tholy ». La statue mesurera 1.60m. Elle sera un amalgame de pierre blanche naturelle et de ciment. Elle sera offerte par une famille qui a voulu garder l’anonymat.
Cette statue sera prête pour le 15 août de cette année 1946 : elle prendra place à l’église et c’est M. l’abbé ADAM, ancien curé du Tholy, qui la dévoilera et la bénira.
Parallèlement l’autel se construit. Il sera constitué par un soubassement en granit du pays. Cinq colonnes en granit rose serviront de base à la table d’autel qui mesurera 2.80m. Celle-ci d’une seule pièce sera de teinte feuille morte.
Le socle de la statue qui, elle, pèse 500 kg, sera à 2 m du sol pour donner à la Vierge sa vraie physionomie. Au mois d’août 1946, la charpente est montée. Il reste à terminer le crépissage intérieur, extérieur, les escaliers d’accès et le terrassement définitif.

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La bénédiction à lieu le 22 septembre 1946 par Mgr BLANCHET, en présence des abbés ADAM, BOGARD, MUNIER et d’une grande foule de paroissiens du Tholy et de fidèles venus de très loin, désirant tous manifester leur reconnaissance à la Vierge.

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Accès : Entrer dans le village, passer devant l’église, puis les écoles, la chapelle est à 100m plus haut à gauche.

Description : Construction circulaire de 4 m de diamètre environ à toiture conique primitivement en essis, actuellement en ardoises, croix en tubes ; porte en fer forgé à 2 battants, 2 fenêtres avec vitraux ; toutes les trois en plein cintre avec encadrement en granit. Autel en granit clair poli reposant sur 5 piliers tournés de teinte plus soutenue. Vierge en pierre sculptée par Melle Parisse.

Notice rédigée par M. l’abbé VOINSON à partir des notes manuscrites communiquées par Melle Micheline HATTON, extraites du bulletin « Le Cafranc » édité par M. l’Abbé Hubert JOLY, curé du Tholy de 1943 à 1956.

On se référera également à : Michel GASPARD, Le Tholy au flanc de la côte, Remiremont, G. Louis 1993, pp 49-50. Les Chapelles du pays de Remiremont, Revue de la Société d’Histoire Locale de Remiremont et de sa région, n°13, 1996, PP 115-116.

Bernard PERRIN, Chapelles des Vosges, Nancy, Christmann, 1998, p. 187.


Voici en PDF des anciennes revues paroissiales du Tholy

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Bulletin paroissial de mai 1937 logo suite bulletin paroissial de mai 1937 logo logo

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Xonrupt

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ÉGLISE SAINTE-BERNADETTE DE XONRUPT

L'église a été inaugurée le 17 juin 1934.

La construction de l'église a été rendue possible grâce à l'abbé Edmond Viard (1903-1995) , premier curé de Xonrupt et aux paroissiens, à leur participation financière ainsi qu'à celle de nombreux donateurs. La paroisse de Xonrupt a été érigée officiellement le 13 juillet 1934.

L'architecte qui a conçu les plans de l'église est Charles Gillet de Gérardmer.
L'abbé Viard, « curé constructeur» est décédé en 1995 et est inhumé dans l'église.

Le Chœur :

Le chœur a été conçu par l'artiste Pierre-Dié Mallet, peintre, sculpteur et imagier (1895 - 1976).

1. Le Haut Relief :

L'ensemble de l'autel est dominé par un retable monumental. La Vierge Marie apparaît à Bernadette à Lourdes. 1858 : date des apparitions. 1933 : canonisation de Bernadette à Rome. Sainte Bernadette devient patronne de l'église de Xonrupt. . .
La Vierge vient de répondre sans doute à sainte Bernadette: « Je suis l'Immaculée Conception.» Bernadette est là, tenant son cierge en mains et son chapelet. Dans le fond: le château de Lourdes.
Sur la droite, un petit ange tient les dernières paroles de saint Pierre Fourier rédigées en latin: « Nous avons une bonne souveraine ».
On peut lire l'inscription : « 0 Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous » et deux inscriptions rédigées en latin qui signifient : « A Dieu seul honneur et gloire » et « En l'honneur de la Bienheureuse Vierge Marie et de sainte Marie-Bernard ».

De part et d'autre de la sculpture et de la peinture de «l'Apparition de la Vierge », on peut voir des « médaillons » (œuvre de Pierre-Dié Mallet), représentant saint Bernard et saint Pierre Fourier.
Saint Bernard. Patron de sainte Bernadette. Il tient entre ses mains son fameux livre: « De Marie on ne parlera jamais assez» : 12e siècle.
Saint Pierre Fourier (l7ème siècle) : En-.pleine épidémie de peste, il recommande à-ses-paroissiens.de garder sur leur cœur ces mots qu'il nous rappelle ici : « Marie a été conçue sans péché ». Au moment où il meurt, quelqu'un se penche sur lui : « Ayez confiance nous avons un bon Maître ». « Nous avons une bonne souveraine », dit-il dans son dernier souffle (1640).

Les blasons :

  • Le blason de Pie IX, en dessous de 1858, pape du dogme de l'Immaculée- Conception (1854).
  • Le blason de Pie XI, pape de la canonisation de sainte Bernadette.
  • Le blason de saint Pierre Fourier (en dessous de 1933).
  • Le blason de Mgr Marmottin, évêque de Saint-Dié en 1933 qui permit la création de la nouvelle paroisse de Xonrupt.

Les petites enluminures ovales qui se superposent sur les deux côtés du retable, sont inspirées des litanies de la sainte Vierge, d'après un vieux missel de la cathédrale de Toul. Les litanies sont rédigées en latin.

2. L’autel :

L'autel est de granit. Le tombeau où repose la statue de Bernadette est la copie du corps de Bernadette à Nevers.
La porte du tabernacle, en bronze doré, réalisée par Drioton, comme toute la garniture de l'autel, rappelle que le cerf fait partie du blason de Gérardmer.
Dans la partie supérieure de la porte sont inscrits en demi-cintre, des mots en latin qui signifient: « En vérité tu es un Dieu caché, Dieu sauveur Emmanuel ».
Et puis l'alpha et l'oméga, (mots grecs) et l'insigne du Christ (le rau et le ki) forment, de leurs quatre lettres, le mot « Arkô » : « Je commence» (naissance éternelle de Dieu) ou « je commande ».
Une autre inscription rédigée en latin : « De même que le cerf désire les sources vives, ainsi mon âme a soif de toi, mon Dieu ».
Auprès du cerf - en perspective - remarquez les sapins des Vosges, la fougère et la jonquille d'or.

3. Les autels latéraux. les statues et les médaillons :

L'autel de saint Joseph ouvrier (œuvre du sculpteur Serraz). Au-dessus de ce autel : un médaillon représente saint Gérard, évêque de Toul (962). Il est représenté ici, portant, dans un reliquaire, la pointe d'un des clous du Seigneur. Saint Gérard avait, en effet, obtenu, pour sa cathédrale, cette précieuse relique.

L'autel de saint Florent, patron de Longemer. La statue est la reproduction de la statuette de la chapelle Saint-¬Florent de Longemer. Au-dessus de l'autel, le médaillon de saint Barthélemy, apôtre et martyr, d'après la statue de la chapelle Saint-Florent de Longemer.

L'ermite Bilon. Au-dessus de la tribune. Ce relief reproduit le tableau de la chapelle Saint-Florent de Longemer.

4. Les vitraux :

Réalisés par les ateliers « Benoît », Maîtres verriers.
Au chœur : Deux vitraux :
— La douceur et l'immolation, symbolisées par l'Agneau pascal.
— La pureté, symbolisée par deux colombes s'abreuvant au calice.

Les vitraux de la nef. Montez jusqu'aux marches du chœur. A main droite, le premier vitrail. Descendez pour la suite, jusqu'au seuil de l'église, puis remontez l'allée du côté gauche :

  1. Bernadette est partie avec sa sœur Marie et Jeanne Abadie ramasser le bois mort.
  2. Le miracle de la source.
  3. Les foules à Lourdes. La procession du Saint Sacrement. Bernadette s'arrache à la gloire dont on risque de l'entourer.
  4. Elle se réfugie au couvent. Elle soigne une religieuse, malade.
  5. Bernadette meurt dans la petite infirmerie du couvent de Saint-Gildard, à Nevers.
  6. Marie l'accueille au ciel. « Je ne vous promets pas le bonheur en ce monde, mais dans l'autre. »

Les autres vitraux :
Au-dessus de la porte latérale: un « M » (Marie) formé de deux « S» qui se regardent (hommage à Saint Sulpice).
En face: Un grand vitrail harmonisant ses couleurs avec celles de l'ensemble. Dans une couronne de roses : les initiales de Bernadette (en religion: Sœur Marie-Bernard).
Du chœur: Admirez les vitraux de la tribune. Vous serez attirés aussi par les feux violets, rouges, dont s'embrase la chapelle des Âmes du purgatoire, au bas des escaliers qui accèdent à la tribune. Les noms des victimes des deux guerres sont gravés sur deux vitraux. Le vitrail des fonts baptismaux rappelle le baptême de Jésus.

5. Les fonts baptismaux :

Les degrés qui descendent aux fonts baptismaux rappellent l'époque où les futurs baptisés descendaient dans la piscine pour y recevoir le baptême par immersion. Le symbolisme demeure. Ensevelis avec le Christ, nous ressuscitons, avec Lui, à la Vie nouvelle.

6. Les orgues :

Inauguration: 26 septembre 1943. Réalisées par Jacquot- Lavergne. Le choix des jeux est dû à Dupré. 12 jeux réels. Deux claviers manuels de 61 notes. Un pédalier de 32 notes.

7. Les cloches :

Réalisées par la Maison « Paccard ». Electrification: Maison Gény en 1943.

Bénédiction des cloches: le 28 juin 1936 par Mgr Marmottin. Elles ont sonné pour la première fois, le 4 juillet 1936, à 20 heures.

  • - Cloche « Louis de Gonzague)) : « Mi ». En bronze. 1040 kilos. Mission: faire monter vers Dieu la prière des hommes. Effigies: Le Christ en croix; saint Louis de Gonzague; saint Gérard ; saint Barthélemy.
  • - Cloche « Max Monique » : Fa dièse. En bronze : 740 kilos. Mission: célébrer Notre-Dame de Lourdes. Effigies : Le Christ en croix ; Notre-Dame de Lourdes ; sainte Monique ; l'Ermite Bilon.
  • - Cloche « Jeanne » : Sol dièse. En bronze. 250 kilos. Mission : Hommage à sainte Bernadette. Effigies : Le Christ en croix ; sainte Jeanne d'Arc ; sainte Bernadette ; saint Florent.
    Les inscriptions gravées sur les cloches rappellent aussi les noms des autorités religieuses et civiles de l'époque et les noms des parrains et marraines.

8. La tombe de l'abbé Viard :

Au pied de la chaire la tombe de M. l'abbé Viard, (1903-1995), curé fondateur de la paroisse de Xonrupt¬-Longemer. On relève cette inscription: « Mes paroissiens bien-aimés, je vous en supplie, sanctifiez le jour du Seigneur. »
M. l'abbé Cotty (1916-1993) qui lui a succédé repose dans le cimetière communal.




«Extrait de l'introduction du livre de Daniel Voinson (Curé de la Paroisse Saint-Gérard-de-la-Vallée-des-Lacs), écrit à l’occasion de la fête à Xonrupt le 18 octobre 2009 pour les 75 ans de la construction de l’église en lien avec les 90 ans de la commune»

L'existence de la commune de Xonrupt, créée en 1919, avait fait de ce petit pays de montagne, un coin de terre « déjà très unifié », possédant sa mairie, son école, son cimetière.

Et cependant il manquait quelque chose à cette commune : ce que son futur curé appellera « l'unité surnaturelle ». Une « unité» ne pouvant naître et se développer qu'au sein d'une paroisse avec l'église comme lieu de ressourcement et de célébration.

Depuis le début de son ministère à Gérardmer, Edmond Viard a la ferme conviction que « rien de très profond » ne pourra se faire dans la section de Xonrupt-Longemer dont il a la charge, sans l'existence d'une église. Il aime cette section, qui lui paraît «déshéritée», parce qu'éloignée du centre de Gérardmer.

Pendant ses trois années de vicariat à Gérardmer, Edmond Viard va donc « s'exercer à devenir curé ». Pasteur et « curé constructeur ».

Ce projet de construction d'abord d'une chapelle puis d'une église n'était pas nouveau. Des conseillers municipaux de Xonrupt l'avaient déjà évoqué. En 1927, une «Association de l'église» était née, mais semblait en sommeil. Au cours de son vicariat, Edmond Viard y adhère et va la rendre plus active.

Un comité d'érection de l'église se constitue prenant les initiatives nécessaires pour faire aboutir le projet de construction.
Il faut mobiliser la population et obtenir l'avis favorable des autorités diocésaines. L'évêque de Saint-Dié finira par donner son acquiescement.

En revanche, une forte réserve sur le projet sera émise par Alphonse Gilbert, curé de Gérardmer, dont Edmond Viard est l'un des vicaires.

L'opiniâtreté d'Edmond Viard et les nombreuses démarches des membres de l'« Association de l'église» permettront finalement la réalisation du projet. Un bulletin paroissial paraîtra, informant les lecteurs de l'avancée des travaux, et publiera régulièrement les noms des donateurs et des bienfaiteurs versant des fonds.
Il y sera ensuite fait mention des grandes dates de la construction, de la bénédiction de l'église, des fêtes liturgiques, de l'histoire du presbytère (« un véritable roman ») et du bâtiment 'Saint - Jean¬Marie Vianney. L'ensemble des bâtiments formant, selon les termes de l'abbé Viard, la «Cité paroissiale ».

L'histoire de cette « Cité » devrait être complétée par celle des « Sapins de Retournemer » et celle du « Foyer Saint-Jean-Marie Vianney », surtout à partir de 1966, au moment où Edmond Viard renonce à la charge de curé de Xonrupt, pour se consacrer pleinement à l'accueil des enfants en vacances et des jeunes en difficulté.

François Cotty, successeur d'Edmond Viard, apportera un souffle nouveau dans la vie paroissiale. Beaucoup garderont de lui le souvenir d'un prêtre ouvert à tous, proche de tous, ayant une attention particulière pour les pauvres, les personnes handicapées.

Les prêtres de Gérardmer prendront ensuite la relève.

Soixante-quinze ans après l'érection de la paroisse de Xonrupt et la nomination d'Edmond Viard comme premier curé, les paroissiens de Xonrupt sont heureux en ce mois d'octobre 2009 de fêter cet anniversaire en même temps que le quatre-vingt-dixième anniversaire de la naissance de la commune.

Ce double anniversaire permettra de mettre en perspective les grands moments de l'histoire locale avec une attention particulière à l'église, une « parole de pierre ». Une parole qui s'ajoute aussi à celle qu'exprime à sa manière la chapelle Saint-Florent de Longemer située dans ce qu'on appelle volontiers « le berceau de la vie religieuse de la Vallée des Lacs ».

Ces édifices religieux constituent un patrimoine dont nous sommes les héritiers. Un patrimoine qu'il convient de sauvegarder, d'entretenir : la commune qui en est désormais propriétaire s'y emploie activement.

Outre leur valeur patrimoniale, ces édifices sont aussi des bâtiments porteurs de sens, avec une dimension symbolique forte : Dieu est présent dans la cité.

Ils interpellent à leur façon le passant et le visiteur : où en es-tu par rapport à la question de Dieu ? Et en contemplant l'architecture, les fresques, la statuaire, les vitraux de nos églises, bien des personnes se laissent enseigner par la beauté d'une œuvre d'art qui dit à la fois l'homme et la présence divine.

Puissent aussi ces édifices qui sont d'abord des lieux de prière et de célébration, ne pas rester des lieux clos et inaccessibles, et devenir des lieux de rencontre, de dialogue, de relation.
Toute une pastorale de l'accueil est à développer.

«Dieu est une rencontre et la suprême grâce est de faire cette rencontre. Aucune formule religieuse ne sert à rien, s’il n'est pas devenu à l'âme une présence réelle.» (Maurice Zundel).

Circuit des Chapelles

Comme chaque année et dans le cadre de l’accueil des touristes, la paroisse organise durant les mois de Juillet - Août la visite des chapelles aux alentours et dans Gérardmer. Vous pouvez découvrir des bâtiments érigés au cours des siècles, témoignant de la foi de nos anciens.
Ce sont :

  1. ) La chapelle Saint-Florent à Xonrupt-Longemer
  2. ) La chapelle Sainte-Anne à Martimpré
  3. ) La chapelle Saint-Étienne à Kichompré
  4. ) La chapelle Saint-Jacques à Kichompré
  5. ) La chapelle de la Trinité à Gérardmer
  6. ) La Chapelle Notre Dame du Calvaire à Gérardmer
  7. ) La chapelle Notre Dame de la Creuse à Gérardmer

Toutes situées dans des sites remarquables que vous pourrez visiter et apprécier lors d’un circuit d’environ 10 km, avec un guide :
Rendez-vous à 14 h 30 sur la Place du 22 octobre 1919 - Chalet de Tourisme - Xonrupt-Longemer
Ces visites sont gratuites, durent environ 3 h. Chaque participant devra se déplacer dans son propre véhicule.
Nous pensons que chacun pourra, au cours de cette promenade, mieux percevoir l’histoire religieuse de notre ville et en même temps découvrir les différents styles de ces édifices, construits au cours des siècles précédents.

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