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Les Français se sont passionnés pour l'élection présidentielle américaine : avalanche de reportages, portraits, commentaires et tables rondes. On aurait pu croire à l'élection du président des États-Unis d'Europe. Il serait souhaitable que les élections au Parlement Européen suscitent autant d'intérêt.
C'est pourtant un nouveau départ : on vote dans les 27 pays pour la première fois et on peut espérer être demain le cadre du traité de Lisbonne, qui apporte une nouvelle gouvernance. Il est plus que temps, car le monde évolue à grande vitesse.

Nos choix engagent l'avenir. Mais nous risquons de ne pas voir plus loin que le bout de notre hexagone et de replonger dans les débats franco-français. Ne régressons pas dans l'individualisme national.
Il est vrai que l'Union Européenne est devenue pour nous une lointaine planète inconnue ; voilà pourquoi nous avons fait ce numéro de “Relations”
Il saute aux yeux que chaque pays d'Europe isolé est aujourd'hui trop petit pour avoir un poids décisif au milieu des pays mastodontes de demain. Les pionniers fondateurs avaient su donner du souffle et un objectif mobilisateur : créer une fraternité d'entraide entre peuples et donner force à la paix.

Notre monde menaçant, bourré de tensions, a besoin de l'Europe pour progresser vers plus de solidarité et de justice entre nations.
L'Union Européenne est un exemple unique d'unité entre peuples par négociation, non par violence, et d'efforts pour progresser ensemble dans un esprit démocratique et solidaire. Cette démarche exigeante vaut mieux que la guerre, la domination ou la concurrence au couteau.
Ceux qui veulent la paix et la fraternité entre peuples peuvent dans cette élection y apporter leur soutien par le vote.

Abbé Paul Thiriet

La cérémonie d’inauguration du Grand Orgue de la Cathédrale aura lieu dimanche 28 juin au cours d’une messe solennelle présidée par notre évêque qui procédera au cours de cette célébration au rituel de la bénédiction de l’orgue.

Après une lecture biblique et le chant d’un psaume, suivront des invocations faites à l’orgue et la prière de bénédiction.
Pour intégrer l’instrument au ministère liturgique qu’il aura à accomplir, le célébrant l’invoquera par huit fois : « Éveille-toi orgue, instrument sacré »
en indiquant la diversité de ses fonctions :

- Louer le Père, le Fils et l’Esprit ;
- Honorer la Vierge Marie ;
- Participer à l’action de grâce (Eucharistie) et à la supplication des fidèles ;
- Apporter le réconfort à ceux qui sont dans la peine ;
- Soutenir la prière.

L’après-midi à 15h, un concert gratuit, assuré par les organistes, messieurs Jean-Pierre LECAUDEY et Frédéric MAYEUR, sera donné en la Cathédrale.

Ainsi ce point d’orgue de la reconstruction de la Cathédrale détruite en 1944 en marquera aussi le point final pour la plus grande satisfaction des déodatiens et de tous les chrétiens de notre diocèse.

(c) Jean-Louis Mallaisé

Les 2 et 3 mai derniers, une centaine de personnes, laïques et religieuses, ont fêté Jean-Martin Moyë décédé le 4 mai 1793 à Trèves, en Allemagne, où il s'était réfugié au temps de la Révolution Française.

Durant ce premier week-end de mai, les participants ont vécu une rencontre d'hommes et de femmes « acteurs de Fraternité et d'Humanité, témoins du Christ Ressuscité, aux chemins de tous les jours... ».
Après avoir rappelé le temps des Commencements de la Congrégation des Sœurs de la Providence en relatant notamment la vie et l'œuvre de Jean-Martin Moyë et l'ouverture de la première école à Saint-Hubert, non loin de Metz, avec sœur Marguerite Lecomte, les témoins d'aujourd'hui sont intervenus afin de partager le vécu et le ressent des différentes missions :

- Jeannine Fournier, qui se dévoue aujourd'hui pour plus de justice ;
- André Joly, qui dirige un lieu d'accueil et de vie pour jeunes en difficulté ;
- Astrid Radisson, aumônier catholique en établissement de long séjour à Nancy ;
- Cécile Meriaux, qui vient de passer 2 ans au Pérou auprès d'enfants malades du SIDA ;
- Des résidents de la maison de retraite Saint-Jean : leur vécu de leur mission ;
- Sœur Anne-Marie Abel, qui a eu le joie de vivre quelques jours au Viet-Nam pour un travail historique et qui a rencontré de formidables témoins de foi.

Le week-end fut très riche et a fortement interpellé les participants. Ils ont pu partager sur leurs missions, celles qu'ils vivent aujourd'hui depuis leurs différents lieux de vie.

Les sœurs de la Providence sont particulièrement reconnaissantes à tous ceux qui se sont investis à la réussite de ce temps-fort, de témoignages et de prière

propos de Sœur Saint-Régis, sœur de la Providence de Portieux

Sept établissements d’enseignement catholique portant le nom de la sainte vosgienne se sont donné rendez-vous ce mercredi 6 mai à Domrémy afin de réfléchir sur la personnalité de Jeanne d’Arc tant sur le plan humain, historique que religieux. Bilan de ce temps d’échange, de jeu et d’approfondissement des recherches en vue de la concrétisation de leur travail.

Partis sous la pluie, c'est finalement le soleil qui accompagne à Domrémy les 78 élèves des établissements catholiques d'enseignement des Vosges, leurs chefs d'établissement et professeurs. En effet, le centième anniversaire de la béatification de Jeanne d'Arc donne l'occasion à ces jeunes d'approfondir leurs connaissances de celle qui a prêté son nom à leur école.
Ainsi la découverte du village a permis d'affiner certains points. Tout d'abord, la visite de la maison natale de Jeanne, guidée par Magali Delavenne du Conseil Général et ses collaboratrices, dessine le contexte historique, géographique et politique de l'époque. Le rôle de la famille de Jeanne, notamment celui de son père et de ses frères, dans ses choix et sa détermination à mener ces derniers à bien est mis en exergue durant la visite. Par la visite du village, de l'église et de la basilique, l'abbé Lambert, recteur, fait ensuite toucher du doigt l'impact de la foi, depuis son plus jeune âge, sur celle qui allait devenir sainte.
L'exposition de Magali Delavenne fait ensuite le lien entre les différents rôles endossés simultanément par Jeanne : chef de guerre, femme politique et femme de foi. Elle souligne alors le paradoxe de cette même Église qui condamna Jeanne pour hérésie, sorcellerie, parjure et relapse, et fit ensuite, malgré tout, la demande de sa réhabilitation. La difficile situation politique de l'époque, où la séparation de l'Église et de l'État était effective depuis peu, est illustrée dans l'excellent diaporama vu a l'auditorium. Vaste sujet de réflexion, notamment pour les lycéens.

Une expérience à travailler

Dans la salle Saint Michel, les élèves proposent à leurs camarades les différents travaux réalisés en amont de cette journée. Trois thèmes étaient proposés en fonction du niveau scolaire des jeunes. Pour les écoliers, l'étude portait sur l'enfance de Jeanne et son image à travers l'iconographie et la cinématographie. Les collégiens se sont attachés à l'image de la Sainte par rapport à la Grande Guerre de 1914 – 1918. Enfin, les lycéens ont étudié Jeanne et son engagement.
Huit productions sont présentées sous forme d'exposition, de sketch et d'exposé oral où le travail accompli par les jeunes et leurs enseignants a pu être largement mesuré.
Une journée profitable à chacun et qui laisse sur toutes les lèvres ces questions surgies lors de la contemplation du paysage face à la basilique : Comment une jeune fille, à peu près de notre âge, a-t-elle pu réaliser de telles prouesses ? Serions-nous capable d'en faire autant ?

Seul prêtre à assumer la lourde tâche de responsable de la grande paroisse Saint-Martin de la Forêt qui regroupe 19 communes, l’abbé Pierre Didelot a vu son apostolat s’interrompre brutalement il y a un an.

Il nous a en effet quittés au matin du dimanche 27 avril 2008. Cette disparition soudaine a laissé désemparée toute cette communauté rurale à laquelle il était très attaché puisqu’il y était installé depuis 34 ans.
Un anniversaire émouvant a donc rassemblé dimanche matin une foule extrêmement importante pour un hommage à la fois religieux et civil auquel ont participé des fidèles de tous les villages concernés, la famille du défunt bien sûr, et plusieurs délégations : AFN du canton de Darney, sapeurspompiers des centres d’Escles et de Lerrain, aux côtés du conseiller général Yannick Dars, de la municipalité d’Escles et d’élus du secteur.

La plaque en hommage à l’abbé Didelot a été dévoilée par les personnalités présentes devant une foule touchée par cette attention.

C’est le vicaire général du diocèse, Claude Durupt, qui a célébré l’office dans l’église avec la chorale interparoissiale. Au cours de son homélie, l’officiant a rappelé le vide profond ressenti par tous et loué les qualités et valeurs de ce pasteur dévoué et chaleureux. “Ce fut l’illustration parfaite du bon pasteur de l’Évangile, pratiquant le don de soi, la disponibilité et une exigence quotidienne envers tous ceux qu’il a côtoyés dans tous les milieux (paroissiaux, associatifs et caritatifs). Il a renoncé à ses intérêts personnels et à sa tranquillité pour aider et soulager. Ce fut un rassembleur et, après lui, heureusement, une équipe a pris le relais pour continuer ce qu’il avait entrepris.”
À la fin de la messe, l’un des frères de l’abbé a évoqué les souvenirs marquants dans la vie du disparu et les problèmes de santé qui l’ont poursuivi sans cesse. La foule s’est rassemblée ensuite sur la place de l’église où le maire Jean-Marie Riat a insisté sur le souci de l’abbé d’être proche de tous les habitants, accordant la même attention à chacun, participant aux interventions du centre d’action sociale.

Le maire d’Escles a fait l’éloge de cette figure bien connue et appréciée sur la place de l’église qui porte désormais son nom.

On ne peut oublier sa bonne humeur au sein des assemblées et commémorations, sa grande ouverture d’esprit, son sens profond de l’humain : “Homme de conviction, il a su aussi manifester sa révolte contre des excès flagrants et il s’est toujours attaché à défendre les valeurs fondamentales.” Avec les personnalités présentes, le maire a dévoilé sur le mur de l’église la plaque “place Abbé Pierre-Didelot” qui ancre le souvenir très fort de l’action que celui-ci a menée dans la commune. Évoquant le sentiment d’émotion qui a touché toute l’assemblée, le conseiller général a précisé que l’abbé a toujours eu la capacité de parler à tous en chrétien “avec cet esprit de tolérance qui devient rare de nos jours !”
L’abbé Didelot a bien mérité une telle cérémonie au sein de sa grande paroisse, disparaissant quelques jours avant de célébrer ses 50 années de sacerdoce…

André Poirot

La période estivale est souvent synonyme de changement de rythme. La basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt l'adopte.

Les rendez-vous du 5 juillet au 6 septembre 2009

Les dimanches
10h30 : messe
18h30 : vêpres

Les lundis
18h10 : vêpres
18h30 : messe

Les mercredis
17h30 : adoration
18h30 : messe

Renseignements :

Rectorat de la Basilique
4, Place du Centre
88 500 MATTAINCOURT
Tel : XX.XX.XX.XX.XX

Musée Saint-Pierre Fourier
Place Chanoine Marchal
88 500 MATTAINCOURT
Tel : XX.XX.XX.XX.XX