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Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, est rentré d'un pèlerinage en Terre sainte dans la nuit de mercredi à jeudi. Son périple l'a conduit avec 45 fidèles dans le désert, mais aussi à Qumram, Jéricho, au bord du lac de Tibériade, à Nazareth, Bethléem et enfin Jérusalem.
- Qu'est ce qui vous a le plus marqué sur place ?
— La complexité des choses. C'est pourquoi, je préfère rester modeste dans mes impressions. L'un de nos guides nous a dit que nous étions « cartésiens », toujours à vouloir comprendre. Toutefois, l'érosion du nombre de chrétiens suscite un peu d'inquiétude en Palestine. Dans ce contexte, le voyage du pape est un signe d'espérance.
- Les chrétiens de Palestine craignent une récupération de ce voyage par Israël. Qu'en pensez-vous ?
— A Nazareth, par exemple, il existe une coexistence simple entre les gens de la base. Mais c'est vrai que les chrétiens sont pris entre deux feux. Et en Palestine, la montée de l'islamisme est une autre inquiétude. Côté israélien, les gens sont évidemment contents d'accueillir le pape. Différentes lectures seront faites de ce voyage. Ce qui compte, c'est ce qui se passera après cette visite pour ceux qui vivent là-bas.
- Comment préserver, à Jérusalem, le patrimoine spirituel des trois religions monothéistes ?
— Nous sommes tous des fils d'Abraham, c'est la clé. Pour maintenir cette donnée, heureusement, il y a l'espérance et la confiance. La paix, c'est le don qu'on peut espérer de toute démarche de foi. Dans cette région finalement petite, elle est à construire et à préserver.
Patrick PEROTTO
78 élèves volontaires d’école primaire, de collège, de lycée général, technologique et professionnel ont participé à cette réflexion.
Ils se retrouvent mercredi 6 mai 2009 à Domrémy pour un temps d’échange, de jeu et d’approfondissement de leurs recherches en vue de la concrétisation de leur travail.
Au programme :
10h30 : Arrivée des bus
10h30/12h30 : Visite du centre du village organisée par le Conseil Général des Vosges
12h30/13h00 : Spectacle par les élèves de l’école primaire de Neufchâteau
13h00/13h30 : Repas tiré des sacs
13h30/14h00 : Jeu de l’oie sur la vie de Jeanne (conçu par les élèves de l’école de Rambervillers)
14h00/16h00 : Visite et expositions
- Visite de la Basilique
- Exposition de tableaux par le Collège de Rambervillers
- Exposition par les élèves du Collège de Bruyères
- Exposition par les élèves de 3ème de Neufchâteau
16h00 : Départ
Détails des six projets présentés lors de la rencontre à Domrémy :
1. Rambervillers : école primaire Jeu de l’oie à partir de la vie de Jeanne d’Arc 13h30 à 14h00 - Salle St Michel/Basilique
2. Rambervillers : collège A partir de 12 tableaux réalisés en 3D (3 Dimensions) par un professeur d’Histoire-géographie, les collégiens proposent une interprétation des œuvres. L’après-midi - Salle St Michel/Basilique
3. Bruyères : collège Présentation d’une exposition L’après-midi - Salle St Michel à la Basilique
4. Neufchâteau : école primaire Rétrospective paysanne de la vie de Jeanne 12h30 à 13h00 - Salle St Michel/Basilique
5. Neufchâteau : Collège et lycée professionnel Avec leur enseignant d’Arts plastiques, les collégiens et lycéens ont travaillé l’iconographie et la cinématographie de la sainte en vue de la production d’une représentation propre aux élèves. A terme, cette œuvre aura une place pérenne au sein de l’établissement néocastrien L’après-midi - Salle St Michel/Basilique
6. Remiremont : Lycée général et technologique et Lycée professionnel L’engagement politique de Jeanne présenté dans un diaporama (en cours d’élaboration) pour éveiller à la prise de responsabilité. L’après-midi - Salle St Michel/Basilique
Contact presse :
Madame Anne-Marie Deroche
Direction Enseignement Catholique des Vosges
16 rue de la préfecture
88000 Épinal
secrétariat : XX.XX.XX.XX.XX
Avec enthousiasme, ils ont participé à la vente de petits pains et n'ont pas hésité à se rencontrer plusieurs après-midi afin de confectionner des sujets de Pâques. Ils ont ensuite proposé leurs créations aux paroissiens à la sortie des offices. La recette totale de cette vente atteint tout de même 445 euros, qui ont été reversé au Secours Catholique. Si un petit groupe d'enfants a réussi à réunir autant d'argent, pensez à ce que nous pouvons faire tous ensemble ! Merci à tous d'avoir répondu à cet élan de générosité
Bravo les enfants !
De tout temps, l’homme, la tribu, la société, se sont trouvés confrontés au problème souvent difficile à résoudre : le devenir du corps de leurs défunts. Ce fut la Terre et c’est l’inhumation traditionnelle que nous connaissons. Ce fut l’Eau, selon les pratiques encore en vigueur en Océanie ou en Inde. Ce fut l’Air, certaines peuplades laissant leurs morts exposés aux prédateurs. Ce fut le feu : son utilisation dans le domaine funéraire est extrêmement ancienne. En France, la crémation est longtemps restée une pratique marginale. Son développement, commencé dans les années 50, s’est considérablement accéléré depuis que l’Église catholique a adopté en 1963 une position d’ouverture. Aujourd’hui dans les Vosges, près de 40 % des familles choisissent ce mode d’obsèques.
L’association crématiste d’Épinal et des Vosges
Elle œuvre depuis 1988 pour la construction de crématoriums et l’implantation d’espaces cinéraires (columbariums, jardins du souvenir). Le nouvel espace aménagé récemment à Épinal grâce au concours de la municipalité illustre une démarche de prise en compte du souhait des familles dans le respect de la dignité des défunts. Du 21 au 24 mai prochains, le congrès national de la Fédération Française de Crémation, affiliée à l’Union Crématiste Européenne, se tiendra au Palais des Congrès d’Épinal. Il aura pour but de définir de nouvelles orientations pour les associations crématistes fédérées et leurs adhérents.
Contact Association crématiste des Vosges :
Marie-Thérèse TÉNETTE.
7 allée des fleurs
88000 ÉPINAL,
tél. XX.XX.XX.XX.XX
Une permanence est assurée tous les mercredis de 9h~30 à 11h~30 au 7 rue Charlet à Epinal.
Courriel : xxx@xxx.xx
Accompagner et expliquer
L’association vosgienne assure un temps :
— d’écoute et de conseil auprès des familles dans le respect des convictions de chacun.
— d’impulsion auprès des municipalités et de l’association des maires pour développer les espaces funéraires sur le plan départemental.
— d’accompagnement au moment du deuil pour faciliter les démarches auprès des opérateurs funéraires, entre autres.
Que dit la loi ?
Le Parlement français a adopté un nouveau texte de loi en décembre 2008 après plusieurs mois de concertation. Ce texte vise deux objectifs : renforcer les exigences de qualité des professionnels du secteur funéraire et accompagner l’essor de la crémation en comblant certaines lacunes juridiques. Concernant les opérateurs funéraires, le texte prévoit notamment :
— un renforcement des contrôles de qualification,
— le développement de la formation professionnelle,
— l’obligation de se conformer à un modèle national de devis. Concernant la crémation, le texte prévoit :
— l’obligation pour les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de plus de 2000 habitants de créer un site cinéraire.
— l’interdiction de conserver les urnes à domicile (il sera cependant possible de les enterrer dans une propriété privée).
— la possibilité de disperser les cendres dans un "jardin du souvenir", dans un cimetière, ou en pleine nature (sauf sur les voies publiques).
— la possibilité de conserver les cendres dans une urne déposée dans un cimetière ou un site cinéraire spécialisé.
Liturgie et crémation
Sur le plan liturgique, l'incinération a lieu après la célébration des funérailles, puisqu'elle entre dans le cadre du déroulement habituel des funérailles. Mais il reste trois situations sur lesquelles le Rituel des funérailles amène à s'interroger :
1. Présence de l'urne à l'église. Depuis quelque temps apparaît une nouvelle demande : la célébration à l'église avec présence de l'urne, donc après l'incinération. Cette pratique est contraire au déroulement normal du rituel des funérailles : «Normalement, l'incinération doit suivre la célébration à l'église en présence du corps. Ce déroulement traditionnel est tout à fait logique, puisque l'incinération est une pratique destructrice et correspond à l'inhumation». En demandant de suivre le parcours rituel prescrit, l'Église souhaite rendre service aux personnes en deuil, en les aidant à vivre la séparation par des étapes successives : une pédagogie tout à la fois anthropologique et théologique est présente dans le souhait de respecter l'ordre des «stations» préconisées dans le Rituel des funérailles.
2. Temps de prière. L'acte d'incinération dure un certain temps et peut constituer une épreuve très pénible pour l'entourage. Si la famille souhaite qu'une prière ait lieu à cette occasion, en particulier au moment de la réception de l'urne, le Rituel des funérailles offre des propositions.
3. Destination des cendres. Depuis plusieurs années, l’Église catholique attirait l’attention sur le devenir des Cendres à partir des demandes exprimées pour un accompagnement rituel. L'Église catholique demandait que l'urne cinéraire trouve un lieu d'accueil définitif. La loi française va, à présent, dans ce sens également. La partie du Rituel des funérailles, concernant les prières au cimetière, est une référence très utile pour accompagner la déposition de l'urne dans un columbarium ou une tombe.
Propos recueillis par Jean-Louis DIDELOT auprès de l’association crématiste des Vosges
Sources : http://vie-publique.fr (Texte de loi consultable sur : * Loi n°2008-1350 du 19 décembre 2008 http://www.legifrance.gouv.fr ) et
Conférence des Évêques de France
Chère lectrice, cher lecteur, ne vous inquiétez pas, je ne ferai pas de cours ici. Je dirais seulement que tous ces « G » désignent des « Groupes » de pays. Ces pays se retrouvent régulièrement pour défendre leurs intérêts économiques et financiers au niveau mondial et pour coordonner leurs approches (par exemple : le « G7 » pour certains pays riches ou le « G77 » pour des pays pauvres) Ces activités les classent parmi des « groupes d’intérêt » (ou « lobbys » en terme plus à la mode), des groupes qui – mis à part leur travail de coordination – essaient surtout d’influencer la « gouvernance mondiale ». Or cette gouvernance mondiale, la crise actuelle le révèle encore, n’est pas l’affaire d’un gouvernement mondial, et cela pour la simple raison qu’un tel gouvernement n’existe pas. La gouvernance mondiale est aujourd’hui dans la main d’une panoplie d’institutions mondiales hétéroclites (ONU, OMC, FMI, CNUCED, FAO …), entourée des différents « G », qui sont parfois tentés de se prendre eux-mêmes pour des « gouverneurs ».
Et le G 20 ? Il existe - pour compliquer les choses – en deux versions : version A : le G 20 des pays industrialisés et des pays émergeants, créé en 1999, qui s’occupe surtout de l’économie financière mondiale ; et la version B : le G 20 des pays en développement et des pays émergeants, créé en 2003 dans le cadre des négociations mondiales sur le commerce (« économie réelle ») Le « G 20 » récent de Londres représentait la réunion de la version A. Ce groupe s’est donc penché sur l’aspect financier de la crise et a essayé de se mettre d’accord sur des mesures coordonnées et sur de nouvelles règles du jeu.
« Que penser du G 20 ? » peut donc signifier que penser d’une gouvernance mondiale actuelle où un groupe d’intérêt, même important, joue au gouvernement mondial. Cela fait nécessairement des oubliés. Notre pape l’a bien souligné.
« Que penser du G 20 ? » peut être pris aussi comme une question qui vise l’évaluation des décisions prises à Londres. Les critères d’une telle évaluation peuvent être fournis par la politique, par la science économique et par la Doctrine Sociale de notre Église.
« Que penser du G 20 ? » La recherche d’une réponse à cette question peut nous amener finalement à nous demander en qualité de qui nous aimerions bien répondre : consommateur ? salarié ? retraité ? citoyen ? et/ou chrétien ? Chère lectrice, cher lecteur, à vous de trancher et de faire votre choix (de vie ?).
E. Günter Schumacher, Diacre
Une exposition : « Jeanne bienheureuse » Autour du moment central de sa béatification, le 18 avril 1909, l’exposition envisagera l’histoire de la redécouverte de Jeanne d’Arc par les catholiques au cours du XIXe siècle, les arguments et les conditions de son accession au statut de sainte de l’Église catholique et les conséquences, en particulier artistiques, de la mise en place du culte religieux de Jeanne d’Arc au début du XXe siècle.
Centre Visages de Jehanne à Domrémy-la-Pucelle
Du 18 avril au 26 juillet 2009
Plein tarif : 3 €, tarif réduit : 1,50 €,
Tous les jours de 10h à 18h
Renseignements au XX.XX.XX.XX.XX, courriel : xxx@xxx.xx
La piété de Jehanne en son pays natal
Exposition - Ermitage de Bermont à Greux
Du 18 avril au 30 septembre 2009
Entrée libre les 2e et 4e samedis du mois de 14h à17h
Journée d’études : « Jeanne d’Arc : héroïne et/ou sainte ? »
Dans le cadre des Mercredis du Patrimoine organisés avec le Centre départemental de documentation pédagogique des Vosges. Réunis par Philippe Martin, professeur à l’université de Nancy 2, historiens, historiens de l’art et conservateurs interrogeront l’image de Jeanne d’Arc à travers les âges, et jusqu’à nos jours.
Accès libre sur réservation
Renseignements au XX.XX.XX.XX.XX, courriel , site internet : www.vosges.fr
Mercredi 27 mai 2009