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A peu près 350 personnes se sont retrouvées en l'église Saint-Paul à Épinal pour accueillir et écouter Jean-Claude GUILLEBAUD, journaliste et écrivain, au cours d'une conférence-débat.
Il captive son auditoire dès sa première question "qu'est-ce que l'homme ?" en annonçant qu'il vient plutôt partager des questions que d'apporter des réponses.
· Faut-il céder au catastrophisme ?
· peut-on parler clairement de questions compliquées qu'il faudrait abandonner aux spécialistes ?
· ne risque-t-on pas de tomber dans l'obscurantisme ?
En fait ces questions ne sont pas différentes de celles qui se posent à l'homme depuis toujours.
Citant Paul Valéry "tout ce qui est simple est faux et tout ce qui est compliqué est inutilisable" il évoque trois points :
Nous sommes assaillis par un monde qui en train de disparaître et un monde nouveau assez énigmatique. Le monde ancien est rassurant mais nous savons que nous ne pouvons le restaurer. Les solutions sont devant nous.
Tous les jours nous sommes assaillis par de nombreux problèmes : le clonage thérapeutique, la procréation médicalement assistée avec sélection d'embryon, etc.. mais tous ces problèmes nous ramènent à une question simple "comment définit-on un être humain ?" ainsi est-ce qu'un embryon est un être humain ? Est-ce qu'un clone est un être humain ? à partir de quand est-on un homme et non pas un animal ? Ce qui manque à tout le monde aujourd'hui est un cadre conceptuel assez clair qui définisse tous nos repères.
Qu'est-ce qui nous arrive ?
Énormité de ce que nous sommes en train de vivre, un changement tel qu'il ne s'en est produit que 2 ou 3 en 2000 ans. Un changement tel la fin de l'empire romain, la Renaissance après 1000 ans de chrétienté médiévale….
Nous vivons quelque chose de fondamentalement important à l'échelle de notre planète.
Nous sommes à la jointure passionnante et angoissante d'un basculement et nous sommes à tâtons en train de réaliser ce qui nous arrive. Qui peut prétendre détenir la vérité ?
Si nous vivons une mutation importante elle a ses caractéristiques propres :
· les choses vont infiniment plus rapidement que jadis et les changements vont plus vite que les idées. Nous vivons dans un monde largement impensé et nous n'avons pas de concept pour analyser tous les défis qui se posent à nous.
· Nous sommes en train de vivre trois révolutions en même temps - la mondialisation, la révolution informatique et numérique, la révolution génétique - et nous ne savons pas analyser leurs interactions.
Face à ces mutations, sur quelles idées claires s'appuyer ?
Guillebaud nous propose de partir d'un texte - le code de Nuremberg - texte juridique et philosophique qui prend la peine de définir ce qu'est un homme en réaffirmant son humanité, l'homme n'est pas un animal, n'est pas une machine, n'est pas une chose et ne peut être réduit à la somme de ses organes.
Aujourd'hui ces 4 frontières sont menacées et il appartient à tous les hommes de répondre à ces questions et à chacun de nous d'y réfléchir.
La Famille de Saint Joseph propose pour l'année 2005/2006, des temps forts de réflexion et d'enseignement pour les couples au Prieuré sainte Thérèse, 10 rue du Carmel à Nancy.
Le monde contemporain n'est plus qu'étonnement ou mépris pour la manière chrétienne de vivre le couple et la famille.
Afin d'aider les couples chrétiens à relever le défi que leur lance la société actuelle, La Famille de Saint Joseph propose 3 samedis de formation, de partage et de prière pour nourrir et ressourcer la vie du couple.
Les trois samedis seront les 12 novembre, 11 février et 13 mai.
A 14 heures, enseignement par le père Joseph-Marie Verlinde, suivi d'un temps de partage. A 18 heures 30, vêpres.
Garderie et catéchèse pour les enfants de 0 à 9 ans
Le lendemain, comme tous les deuxièmes dimanches du mois, l'Eucharistie est à 11 h puis à 14 h 30, le père Joseph-Marie Verlinde donnera un enseignement sur l'actualité du magistère.
Ces temps forts peuvent intéresser tous les couples (jeunes et vieux !!).
Renseignements et inscriptions :
Soeur Marie-Pierre - XX.XX.XX.XX.XX
Pour tout autre renseignement, vous pouvez également consulter le site :
http://fsj.fr/
14H30 : accueil des participants venus de toutes les Vosges et alentours. | |||||||
Table ronde animée par Christophe et Marie Danielle. Le Père Ceyrac n'ayant pu se déplacer, c'est un témoignage par vidéo qui sera proposé au public. |
15H15 : temps de témoignages avec le Père Ceyrac, Claire Ly et Robin Sykes.
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Robin Sykes est responsable de la communauté de l'Arche d'Inverness en Écosse. |
Robin Sykes
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On ne revient pas de l'enfer sans blessure. Claire Ly ne pourra jamais oublier les horreurs du régime de Pol Pot qui lui enlevèrent son mari, son père, son frère, d'autres membres de sa famille et la plupart de ses amis. Face à l'horreur du génocide, elle répond par la révolte puis par la conversion. |
Claire LY
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Plus de 40 stands animés par les mouvements, les services et associations qui participent à Festi Jeunes autour du thème du choix au travers de leurs expériences et réflexions. |
17H00 : temps des stands et des forums
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Campagne kilomètres de Soleil 2004-2006
La nouvelle campagne des Kilomètres de Soleil s'inscrit sur deux années scolaires. Elle invite à réfléchir sur la différence des genres entre garçons et filles.
"IL = ELLE c'est juste!" dans les droits et les devoirs.
La thématique est centrée sur l'approche du genre masculin - féminin.
En 2004-2005 elle insiste plus sur l'identité de chacun et en 2005-2006 la thématique développera plus l'agir ensemble pour la construction d'un monde plus juste.
Cette campagne veut aider les garçons et les filles à partager sur leur identité et les invite à soutenir des projets de solidarité liés à la thématique.
Elle se déroulera sur la période comprise entre le mercredi des Cendres 9 février 2005 et le le 20 mars environ.
Repères encyclique :
S'exprimer en quelques lignes sur un texte qui traduit la pensée "officielle" de l'Église n'est pas chose facile.
D'abord parce que chacun va le lire à partir de ce qu'il est, son histoire, ses préoccupations, sa sensibilité.
C'est donc à partir de ces "a priori" que j'ai essayé de décrypter ce qui est dit à travers un condensé souvent synthétique récupéré sur le site de la Conférence des Évêques de France :
Raison de plus pour que chacun s'approprie ce texte. Daniel HUG
Sur l'amour…
Le terme "amour", un des mots le plus utilisé et le plus souvent abusivement dans le monde d'aujourd'hui, possède un vaste champ sémantique. Cependant l'archétype de l'amour par excellence, celui entre l'homme et la femme, domine la multiplicité de ces sens, et il était appelé Éros dans la Grèce antique. Dans la Bible, et surtout dans le Nouveau Testament, le concept d' " amour " est approfondi, évolution qui s'exprime par l'abandon du mot Éros en faveur du mot Agapé qui exprime un amour oblatif.
La foi chrétienne a toujours considéré l'homme comme l'être dans lequel l'esprit et la matière s'interpénètrent, lui conférant une nouvelle noblesse. On peut considérer le défis de l'Éros vaincu quand le corps et l'âme de l'homme se retrouvent en parfaite harmonie. L'amour devient alors, 'extase', mais pas dans le sens d'un moment d'ébriété passagère mais comme exode permanent du moi fermé sur soi vers sa libération dans le don de soi, et donc vers la redécouverte de soi, ou plutôt vers la découverte de Dieu: de cette façon l'Eros peut conduire l'être humain 'en extase' vers le divin.
Sur l'organisation sociale…
A partir du XIX siècle, une objection fondamentale s'est levée contre l'activité caritative de l'Église car elle serait en opposition, disait-on, avec la justice et qu'elle finirait par agir comme système de maintient du statu quo. L'Église favoriserait le maintien du système injuste en vigueur par l'accomplissement d'œuvre caritative individuelle, le rendant supportable et freinant ainsi la rébellion et le potentiel changement vers un monde meilleur.
C'est dans ce sens que le marxisme a indiqué dans la révolution mondiale et dans sa préparation la panacée pour le problème social -un rêve qui s'est évanouit avec le temps. Le magistère pontifical, en commençant par l'encyclique de Léon XIII: Rerum Novarum (1891), jusqu'à la trilogie d'encycliques sociales de Jean-Paul II: laborem, Exercens (1981), Sollicitudo Rei Socialis (1987) Centesimus Annus (1991), a affronté avec toujours plus d'insistance le problème social, et s'est confronté avec les situations problématiques toujours nouvelles, et il a développé une doctrine sociale très articulée qui propose des orientations valables bien au-delà des frontières de l'Église.
Sur l'exercice du pouvoir
Toutefois, la création d'un ordre juste de la société et de l'État est le principal devoir de la politique, et ne peut donc être une responsabilité immédiate de l'Église. la doctrine sociale catholique ne veut pas conférer à l'Église un pouvoir sur l'État, mais souhaite seulement purifier et illuminer la raison, en offrant la propre contribution à la formation des consciences, afin que les authentiques exigences de justice soient perçues,
Sur l'expression de la solidarité…
Un effet positif collatéral de la globalisation se manifeste de nos temps dans la sollicitude envers le prochain, dépassant les frontières des communautés nationales et qui tend à élargir son horizon au monde entier. Les structures de l'État et des associations humanitaires développent de différentes façons la solidarité exprimée pour la société civile: ainsi de très nombreuses organisations à but caritatif et philanthropique sont nées. De plus, au sein de l'Église catholique et dans d'autres communautés ecclésiales de nouvelles activités caritatives ont pris forme. Il est fort souhaitable qu'une collaboration fructueuse s'instaure entre toutes ces instances. Naturellement il est important que l'activité caritative de l'Église ne perde pas sa propre identité en se dissolvant dans l'organisation commune d'assistance, en devenant une simple variante, mais qu'elle conserve toute la splendeur de l'essence de la charité chrétienne et ecclésiale.
Sur le particularisme chrétien…
L'activité caritative chrétienne doit être indépendante de partis et d'idéologies. Le programme du chrétien -le programme du bon samaritain, le programme de Jésus- est 'un cœur qui voit'. Ce cœur voit là où il y a besoin d'amour et agit en conséquence. L'activité caritative chrétienne, en outre, ne doit pas être un moyen en fonction de ce qui est appelé aujourd'hui le prosélytisme. L'amour est gratuit; il n'est pas exercé pour atteindre d'autres objectifs. Mais cela ne signifie pas que l'action caritative doive, pour ainsi dire, laisser de côté Dieu et le Christ. Le chrétien connaît le moment opportun pour parler de Dieu et quand il ne faut pas en parler, mais seulement laisser parler l'amour. L'hymne de la charité de Saint Paul doit être la Magna Carta de tout le service ecclésial.
Sur la place de la prière…
Dans ce contexte, et face aux dangers du sécularisme qui peut conditionner également de nombreux chrétiens engagés dans le travail caritatif, il faut réaffirmer l'importance de la prière. Le contact vivant avec le Christ évite que l'expérience des considérables nécessités et des propres limites peuvent d'un côté pousser l'opérateur dans l'idéologie qui prétend de faire maintenant ce que Dieu, semble-t-il, ne réussit pas à faire et de l'autre côté, peuvent avoir la tentation de céder à l'inertie et à la résignation. Qui prie ne perd pas son temps, même si la situation semble ne pousser qu'à l'action, et sans prétendre de changer ou de corriger les plans de Dieu, mais il cherche -sur l'exemple de Marie et des saints- à puiser en Dieu la lumière et la force de l'amour qui vainc chaque obscurité et égoïsme présents dans le monde.
Un Musée :Lieu où se raconte l'histoire passée. Mais aussi lieu où des jeunes fragilisés vont reprendre goût au travail et se réinsérer dans la vie.
L'insertion au musée, en campagne Une petite commune des Vosges, des moyens financiers limités, çà n'empêche pas d'offrir aux visiteurs une visite guidée d'un site qui a tout pour être remarquable, à défaut d'être remarqué ! Et redonner confiance à un public à la recherche d'emploi. Soulosse sous Saint Elophe a deux atouts majeurs, une histoire Chrétienne, une histoire romaine. Multiples dieux romains qui ont laissé leurs vestiges dans la pierre. Mercure, Rosmerta, dieux du commerce et déesse de l'abondance ont pris leur quartier au musée municipal géré par l'association du Patrimoine, et ne sont que quelques unes de magnifiques stèles issues du sous sol de Solimariaca, la Soulosse de l'époque romaine. Sur la voie impériale Lyon Trêves, le Christianisme a fait son bonhomme de chemin. Le premier martyr vosgien, Elophe a péri le 16 octobre 362 au village en bordure du Vair. Décapité sous l'empire de Julien l'Apostat, le Chrétien de Soulosse va se relever et défier ses bourreaux. S'élancer vers la colline toute proche, semant sur son passage maints signes de sa Foi et du miracle qui va être marqué dans le territoire local par des petits monuments, appelés en terre solécienne, "les monuments de la tradition locale". Entre le musée gallo romain et la visite de l'église dédiée à Saint Elophe, c'est un site tout entier qui mérite que le visiteur s'y arrête. Grâce à l'association le site en son entier est ouvert tous les jours. Pour résoudre le problème d'une permanence journalière, l'association fait appel aux contrats aidés par l'Etat : CES, CEJ, CEC, CAE… des sigles qui signifient Contrats Emploi Solidarité, Emplois jeunes, Emploi Consolidé, Accompagnement vers l'Emploi, autant de mesures pour accompagner des publics prioritaires vers un emploi. Qui demande une somme considérable d'investissement humain, dispensé vers un public fragile ou fragilisé qui va prendre goût au travail. Une lourde charge de gestion pour le tuteur qui va devoir, à l'image d'une entreprise, faire fonctionner ce dispositif. Salaires, fiches de paie à rédiger, charges à assumer et à régler, tout l'administratif va passer par les mains du bénévole responsable. |
Musée archéologique de Saint Elophe Parcours sur les pas du Martyr Tous les jours de 14 à 18 h Fermé le samedi Dimanche et jour férié de 15 à 19 h Visite guidée sur réservations Bernard Nicolas
Délégué diocésain à la Pastorale du tourisme et des loisirs. |