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Lourdes à vélo, une aventure humaine, sportive et spirituelle




Dimanche 1er août 2010, 6h, lever aux aurores. Dans une heure nous enfourcherons nos vélos et prendrons la route en direction de Lourdes. 1 100 kilomètres à parcourir en 10 jours, Épinal jusqu’à la cité mariale… 17 août 2010, 19h, fin du pèlerinage, après un dernier bilan, chacun rentre chez soi… Quand on y repense, c’est un peu fou cette aventure !!

Replaçons-nous le 1er août :

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Si on a déjà fait le parcours l’année passée, on connaît les difficultés… si c’est la première fois que l’on part, les vieux combattants nous ont mis en garde : une étape record de 137 km entre Langres et Beaune ; la chaleur étouffante ; la pluie aveuglante et glacée qui nous fouette le visage dans chaque descente ; et puis – bien sûr – les côtes : Montluçon, Aubusson, la Rigole du Diable, Clavieras… autant de noms faisant trembler les anciens et frémir les nouveaux.

Pourtant, au 17 août, un constat : jamais ces obstacles n’auront été franchis aussi aisément. Non pas que nous n’ayons pas eu mal aux jambes, eu chaud ou froid,… mais cette année, plus que jamais (années 2001, 2004 et 2009), l’équipe a roulé groupée. Et lorsqu’à de rares occasions le peloton fut divisé au gré d’une montée un peu trop longue et un peu trop raide, c’est au moins par trois que grimpaient les membres du groupe !
De même, si pour l’un d’entre nous la journée avait été dure, le reste de l’équipe (avec la complicité de nos hôtes que l’on ne remerciera jamais assez) remettait les pendules à l’heure au cours de la soirée !
Bref, l’incroyable esprit d’équipe, d’entraide et de soutient, nous ayant permis de renverser des montagnes lors de la partie vélo de notre pèlerinage, laissait présager une excellente semaine sur Lourdes : en effet nous nous devions d’être soudés afin accomplir au mieux notre service auprès de pèlerins malades.

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A partir du 11 août, nous étions attendus comme hospitaliers à l’accueil St Frai. Nous avions pour mission d’aider les "malades" (le terme est malheureusement réducteur) dans l’intégralité de leurs actions de la vie quotidienne, du lever au coucher, en passant par la toilette ou l’accompagnement aux temps forts proposés par le Pèlerinage National (messes, sacrement des malades, veillée au flambeau, etc…).
En sus, nous avions en charge l’animation de la veillée festive du 15 Août pour l’hospitalité St Frai : un franc succès où rires, chants et talents révélés furent légions.

Finalement à bien y réfléchir, au cours de cette semaine aux pieds des Pyrénées, nous avons osé aller au-delà des différences et risquer la rencontre avec les autres. Comme nous l’a si bien dit un pèlerin : « en venant à Lourdes on s’attend à rencontrer des hospitaliers, des brancardiers et d’autres malades ; en repartant, ce sont des amis que l’on quitte. ».

Au bilan du 17 août, chacun des 12 membres de l’équipe pouvait donc repartir fatigué certes, mais surtout fier du travail accompli sur Lourdes et heureux d’avoir réussi un défi sportif en traversant la France à vélo. Luc & Colin






En vrac, d'autres souvenirs :


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- Cet agriculteur qui ramasse nos barres de céréales tombées à terre
- Ces cyclistes pros qui nous doublent mais qui s'attardent quelques instants à notre niveau pour discuter et s'intéresser à notre groupe...
- Mme Couturier (1er hébergement) qui nous attend au bord de la route avec ses petites filles
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- Momo et Cécile, les voisins de Mme Couturier, qui viennent à son aide devant l'invasion de 12 cyclistes (pour la douche, sanitaires, parapluie...)
- Momo et Cécile, qui étaient à Lourdes la semaine précédent notre arrivée à Lourdes, qui nous ont laissé un mot d'encouragement dans le hall de l'hospitalité
- La traversée de la France, de ses vignobles, des plus grands noms du vin : de Montrachet à Montbazillac
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- L’abbaye de Sept fons : sa tranquillité, son accueil
- Montluçon, une église au temps de prière très fort...
- Un accueil le soir toujours des plus chaleureux
- Mme Demoures et sa célèbre soupe au pistou qui revient de vacances exprès pour nous la cuisiner
- Mme Ligeron qui revient également de vacances avec son petit fils Mathis, 8 ans
- L’arrivée à Lourdes à midi tapante et la photo souvenir devant le panneau d’entrée de la ville
- Le travail d'hospitalier : les horaires qui ne permettent toujours pas de repos après 11 jours de vélo ; des malades de tout type, un seul but les aider à vivre 6 jours à Lourdes sans souci.
- Des pèlerins malades qui ont tous un talent différent, d'où la veillée graine de star, qui permet de présenter aux autres ce talent en question : musique, danse, chant, danse en fauteuil roulant, textes lus ...



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Publié le 20/08/2010 par Alice.