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Diaconia

Diaconia 2013 veut promouvoir la  solidarité enrichie par la fraternité : pouvoir compter les uns sur  les autres, mais aussi compter les uns pour les autres.

Dans ce sens, Diaconia 2013 veut valoriser la qualité du lien avec les plus fragiles.

La démarche Diaconia 2013 «Servons la fraternité», lancée par le Conseil pour la Solidarité de la Conférence des Evêques de France, invite chacun, bien au delà des croyants ou des pratiquants, à revisiter la manière de vivre la fraternité dans notre société.


27/06 /12 Coup d'coeur... (Diaconia)
Rencontre entre « Foi et Lumière », l’ESAT de Belval et Festijeunes : « Quand Annonciation rime avec Résurrection… »

Le 25 mars dernier, les communautés « Foi et Lumière », les pensionnaires de l’ESAT de Belval et quelques membres de l’association FESTIJEUNES s’étaient donnés rendez vous à Portieux pour vivre leur traditionnelle journée de rencontre, de partage et de convivialité. Retour sur cette journée mémorable…

La date du 25 mars était retenue depuis longtemps… Certains participants à cette journée l’avaient peut-être entourée sur leur calendrier… Bref, ce dimanche était attendu. En effet, depuis quelques années, l’association FESTIJEUNES est à l’initiative d’une journée qui offre la possibilité à chacun de vivre une vraie rencontre avec des personnes en situation de handicap. Dès 2001, lors du premier rassemblement FESTIJEUNES à Thaon-lès Vosges, notre association a toujours voulu associer ces personnes en leur laissant prendre pleinement leur place dans nos manifestations. Et Dieu sait si leur expression qu’elle soit sous forme de sketch, de mime ou de danse reste un moment fort des différentes éditions de FESTIJEUNES .Mais notre association n’a pas voulu en rester là et a souhaité nouer de véritables liens fraternels avec ces personnes, qui comme le dit si bien l’Evangile, « doivent occuper les premières places ».

C’est sous un soleil printanier que nous nous sommes retrouvés en ce dimanche matin chez les sœurs de la Providence à Portieux. « Certains étaient prêts de bon matin ! » me confie Rémy, membre de Festijeunes ; à l’image de Didier, de la communauté « Foi et Lumière » d’Epinal qui faisait déjà les 100 pas devant l’aumônerie à 8h30 alors que nous avions rendez vous 1h plus tard. Erreur du au changement d’heure ? Que nenni ! C’est surtout que certains trépignaient d’impatience de se retrouver.

Il n’y avait qu’à voir les larges sourires se dessiner sur leur frimousse ! « Salut toi ! Ca va ? » « T’étais déjà là l’année dernière toi ! » « Et la moustache (allias le Luc pour les intimes), il est pas là ? ». Au final, nous formons un groupe d’une trentaine de personnes. Et la journée commence ! Tout le monde dehors pour profiter du beau temps ! Quoi de mieux pour débuter que des petits jeux de connaissances. On forme deux cercles imbriqués l’un dans l’autre et c’est parti pour un échange avec son vis-à-vis, histoire de mieux se connaître. Puis, un cercle se décale et on change d’interlocuteur… C’est au cours de ce jeu que je fais connaissance de Jean Paul, 63 ans, dont 49 années passées à l’ESAT de Belval et heureux de vivre et de passer la journée avec nous.

Puis on enchaîne avec un « Chapeau-Balle-Poulet » puis une « chenille aveugle »… L’heure tourne… Il est 11h et c’est l’heure de l’atelier artistique autour de L’Annonciation (25 mars oblige…) animé par Agnès et Régine qui ont aimablement répondu à notre invitation. A l’image de Dieu, qui par l’intermédiaire de l’Ange a révélé à Marie qu’elle allait enfanter, c’est au tour de notre groupe de révéler ses talents artistiques en créant une petite toile qui leur permet de s’exprimer sur cette belle page de l’Evangile. Après cette matinée intense, l’heure est venue de partager le pique nique… Puis nous voilà repartis pour un après midi qui s’annonce d’ores et déjà bien rempli. Au programme : une balle au camp où on a pu saluer « l’Intouchable » Guillaume LESPESQUEUX (désolé, cette allusion au film était inévitable…), qui nous a fait la joie de nous rejoindre pour la journée, suivi du jeu des ambassadeurs où chacun à pu s’illustrer dans une succession de mimes (fous rires et bonne humeur garantis…). Puis nous nous retrouvons en petits groupes pour partager autour de ces quelques mots : « Chaque instant de peine mis en terre avec foi deviendra un bouquet de fleurs. Il faut croire en la Résurrection qui nous dit que sous les apparences de la mort et de la stérilité de la vie se cache…. La souffrance portera vie à la plus belle des fleurs à venir ! ». Chacun est invité à exprimer une souffrance et surtout à venir planter symboliquement cette graine de souffrance pour qu’elle porte du fruit… Un moment émouvant de cette journée… Nous terminons notre rencontre par une célébration où, lors de la prière pénitentielle, nous ne manquons pas d’arroser les semences plantées afin qu’elles puissent germer et fleurir… Nous confions nos semis aux bons soins et aux prières des sœurs de la Providence qui ne manqueront pas de nous informer sur leur croissance…

En ce dimanche de Carême, jour de l’Annonciation, les participants ont déjà pu déceler de multiples signes d’une Résurrection annoncée… Un grand merci à tous ceux qui ont participé à cette journée et on peut d’ores et déjà se dire : A l’année prochaine !

Christophe DE GOLMARD


Une très jeune femme d'une vingtaine d'années dit un jour que grâce à l'aumônerie, elle avait compris que la vie est une grande école et que nous avions tous à être de bons élèves à cette école là... Puis après un long temps de silence, un long temps de réflexion elle dit: Moi, je souhaite vraiment être une bonne élève à l'école de ma propre histoire...


Un homme d'une soixantaine d'années, tout nouveau dans une foi chrétienne de conviction pour avoir vécu des signes de guérison très forts me dit un jour que depuis le début de sa conversion il ne se sentait plus jamais seul. Plus jamais seul malgré un entourage tout à fait hostile et douloureusement méprisant face à son témoignage.
A ma question sur qui donc est cette nouvelle compagnie, il me répond par de grands gestes des bras s'ouvrant vers le ciel tout en bafouillant des mots plus qu'inaudibles... Je répète ma question en lui demandant de préciser puis d'essayer de nommer...

Après bien des hésitations et encore quelques bégaiements bredouillés maladroitement tout en moulinant des bras et des mains, il réussit à dépasser sa pudeur et enfin de laisser glisser le Nom de Dieu d'entre ses lèvres...
Oui, bien, lui dis je, mais encore...
Il marmonne de nouveau. Visiblement mes questions l’embarrassent... J'insiste... Et Jésus dans ton histoire ?
En tendant les bras devant lui, les mains ouvertes, paumes face à face dessinant un écart d'une quarantaine de centimètres, il dit très clairement: Oh non ! C'est vraiment trop petit... (l’image de Jésus était restée pour lui celle d’un enfant…)


Un homme d'origine Albanaise a dénoncé dans son pays un trafic d'enfants et un trafic d'organes. Pour cela, il a été torturé. Pour rester en vie, il a du quitter son pays. Hospitalisé, il a su créer des liens avec l'aumônerie et le personnel. Nous aimions le saluer dans sa langue natale.
Durant son séjour, il a du répondre a une convocation à Paris concernant sa reconnaissance de nationalité Française. Avec les médecins et le personnel, nous avons mesuré l'importance de cette rencontre. Il est parti avec un courrier et le soutien de chacun.

Nous savons par un de ses proches que cet entretien a été interminable, éprouvant et épuisant. Les voisins de chambre et leur famille s'inquiétaient, nous n'avions plus de nouvelles. Jusqu'au jour, où une dame m'a interpellée : « Tenez ! ces fleurs s'est pour vous ! » J'étais interrogative. « Je suis la fille du patient Albanais que vous avez rencontré, il a une carte de séjour pour l10 ans ! Il n'en revient pas lui-même ! Ces fleurs c'est pour vous remercier de vos prières ! J'ai donné du chocolat au personnel soignant et à l'assistante sociale ! » Remplies de joie, nous nous sommes embrassées. J'ai mis en bonne place les fleurs dans le lieu multiculte tout en rendant grâce à Dieu !

Aumônerie Catholique hôpital Emile Durkheim Épinal


Aujourd'hui, Seigneur, nous te rendons grâce car tu n'abandonnes aucun de tes enfants. Tu veilles sur chacun comme un père.
Beaucoup à l'hôpital éprouvent nuit de l'angoisse et de la souffrance, sans trop savoir parfois ce qu'il adviendra demain. Beaucoup trouvent aussi en toi leur réconfort et la force d'aller toujours un peu plus loin. D'être toujours un peu plus vivants.

Aujourd'hui, Seigneur, notre équipe d'aumônerie te rend grâce pour le chemin parcouru avec Aka, catéchumène de notre diocèse et futur baptisé de Pâques. Son hospitalisation dans l'urgence l'a empêché de se joindre aux autres appelés pour la célébration des scrutins. Aussi avons-nous eu la joie de nous retrouver autour de lui, avec sa famille et son équipe d'accompagnement, pour célébrer ensemble cette ultime étape de préparation au baptême. Le Seigneur a scruté son cœur et il a en même temps scruté le nôtre, comme s'il nous incitait à ne pas enfouir sous le boisseau la lumière que nous avons reçue à notre baptême. La foi toute fraîche des catéchumènes est pour nous le témoignage vivant que Dieu ne cesse d'appeler à lui de nouveaux enfants.

Alors oui, Seigneur, aujourd'hui, nous te rendons grâce de tout cœur, pour ces merveilles

Aumônerie Catholique hôpital Emile Durkheim Épinal


Lors d’une journée de formation, à table, un homme se lève pour servir du vin à toute la table. Arrivé à nouveau à sa place, il dit : « Je prends de l’eau. Je suis à la Croix Bleu ». Pastorale de la santé 2012


Une initiative du Secours Catholique de Neufchâteau et son opération « Toutes les femmes sont belles ».

Huit femmes aux revenus très modestes ont pu profiter, pour la modique somme de cinq euros, de soins du visage, d’une manucure, et de la coiffure de leur choix réalisés par les élèves du lycée professionnel de Contrexéville.
« Au retour, elles n’étaient pas seulement changées physiquement, mais aussi dans leur tête ! », dit Jacky, qui conduisait leur bus.

Petits plus : les produits utilisés ont été payés grâce à une vente de gâteaux organisée par les élèves – le minibus de l’Office de Tourisme de Neufchâteau et de la Communauté de Communes de Coussey a été prêté gracieusement pour le transport de ces dames.

Danièle Magnani-Bogard


On crée des liens, on en tisse le long de notre chemin, dans les rues de nos quartiers ; nous sommes des maillons, des locomotives, et il y a toujours quelqu'un qui se charge de charger les wagons
On rencontre de nouvelles personnes, c'est normal on bouge donc, on rencontre.
Il y a eu la journée des femmes et l'association « les héritières de demain », une association de femmes maltraitées se sont retrouvées et ont partagé leurs vécus. Elles se retrouvent aussi au sein de l'association A -MA- ZONE des femmes d'un quartier qui se regroupent pour échanger et qui sont conseillères ; elles se donnent des tuyaux.

Chantal


Animatrice en A.C.E et avec la collaboration de responsables de la Croix Rouge locale et du Secours Catholique, nous décidons d'organiser une petite fête avant Noël, à l'espace tilleul à Saulxures.
26 personnes des communes de Saulxures, Cornimont et Ventron étaient au rendez vous pour cet après midi festif. Elles ont joué à des jeux de société, encadrées par les organisateurs. Un goûter leur a été servi. La bonne ambiance s'est installée au son de la guitare, épinette et accordéon avec des chants.

Les enfants de l'A.C.E ont apporté leur soutien avec des décorations qu'ils avaient fabriquées et ont amusé le public avec leurs devinettes et charades. De nombreuses femmes avec enfants étaient présentes. D'autres personnes non des démunis mais souffrant de solitude ont apprécié ce temps bien sympathique à quelques jours de Noël. « C'est un bon après midi de passé » à déclaré une participante.

Isabelle François


« Je vous envoie un témoignage de rencontre au niveau de notre village.
Dans nos petits villages, de nombreuses personnes âgées sont isolées, éloignées de leur famille et ont peu d'occasions de rencontrer d'autres personnes.

Il y a aussi les malades et handicapés et tous ceux qui ne peuvent plus se déplacer facilement. Pour toutes ces raisons, leur participation à nos rassemblements de chrétiens au niveau de la paroisse est de plus en plus difficile voire impossible.
A l'occasion des fêtes de Pâques et de Noël, il leur a été proposé de vivre ensemble le sacrement de pénitence. Les personnes (de 15 à 18) se rassemblent au domicile de l'une d'entre elles autour d'un prêtre de la paroisse.
Le sacrement de pénitence est suivi de l'eucharistie.
L'assemblée se termine par un goûter où chacun peut échanger des nouvelles.
Ce temps de partage semble très apprécié par les personnes présentes qui se sentent intégrées dans la communauté chrétienne. »

Jacqueline


Un après-midi passé trop vite!
Nous avons passé un moment avec les personnes âgées. Quand nous sommes arrivés, elles étaient déjà là; donc, on a commencé en premier avec les CE1 de Remiremont qui ont chanté deux petits chants. Après, c’était de Saint Nabord ; je ne sais quelle classe a dansé avec des foulards, puis, une dame a lu la naissance de Jésus. Et enfin, avec mon équipe, on a fait un mime. Aussi, à chaque fois que l’on faisait quelque chose il y avait d’abord un chant que l’on reprenait ensemble. Puis, à la fin, on a mangé des gâteaux et bu des jus de fruits. Et c’était déjà la fin. Et j’ai trouvé que c’était bien »

Louise, une enfant du caté


“Joyeux Noël”

Dans leurs fauteuils, allongées ou assises, les personnes âgées de la maison de retraite Léon Werth nous ont accueillis le 14 décembre. Silencieuses, elles écoutaient les chants de Noël.
Puis les enfants sont entrés et leurs visages se sont animés: sourire, petits signes de la main...
Dès les premiers chants, toute l’assemblée reprenait avec nous ces refrains chargés de souvenirs pour certains, d’émotions pour d’autres.
Les enfants interpelés par quelques résidents se montraient attentionnés, mais les moments les plus forts restent sans doute le contact chaleureux des mains tendues pour échanger “la Paix de Dieu” ainsi que les cadeaux (dessins des enfants) offerts avant de se séparer.
Tout l’après-midi, les enfants se sont amusés dans les danses, les chants et le conte qu’ils avaient préparé le matin même.

Chacun d’entre nous gardera à l’esprit ce moment partagé, tous rassemblés pour célébrer la naissance de Jésus.
Toutes générations confondues dans une ambiance lumineuse, chaude et festive, nous avons vécu l’esprit de Noël avec pour récompense des rires, des applaudissements, des mercis, des visages illuminés du bonheur partagé.

Christine, la grand-mère de Louise


Une centaine de personnes, dont une trentaine d'enfants se rassemblent chaque année à Dompaire pour la traditionnelle soirée du CCFD-Terre Solidaire organisée par l’équipe locale. C'est tout d'abord un partage fraternel autour du repas tout simple « bol de riz- sauce tomate ».
Les discussions qui vont bon train font rapidement place à la soirée-débat, au cours de laquelle un témoin du CCFD vient partager des actions réalisées à travers des projets concrétisés grâce à des dons.

Cette année, Carlos, venu d'Argentine, sensibilise déjà les enfants par deux petites vidéos, pour leur faire découvrir les droits des enfants, puis les violences que certains subissent.
Et, dans le cadre du thème de l’année « égalité homme-femme », il explique ensuite aux adultes comment l'association qu'il a créée avec ses amis, « Action Educativa » lutte en agissant concrètement en Argentine pour défendre les droits des plus démunis, notamment des enfants et des femmes ; pour ne donner qu'un chiffre, en 2011, ce sont 1600 femmes sauvées de la traite.

L’Argentine, c'est loin, certes! Mais pas tant que cela! Car ses propos nous ramènent en France à notre quotidien : qu’en est-il en France du respect de ces droits? Que constatons-nous autour de nous, que faisons-nous? La soirée est trop courte, mais beaucoup pourraient témoigner de leurs actions, individuelles ou dans diverses associations, ici en France.

Dans le département des Vosges, ce sont chaque année entre 30 et 40 animations de ce type en période de carême qui sensibilisent à l'attention du frère « là-bas » dans les pays du Sud, mais aussi chez nous à travers un véritable partenariat. Et la générosité des donateurs sert à financer 430 projets de partenaires au niveau national dans 430 pays. La solidarité Nord-Sud et près de chez nous, oui ! Ça existe!

Monique


« Le parrainage civil du petit Kassim en mairie de St Dié : il a eu lieu en début de cet après-midi, en présence d'une quarantaine de personnes d'horizons très divers, dans une atmosphère autant solennelle que chaleureuse. Cela a beaucoup touché M et Mme Sahbi. Disons au passage que l'activité du Collectif a acquis une lisibilité certaine. Les journalistes des 2 journaux locaux étaient là. Outre le nombre et la qualité du public présent, leur compte rendu de la cérémonie sera, il faut l'espérer, un précieux atout pour la suite du combat de cette famille. Restons solidaires et mobilisés. »

Christian et France


Comme nous vous l'avions annoncé en novembre, nous avons pu préparer des enveloppes avec quelques cadeaux pour les détenus de la Maison d'Arrêt d’Épinal, cela grâce à votre générosité.
Nous pouvons vous dire combien les détenus ont été « heureux », de recevoir une enveloppe avec des timbres, cartes, stylos, autres enveloppes et chocolats.
Tout cela a servi à améliorer leur ordinaire et à leur montrer notre proximité, voire solidarité pour les aider à redonner un sens à leur vie par un témoignage d'humanité.

De la part de l'équipe d'aumônerie catholique de la Maison d'Arrêt d’Épinal


18 décembre Noël de Horizon (Harol)

90 personnes se retrouvent pour fêter Noël. Une célébration suivie d’un repas partagé et convivial. Un temps intergénérationnel !
Lors de la célébration, un temps de partage où par petits groupes chacun est invité à s’exprimer « Qu’est-ce que je vois comme transformation en moi et autour de moi qui va vers un monde meilleur »

Voici quelques merveilles écrites sur le livre d’or :
« Dans les moments difficiles, le soutien des autres est important »
« Un groupe de personnes atteintes de maladie grave se retrouvent régulièrement dans la convivialité pour s’aider et mieux vivre. »
« Des mamans nous aident pour l’encadrement de 40 enfants »
Dans nos villages beaucoup de bénévoles pour l’entr’ aide et le soutien de personnes âgées, et aussi de jeunes : pompiers, resto du cœur, ADMR, CCAS… »
« Oui, il y plus de solidarités dans un contexte plus difficile »
« Je participe au mrjc. Ça nous permet de mettre en commun nos idées. Au lycée aussi, beaucoup découvrent les valeurs des autres (Eloi) »

« J’essaie d’économiser mon essence ! Je vais à pieds et j’ai bien plus d’occasion de parler avec beaucoup de gens »
« Nous avons diminué l’éclairage public dans nos communes »
« Il y a une prise de conscience de plus en plus importante par rapport à la protection de l’environnement et de notre cadre de vie »
« La communication non violente aide à se parler et à se dire les choses »
« Grâce à toutes les associations qui se mobilisent, nous avons obtenu le récépissé pour la carte de séjour pour un an »
« Un collectif d’associations caritatives et humanitaires ont organisé un après midi convivial »
« Il y a eu concertation entre association pour trouver un local pour accueillir les restos du cœurs »
« Bonne nouvelle pour Véronique qui a obtenu la nationalité française »
« Notre situation est régularisée, alors, aujourd’hui, nous soutenons un autre demandeur d’asile (Agim, Edlira) »
« Rencontrer des amis français, c’est important pour nous intégrer (Edlira)
« Les cercles du silence, un véritable soutien. Une capacité à se rebeller face à l’injustice de l’expulsion des sans papier »
« C’est autour de journées comme aujourd’hui que l’on noue des liens entre générations.
Comme parents, on sème…et ça fait son chemin (Jean Marc)

Pour l’horizon
Jean Paul G


« Je connais une dame retraitée qui accueille quelques personnes seules avec de gros soucis : travail, santé ou moral. Ces personnes savent qu’à tout moment elles peuvent compter sur elle pour un écoute, un conseil, un service, un repas partagé.
Cette dame ne fait partie d’aucune association et ne se réclame d’aucune religion. Uniquement parce qu’elle est ainsi, pleine de générosité.

26/06 /12 Tables ouvertes pour vivre Diaconia en paroisse (Diaconia)

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S’inspirant du modèle proposé par le secours catholique, le comité de suivi Diaconia 2013 de notre diocèse propose d’organiser dans les paroisses vosgiennes un repas avec les plus fragiles. En lien avec le secours catholique, la conférence et les équipes Saint-Vincent- de-Paul, le CCFD et tous les autres acteurs paroissiaux de la solidarité (et pas seulement d’inspiration catholique), l’idée est de partager un repas simple pour vivre un temps de fraternité et de dialogue autour des merveilles et des fragilités que nous connaissons. Découverte de la méthode.

Qu’est-ce qu’une TOP ?

Une table ouverte paroissiale c’est :

  • Un Repas fraternel organisé par la paroisse où sont invitées des personnes de différents horizons avec un point d’attention particulier pour celles et ceux qui vivent des situations de précarité.
  • Un repas qui tisse du lien social concrétise par la régularité des rencontres, la place centrale qu’occupent les personnes en difficulté, les animations, la participation libre, la possibilité de s’impliquer dans la préparation et le rangement…
  • Un repas préparé par toute une équipe qui est amenée à évoluer sans cesse, puisqu’un des objectifs des TOP est que les “invités” deviennent non seulement “invitants” mais aussi participants.
  • Un repas animé pour permettre la rencontre, l’échange, la convivialité entre personnes de tous horizons et de tous âges.

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ATTENTION, une table ouverte paroissiale ce n’est pas et ne doit pas devenir :
  • Un lieu d’aide matérielle ou d’accompagnement social
  • Une “soupe populaire”. Il faut veiller à ce que les organisateurs de ces repas ne soient pas les seuls à faire la cuisine, mettre la table, assurer le service... Il est essentiel que chacun puisse participer à l’organisation.
  • Un club fermé. L’objectif premier de ces tables est d’ouvrir davantage la paroisse aux réalités extérieures.
  • Une organisation figée.

Objectifs et description

L’objectif général est l’expression de la diaconie de la paroisse au service de la fraternité, en d’autres termes, la table ouverte paroissiale est un espace d’enrichissement mutuel entre les invités et les paroissiens.

Il y a deux principaux enjeux pour la TOP :

1. Être un chemin de foi pour la communauté paroissiale par le service du frère

Il s’agit pour les paroissiens d’oser aller à la rencontre du Christ présent dans les “petits et les humbles” en acceptant de partager la table avec eux mais aussi d’être servis par eux, et en leur reconnaissant leur dignité de frères et soeurs sous le regard de Dieu.

2. Être chemin de rencontre avec l’Église pour les personnes éloignées de la communauté paroissiale

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éloignement peut être dû à des conséquences de l’exclusion, la différence de religion ou l’image véhiculée par les médias sur l’Église.

Chaque Table ouverte paroissiale a sa propre identité :
> de 20 à plus de 100 personnes
> au déjeuner ou au dîner
> hebdomadaire, mensuelle voire trimestrielle
> activités l’après-midi ou non
> de temps en temps, transformation du repas habituel en repas à prendre ailleurs (excursion, pèlerinage diocésain, pique-nique…)
> association d’autres communautés chrétiennes
> le dimanche ou en semaine. Mais toutes ont des points communs incontournables :
> responsable validé par le curé
> service d’accueil
> tables de 8 à 12 personnes
> décoration de la salle et des tables
> buffet garni par les plats apportés et/ou confectionnés
> service à table qui évite aux personnes de se déplacer et facilite les échanges
> facilitateur par tablée qui veille au bien-être de chacun et aide à l’animation de table
> participation de chacun
> régularité dans le temps : elle construit progressivement la confiance et la qualité des liens
> vie d’équipe (réunions de préparation, formation des bénévoles,…)
> communication privilégiée avec la paroisse (informations au cours des messes, dans la feuille paroissiale, rencontre régulière avec le curé/ l’équipe pastorale)
> budget de fonctionnement qui privilégie l’autonomie financière de chaque table

Méthode et mise en place

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Pour créer une TOP, il est nécessaire de :
  • Constituer une première équipe avec le curé et quelques personnes engagées dans la vie de la paroisse et/ou en contact avec des personnes isolées, âgées, malades, démunies
  • Tester, vivre une première expérience de TOP peut être plus efficace que de s’engager directement sur un rythme soutenu
  • Présenter l’esprit du projet en cherchant à mobiliser
  • Questionner individuellement et par écrit pour que chacun précise sa disponibilité, ses domaines d’engagement, les jours de participation au repas, etc…
  • Recenser les ressources humaines et matérielles de la paroisse pour l’organisation de ces repas ainsi que toutes les institutions et personnes en contact avec les personnes isolées et démunies (Secours Catholique, assistantes sociales, mairie, maison de retraite).

Points d’attention
Il est nécessaire de s’appuyer sur une bonne organisation matérielle et de :
• Soigner l’invitation : paroissiens, personnes accueillies, veiller à l’accessibilité de différents publics
• Soigner la place de chacun au cours du repas
• Favoriser une contribution : dons matériels, argent, bénévolat…
• Favoriser le beau, le bon
• Être en réseau Au quotidien, entre les Tables ouvertes paroissiales, il y a aussi des choses à faire, des réflexions à mener :
• Réunions d’équipe de préparation
• Accueil des nouveaux bénévoles
• Relecture, accompagnement spirituel
• Formations
• Choix des thèmes
• Place du religieux
• Gestion de la diversité : intergénérationnel, interculturel, interreligieux,…

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Il est aussi très important d’avoir une équipe communication, pour communiquer :
Vers l’extérieur : faire connaitre les TOP, créer le lien avec les médias, rester vigilant à toucher ceux qui en ont le plus besoin, récolter des denrées, etc.
Vers l’intérieur, auprès des bénévoles : élaborer des fiches de postes, régler les problèmes de dernière minute, être le lien entre les équipes et le curé, recruter et proposer des temps de formation.

Points d’appui
Une Table ouverte paroissiale, c’est tout un réseau d’acteurs qui s’unissent ensemble pour lui permettre d’assurer sa mission.

1. La paroisse Elle est le premier point d’appui de la Table ouverte paroissiale. Certaines peuvent mettre à disposition une salle, souvent avec du mobilier, avec un coin cuisine, de la vaisselle…

2. Le Secours Catholique Même si les Tables ouvertes paroissiales ne sont pas une action que le Secours Catholique pilote, elles sont bien des lieux pour “oser vivre la fraternité avec les pauvres en Église et partager ensemble la recherche de sens”. La délégation diocésaine du Secours Catholique a pour vocation d’appuyer ces initiatives.

3. Les acteurs locaux Chaque Table crée son propre réseau local pour lui permettre de fonctionner.


Des questions à se poser

Au tout début
Quel type de TOP faire ?
Quelle régularité, quelle fréquence avoir ?
A combien de personnes limiter ?
Quel budget ?
Comment trouver les fonds ?
Comment gérer les déplacements des personnes à mobilité réduite ?

Avant la TOP
Qui fait les courses ?
Qui prépare le repas ?
Qui s’occupe de la décoration ?
Comment placer les invités ?
Faut-il faire un temps de prière ? Si oui, avant ou après le repas ?

Pendant la TOP
Qui accueille les invités ? Qui les place ?
Y a-t-il bien un animateur par table ?
Tout le monde s’est-il bien présenté ?
La parole circule-t-elle bien ?
Les cœurs sont-ils ouverts ?
Chacun mange-t-il à sa faim ?
Peut-on faire des petits jeux de table ?

Après la TOP
Qui débarrasse / range / nettoie ?
Chacun a-t-il vécu le moment qu’il espérait ?
Tout le monde peut-il rentrer chez lui ?
Faut-il donner la prochaine invitation ?
Des affaires ont-elles été oubliées ?


Un guide pédagogique est à disposition à la délégation Vosges du Secours Catholique.
Contact : XX.XX.XX.XX.XX

Pour en savoir plus
Contact diaconia 2013
Père Jean-Paul Gérardin
Tél. XX.XX.XX.XX.XX
Courriel : xxx@xxx.xx
Le site Diaconia des Vosges

26/04 /10 Diacona 2013 (Diaconia)
Diaconia 2013 est un appel lancé pour élargir la responsabilité du service des frères à tous les membres de l'Église.

En effet, la diaconie (service de la charité) n'est pas d'abord une affaire de spécialistes. Elle concerne chacun d'entre nous.

Lien vers le remarquable site national