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Guide vers la Foi

BAPTÊME A VAGNEY : 1er et 4ème DIMANCHE

BAPTÊME A SAULXURES-SUR-MOSELOTTE : 2ème et 3ème DIMANCHE

Baptêmes

Qu’est-ce que le baptême

C’est le signe de l’entrée dans la famille des chrétiens : l’Eglise. Il nous donne la vie de Dieu et nous engage à suivre Jésus-Christ. Le baptême peut être célébré à des âges différents :

Au cours de l'enfance

Préparation et célébration

Les parents qui désirent faire baptiser leur enfant doivent en faire la demande environ un mois avant la date prévue. Ils auront à participer, si possible avec le parrain et la marraine, à une réunion de préparation. Cette réunion permet aux parents de réfléchir sur le sens de leur démarche et d’envisager quelle suite donner au baptême. Puis, lors d’une rencontre avec le prêtre ou le diacre qui donnera le sacrement, ils prépareront la célébration et choisiront lectures et chants. Le baptême est célébré à l’issue des messes du dimanche. Au cours de ce baptême, plusieurs enfants peuvent être baptisés.

La célébration du baptême se déroule en plusieurs étapes:

D’abord, au cours de la messe du dimanche, le prêtre accueille l’enfant au nom de la communauté chrétienne, et exprime la joie de l’Eglise. Puis, après un court dialogue avec les parents, il trace un signe de croix sur le front de l’enfant et invite les parents, parrain et marraine à faire de même.

Ensuite, après la messe, vient le temps de la célébration du baptême par un prêtre ou un diacre. Comme pour tout sacrement, on prend d’abord le temps d’écouter la Parole de Dieu avec des textes choisis dans la Bible. La célébration se poursuit par l’imposition des mains par le célébrant. C’est le signe de la force donnée par Dieu. L’eau qui vient d’être bénite est versée par le célébrant sur la tête de l’enfant : "Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit". Ensuite, le célébrant fait une onction avec le saint chrême (huile parfumée bénite par l’évêque) sur le front du baptisé. Cette onction signifie le don de l’Esprit Saint. Le parrain ou la marraine revêt alors l’enfant d’un vêtement blanc, signe de la vie nouvelle offerte au jeune baptisé. Enfin, un cierge est allumé au cierge pascal est confié au père ou au parrain. "Maintenant, dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de lumière" (Saint Paul).

Pour les enfants en âge scolaire, une préparation adaptée est proposée aux parents et à l’enfant. Elle se fait sur plusieurs mois, durant la période du catéchisme ou de l’aumônerie et est ponctuée par la célébration d’étapes.

Au terme de ce parcours, le baptême est célébré en communauté.

S'adresser à Noëlle WEGERICH tél : XX.XX.XX.XX.XX

Baptême d’adulte

Le catéchuménat diocésain accompagne des adultes qui demandent les Sacrements de l’Initiation Chrétienne : le baptême, l’eucharistie ou/et la confirmation. Au delà de la célébration du sacrement, c’est une préparation à la vie chrétienne qui est proposée.

Ces adultes portent le nom de catéchumènes ( celui aux oreilles duquel résonne la parole) et de néophytes (jeune pousse ou jeune plan) après le baptême.

Comment agit-il ?

Suite à la demande d’une personne, une équipe locale se constitue pour l’accompagner. Ils se retrouvent environ chaque mois et prennent le temps de découvrir le message chrétien et d’entrer en résonance avec. Ceci par le dialogue, la découverte de Jésus-Christ, l’écoute de la Parole de Dieu, la prière, et des temps liturgiques. Le cheminement s’inscrit dans la durée (environ 2 ans).

Des journées diocésaines rassemblent les catéchumènes avec leur famille, leurs amis et tous les accompagnateurs (prêtres et laïcs).

Les étapes liturgiques

L’Entrée en Église : lors d’une célébration paroissiale, la personne exprime son désir de découvrir le Christ à la communauté qui l’accueille.

L’Appel décisif : Il a lieu le premier dimanche de carême avant le baptême, l’évêque lui-même appelle le catéchumène aux sacrements de l’initiation chrétienne.

Le Baptême et l’eucharistie : lors de la veillée Pascale si possible par l’évêque ou son représentant.

La Confirmation est reçue dans le temps pascal.

Contact:

S'adresser à Annie VIRY Tél : XX.XX.XX.XX.XX Responsable diocésaine xxx@xxx.xx


04/02 /15 LA CONFIRMATION (Guide vers la Foi)
La confirmation accomplit le don du Baptême.

C’est le sacrement qui donne l’Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d’enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l’Église, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actions.

Pourquoi demander la confirmation ?

Parce que nous avons besoin de la force de l’Esprit pour vivre et annoncer l’Espérance de Jésus-Christ.

Parce que notre vie chrétienne parvient à sa plénitude par le don de l’Esprit reçu à la confirmation.

Parce que l’Eglise a besoin d’hommes et de femmes confirmés pour porter la Bonne Nouvelle.

Parce que le monde attend cette Bonne Nouvelle.

Le jour de la Pentecôte, les disciples se trouvaient réunis. Soudain vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent. Toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint. Ils se mirent à parles en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait de dire. Actes des Apôtres 2,1-4.

Confirmation des adultes

Il n’y a ni âge ni condition préalable pour demander la confirmation, juste le désir de faire un pas de plus dans la vie chrétienne, de demander à l’Esprit qu’il déploie ce que vous avez déjà reçu au baptême.

Un parcours vers ce sacrement de l’initiation débutera à la pentecôte 2015 lors du rassemblement diocésain.

D’ici là, si vous avez le désir d’être confirmé, contactez le service du catéchuménat. La confirmation aura lieu dans le temps pascal 2016.

Des petites équipes par zone, au plus près de chacun, se constitueront avec des rencontres régulières et des rendez-vous diocésains.

C’est l’occasion pour ceux qui tentent l’aventure de prendre le temps de parler de ce qui les anime en profondeur. Invitation à reconnaitre l’amour de Dieu dans son histoire, à laisser résonner la Parole de Dieu avec ses propres paroles, à prier, à connaitre davantage le Christ, à trouver sa manière de le suivre au quotidien.

Tout cela avec des compagnons de route : les liens tissés, les échanges conduisent à une plus grande maturité dans la vie et dans la foi.

03/02 /15 L'Eucharistie (Guide vers la Foi)
L’Eucharistie, troisième sacrement de l’initiation chrétienne, est le seul sacrement accompli par Jésus lui-même.

Elle a été instituée lors de la Cène. Ce geste est particulièrement commémoré lors de la célébration du Jeudi saint où le Christ s’offre à son Père.

L’Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

Les symboles du pain et du vin:

Le pain et le vin, nourritures de base

Le blé qui permet de faire du pain est pour beaucoup la principale source de nourriture. Quand la récolte est mauvaise, c’est la famine. Même dans les pays dits développés, il a fallu attendre le XXe siècle pour que le cours du blé se stabilise et ne soit plus une cause de désastre économique.

Le pain, c’est donc la vie.

Notre langue se fait encore le reflet de cette importance : ne dit-on pas qu’on gagne son pain, c’est-à-dire de quoi vivre ? Voilà pourquoi on emploie volontiers l’image du pain de la route : c’est ce qui va permettre au voyageur de continuer son chemin sans faiblir. Déjà, dans le désert, Dieu avait donné la manne aux Hébreux.

Plus tard, il s’agit du pain pour le prophète Élie, en fuite et épuisé : "Mais voici qu’un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi et mange ! » Il regarda, et voici qu’il y avait à son chevet une galette cuite sur les pierres chauffées et une gourde d’eau. Il mangea, but, puis il se recoucha. Mais l’ange de Yahvé revint une seconde fois, le toucha et dit : « Lève-toi et mange ! Autrement le chemin sera trop long pour toi. » Il se leva, mangea et but, puis, soutenu par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, l’Horeb." (1 Rois 19, 4-8)

Quant à la vigne, elle fait partie, depuis la nuit des temps, des cultures méridionales. La Bible, dès la Genèse, parle de Noé le cultivateur, qui commença de planter la vigne. Il en subit d’ailleurs très vite les conséquences, puisque le vin l’enivre... (Gn 9, 20-21). Mais si l’on en use avec modération, le vin apparaît comme un complément indispensable de la nourriture solide : "Le vin, c’est la vie pour l’homme, quand on en boit modérément. Quelle vie mène-t-on privé de vin ? Il a été créé pour la joie des hommes. Gaieté du cœur et joie de l’âme, voilà le vin qu’on boit quand il faut et à sa suffisance." (Si 31, 27-28)

C’est dans cette optique qu’on peut lire le récit des noces de Cana, où Jésus transforme l’eau en bon vin, pour tous les invités.

Fruits de la terre

Ainsi qu’il était dit dans la prière juive de bénédiction, reprise dans le texte de la messe, le pain et le vin sont issus de la terre. Le blé et la vigne, enracinés dans le sol, y puisent les énergies capables de les faire pousser en surface. Une fois jaillis à l’air libre, ils s’approprient aussi les énergies du ciel : pluie, vent, lumière, chaleur, toutes les forces du cosmos concourent à leur maturation. On peut ainsi dire qu’à travers eux l’univers s’invite à la table de l’homme. C’est pourquoi les religions antiques avaient déjà utilisé ces symboles.

Nourritures végétales

Mais là où les religions antérieures (qu’on se rappelle les marchands du Temple de Jérusalem, avec leurs brebis, bœufs et pigeons : Jn 2, 13-16) utilisaient les animaux pour les sacrifices rituels, Jésus n’a proposé que des nourritures végétales : le pain à la place de la viande, le vin à la place du sang. En effet, dans l’optique de la Genèse, Dieu a d’abord donné à l’homme, pour se nourrir, des plantes et des fruits. Le monde originel est sans péché, on n’y fait pas couler le sang, ni celui de l’homme, ni celui des animaux. Ce n’est qu’après le péché que la terre devient avare de ses dons et que l’homme consomme de la chair animale. De plus, il semble que Jésus, en utilisant le pain et le vin, à l’exclusion même de la chair de poisson, ait voulu marquer la rupture avec les cultes anciens, et instaurer, jusque dans les signes, la nouveauté de l’Alliance. Enfin, le sang réel ne sera versé qu’une seule fois : celui du Christ sur la croix, un seul sang versé une fois pour toutes. C’est bien ce qu’explique longuement la lettre aux Hébreux (9 et 10). Le culte chrétien n’aura donc pas à offrir d’autre chair, à verser d’autre sang : pain et vin suffiront à re-présenter l’unique sacrifice de la croix.

Évocation de la mort

Pain et vin ont en effet rapport avec la mort : le grain de blé doit mourir en terre pour donner une autre plante porteuse de nombreux nouveaux grains de blé. Voilà pourquoi Jésus s’est comparé lui-même à ce grain de blé : "Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jn 12, 24). De façon analogue, les grappes de raisin devront être pressées, et comme saignées (la couleur rouge favorise évidemment la métaphore) pour devenir du vin. Ainsi le pain et le vin sont des signes suffisamment éloignés des sacrifices païens ou juifs pour éviter toute assimilation, mais assez évocateurs du sacrifice pour rappeler que Jésus est mort sur la croix pour la vie de tous.

Fruits du travail des hommes

Le pain et le vin sont aussi des produits du travail des hommes : la terre est labourée, le blé est semé, désherbé, récolté, vanné, broyé, mêlé à l’eau et cuit, avec ou sans levain, pour devenir pain. La vigne est, elle aussi, l’objet de soins attentifs : on la plante, on la taille, on récolte le raisin que l’on presse pour obtenir le jus qui se transformera en vin après d’autres soins encore. N’oublions pas que jusqu’à une époque très récente, l’agriculture occupait la majorité de la population ! À travers le pain et le vin s’exprime donc presque tout le travail des hommes. Ils évoquent aussi à merveille combien la multiplicité et la diversité des humains peuvent devenir unité : mille grains de blé font un même pain, mille grappes font un même vin.

Un repas partagé

On comprend dès lors mieux pourquoi le pain et le vin sont surtout destinés à être partagés, comme le Christ l’a fait avec ses apôtres au soir du Jeudi saint. Au-delà du besoin physiologique, individuel, de manger et de boire, le repas permet de s’asseoir à côté d’autres hommes, et de goûter cet aspect fraternel. Dans toutes les civilisations, partager le pain avec quelqu’un, c’est vraiment le reconnaître comme frère. Aussi est-il important de lier le symbolisme du pain et du vin avec celui du repas fraternel qui structure la messe dont l’un des premiers noms fut la fraction du pain (Actes 2, 42). C’est bien lorsque leur compagnon de route a rompu le pain que les disciples d’Emmaüs ont reconnu Jésus (Luc 24, 35). Au centre de ce repas, aliments de ce repas, le pain et le vin sont des signes qui, comme dans tout sacrement, réalisent ce qu’ils disent : le pain est la chair du Christ, le vin est le sang du Christ. Ils disent : vie ; ils disent : communion à l’univers et à Dieu.

01/02 /15 Vie consacrée (Guide vers la Foi)
L'année de la vie consacrée a été officiellement ouverte le dimanche 30 novembre 2014, lors d'une messe célébrée en la basilique Saint-Pierre de Rome par le cardinal Joao Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.

Elle se poursuit jusqu'au 2 février 2016, Journée mondiale de la vie consacrée.

Les principaux temps forts :

- du 1er au 9 mars 2015: Neuvaine pour la vie consacrée, proposée par la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref).

- du 8 au 11 avril 2015 :

Rencontre à Rome, destinée aux formateurs et formatrices.

- du 1er au 3 mai 2015 :

Rassemblement de jeunes religieux Brother & Sister Act2, à Antony, dans la région parisienne, organisé par la Corref

- 31 mai 2015 :

La Conférence nationale des instituts séculiers annonce une proposition festive et spirituelle, dimanche de la Trinité.

- Les 5 et 6 septembre 2015 :

Week-end national des vierges consacrées à Montmartre, avec une veillée grand public à Notre-Dame de Paris.

- Du 23 au 25 septembre 2015 :

Atelier spécial, "laboratoire", pour les jeunes consacrés à Rome.

- du 24 janvier au 2 février 2016 :

Semaine mondiale de la vie consacrée dans l'unité, avec un symposium théologique.

- 2 février 2016 :

Journée mondiale de la vie consacrée et date de clôture de cette année.

30/01 /15 Saint Jean Bosco, né il y 200 ans. (Guide vers la Foi)
Le futur saint Jean Bosco est né dans un petit village près de Turin en 1815.

Canonisé par PieXI en 1934 et proclamé "père et maître de la jeunesse" par Jean Paul II en 1988, ce grand éducateur est fêté le 31 janvier.

Saint Jean Bosco a entièrement consacré sa vie à l'éducation matérielle et spirituelle de la jeunesse en difficulté. Il fonde en 1859 la congrégation de Saint-François de Sales, puis en 1872, avec sainte Marie-Dominique Mazzarello, celle des Filles de Marie-Auxiliatrice.

Il meurt en 1888.

Sa pédagogie, basée sur la confiance et la joie, la présence et la bienveillance continue d'imprégner l'action des 400 000 personnes (religieux, religieuses et laïcs) qui, dans le monde entier, se réclament aujourd'hui de lui.

"Croire en la jeunesse", tel est le thème retenu pour l'honorer à l'occasion du bicentenaire de sa naissance.

29/01 /15 Editorial du Père BELAMBO - Février 2015 (Guide vers la Foi)
Réponse à une question...

Quelqu’un m’a posé cette question : « Comment se fait-il que le récit de la création parle de deux arbres : l’arbre de la vie et l’arbre de la connaissance du bien du mal (Gn 2, 9) » ?

C'est curieux de trouver deux arbres pour un seul milieu !

Car, en toute rigueur géométrique, il ne peut y avoir qu’un seul centre à un jardin.

Dans tous les cas, il faut se mettre en tête que la Bible n’est pas un livre d’histoire ou des sciences naturelles sur les débuts de notre monde. Elle raconte une expérience du salut.

De prime abord, notons que cette position de deux arbres au centre du jardin donne à comprendre que ce jardin (qui est la terre que nous habitons) n’est pas la propriété de l’homme, mais de Dieu. L’homme est gardien d’un magnifique jardin dont il n’a pas la propriété. La vie est don de Dieu. L’homme est comme un « dieu », il sait, mais il n’a pas la vie. L’arbre de la vie lui est inaccessible, malgré sa connaissance du bien (ce qui est bon) et du mal (ce qui est mauvais).

En second lieu, remarquons que les deux arbres sont associés à un commandement. Le choix entre la vie et la mort est un choix entre le bien et le mal : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction, choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance » (Dt 30, 19). Ce choix est au cœur de la vie. C’est tous les jours qu’il faut choisir la vie, et pour cela renoncer aux œuvres de mort. C’est tous les jours qu’il faut choisir la liberté, et pour cela renoncer à la recherche de tous les possibles. Car la liberté ne consiste pas à faire tout ce qui est possible, mais elle est une force intérieure qui permet d’aller à la rencontre du prochain dans la différence.

C'est tous les jours qu’il faut choisir l’amour, et pour cela renoncer au repliement sur sa propre expérience.

D’après les Pères de l’Église, s’il y a deux arbres au même endroit, c’est qu’ils se croisent en prenant la forme d’une croix. Pour les chrétiens, la croix est le lieu de la rencontre de la vie et de la liberté. Elle est au commencement et à la fin. Elle est surtout au milieu du jardin et du monde. Les chrétiens sont invités à l’inscrire au centre de leur vie. Choisir le Christ, c’est choisir la vie et avoir accès à la vie éternelle. Abbé Jean Belambo, curé.

28/01 /15 La Foi ? (Guide vers la Foi)
La foi ?

La foi, c’est savoir et avoir confiance. Elle a sept caractéristiques :

— la foi est un pur don de Dieu que nous obtenons quand nous le demandons avec ferveur ;

— la foi est la force surnaturelle dont nous avons absolument besoin pour atteindre le salut ;

— la foi exige la volonté libre et le clair discernement de l’homme quand il répond à l’invitation divine ;

— la foi est une certitude absolue parce que Jésus s’en porte garant ;

— la foi est incomplète aussi longtemps qu’elle n’est pas agissante dans la charité;

— la foi grandit, quand nous écoutons toujours mieux la Parole de Dieu et quand, par la prière, nous engageons un dialogue vivant avec elle ;

— la foi nous donne déjà maintenant un avant-goût de la joie du ciel.

Nous transmettons la foi, parce que Jésus nous le demande :

Allez donc, de toutes les nations faites des disciples. (Matthieu 28, 19)

Aucun vrai chrétien n’abandonne la transmission de la foi aux seuls spécialistes (enseignants, prêtres,missionnaires).

On est chrétien pour les autres. Cela signifie : chaque vrai chrétien voudrait que Dieu vive également chez les autres.

Il se dit : Le Seigneur a besoin de moi ! Je suis baptisé, confirmé et rendu responsable de ce que les personnes de mon entourage prennent connaissance de Dieu, et parviennent à la connaissance de la vérité (Timothée 2, 4).

Mère Teresa a utilisé une bonne comparaison :

« Souvent tu peux voir des fils qui bordent les routes. Avant que le courant les traverse, il n’y a pas de lumière. C’est vous qui êtes le fil. Dieu est le courant ! Nous avons la possibilité de permettre au courant de passer à travers nous et de nous utiliser pour allumer la lumière dans le monde – c’est-à-dire Jésus – ou bien de refuser d’être employés pour la diffuser, et d’être ainsi responsables de l’obscurité. »

Youcat (Catéchisme proposé aux jeunes)