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15 août 1860 : il y a 150 ans, l'église actuelle de Plombières s'ouvrait au culte

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À Plombières, le 15 août sera marqué par la fête de l'Assomption de la Vierge Marie, mais aussi, cette année, par le 150e anniversaire de la 1ère messe dite en l'église Saint Amé , construite sous le Second Empire grâce à la générosité de l'Empereur Napoléon III.

Le mérite de la construction de cette vaste église aux allures de petite cathédrale, en revient à l'abbé Jean-Baptiste Balland, qui était à l'initiative du projet.

Projet qui lui tenait à coeur mais qu'il ne pouvait réaliser faute de moyens. En 1856, le premier séjour de Napoléon III dans la station thermale, fut pour le vénérable pasteur l'occasion d'intéresser l'empereur à la construction d'un nouvel édifice. Désireux d'entreprendre de multiples travaux dans la ville d'eau afin d'en améliorer l'agencement, l'hôte illustre de Plombières offrit alors son généreux concours.

L'ancienne église datant de 1729, trop petite et sans caractère fut démolie, et dès 1858, les travaux d'édification de la nouvelle commencèrent d'après les plans de l'architecte Léon-Charles Grillot, soumis à l'examen du célèbre architecte Viollet le Duc.

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Au cours de l'été 1860, le gros oeuvre étant virtuellement terminé, l'abbé Balland eut l'heureuse idée de célébrer le 15 août, jour de l'Assomption et fête de l'Empereur, l'office divin en ce nouveau lieu.

De la chaire, le curé de Plombières dit alors son bonheur et sa reconnaissance : reconnaissance envers Dieu qui lui avait donné la grâce de mener à bien une oeuvre qui paraissait irréalisable; reconnaissance envers tous ceux qui lui avaient apporté un précieux concours; reconnaissance envers Napoléon III qui, de l'église, avait été le promoteur et le bienfaiteur.

En clin d'oeil à cette période, lors la messe de ce dimanche 15 août 2010 à 10h30 , le calice en vermeil offert en 1856 par l'Impératrice Eugénie sera utilisé, tandis que la Chorale Triolet, dirigée pour l'occasion par Emmanuel Villeminey, organiste de la paroisse, interprétera, entre autre, le très beau Panis Angelicus de César Franck, l'Agnus Dei de Charles Gounod, et, pour fêter la Vierge Marie, un motet de Gregor Aichinger "Assumpta est Maria".

Tout ceci présage, sur fond de reconnaissance et souvenirs, de beaux moments de recueillement.

Publié le 10/08/2010 par plombieres.