Message de Noël

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Cette humilité de Dieu, son incarnation posent encore aujourd'hui problème. _ L'incarnation de Dieu est refusée par l'Islam ou le Judaïsme. Dieu est tellement grand et unique qu'il ne peut prendre chair.
Et pourtant, si Dieu est Amour, comme nous le croyons, cette incarnation se comprend :

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Il engendre celui qui dira : Mon Père et moi nous sommes un ; qui me voit ,voit le Père.
Mais le risque est grand pour Dieu de ne pas être reconnu, car ce qui est humain est tellement pauvre et pitoyable qu'il passe inaperçu ou n'intéresse pas.
S'identifier, comme le fera Jésus, aux malades, aux prisonniers, aux affamés ; prêcher la douceur, le pardon, la justice, le partage, c'est opter pour une logique de l'Amour que les déferlantes du mal, de la violence, de la haine ou de la guerre mettront toujours en péril.

La tentation est grande alors de se réfugier dans des paradis artificiels (le fantastique, le magique, l'occultisme), ou dans le fanatisme de tout poil...
Ces forces qui se déchaînent et se déchaîneront encore tout au long de l'histoire ne pourront cependant éteindre l'Amour du Dieu de Jésus-Christ.
Amour secret, mais réel confié à notre garde.

Jésus en naissant inaugure un royaume qui émerge lentement à travers mille petits gestes répétés de courage, de tendresse, de défi qui disent non à la logique de la haine, de l'indifférence...

Regarde bien et tu sera surpris de découvrir tous ces hommes, ces femmes, ces enfants, ces jeunes et ces anciens qui inventent jour après jour de nouvelles manières de vivre, de partager, d'espérer et qui manifestent que le Royaume de Dieu est à la portée de la main.
Noël, c'est redevenir spirituellement un enfant.

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D. Voinson