CROIRE EN NOTRE AVENIR
2013 a connu ses moments de bonheurs, ses échecs, ses cadeaux inattendus. Bilan contrasté.
Au seuil d'une année nouvelle, il nous faut croire en notre avenir. 2014 s'offre à
3 domaines.
- 1) La famille est le lieu premier du vivre-ensemble, de l'apprentissage de l'amour, de la solidarité, de la liberté. Apprentissage parfois difficile, douloureux même : des familles éprouvées en paient le prix. Mais la famille reste le lieu où l'on revient toujours, comme un havre ou un refuge, quand c'est possible. Comment s'entraider à vivre une vie de famille épanouissante pour tous ? L'accueil, l'écoute, la compréhension à l'égard de ceux qui sont en difficulté sont essentiels. Le partage des moments de joie aussi. Les chrétiens ont une haute idée de la famille ! _ La réunion du Synode de Rome en octobre les encouragera à croire encore en la famille, à prendre soin d'elle.
- 2) La commune. J'aime rappeler la beauté de l'engagement des maires et des élus municipaux, souvent exposés à la critique, plus rarement remerciés : ils sacrifient beaucoup au service de leurs concitoyens. Si les campagnes électorales sont parfois rudes, qu'on ne perde pas de vue le bien commun, à commencer par les pauvres et les petits qui font les frais de choix politiques glorieux mais discutables.
Il faut croire en la capacité des communes de discerner ce qui contribuera au bien commun de proximité. Que des jeunes n'hésitent pas à s'y engager.
- 3) L'Europe sera aussi l'enjeu d'élections en 2014. Les exigences requises par la construction de la solidarité européenne font se lever des contestations catégorielles, régionales ou professionnelles. Cela entraîne des sacrifices. Mais il serait coupable d'annihiler la construction européenne, qui a assuré la paix entre nos pays, à peine sortis de guerres meurtrières.
L'Europe est un espace où l'on cherche à valoriser le respect de la personne humaine et le respect de chaque culture, à développer la justice sociale, "l'écologie" humaine, et la solidarité entre les nations, dont la mise en place est difficile mais importante. Il nous faut croire que, à terme, l'Europe est l'avenir de chacune de nos nations. Et si elle est plus forte, elle pourra jouer un rôle essentiel dans l'équilibre du monde par une vraie solidarité.
Les Vosgiens ont besoin de gens qui croient en notre avenir et en sont les acteurs. _ Les traces négatives des bilans de 2013 dans les domaines économiques ou démographiques ne doivent pas empêcher de voir ceux qui s'emploient à construire et font des projets.
Les chrétiens ne doivent pas être les derniers à croire en l'avenir et à s'y engager. Nous avons un avenir ensemble : Bonne année 2014.