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Paroisse Sainte-Odile : messe de la Sainte-Cécile avec l'entente musicale Etival-Moyenmoutier


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L'Entente musicale (harmonie municipale) d'Etival-Clairefontaine-Moyenmoutier animera la messe dominicale et fêtera leur Sainte-Patronne -Sainte-Cécile- en l'église abbatiale d'Etival-Clairefontaine. le dimanche 28 novembre 2010 à 11h00.
Comme le veut la tradition, la célébration se terminera par un 'médlay' (pot pourri) des valses de Vienne comme le jour du nouvel an dans la capitale de l'Autriche.
En effet, pour l'Eglise, le dimanche 28 novembre est le premier dimanche de l'Avent qui est, aussi, le premier dimanche de la nouvelle année liturgique. L'Evangile selon Saint-Matthieu sera lu et commenté tout au long des dimanches de ces douze mois à venir.

L'entente musicale Moyenmoutier-Etival donnera son concert annuel à l'église abbatiale de Moyenmoutier le dimanche 12 décembre 2010 à 16h00.

Vous pouvez lire, ci-dessous, l'histoire de Sainte-Cécile, tirée du rituel de la paroisse Sainte-Odile.

A la fin du cinquième siècle, la Passion des martyrs Cécile, Valérien et Tiburce, qui exalte la virginité chrétienne, rendit célèbre la Romaine Cécile, inhumée au cimetière de Calliste. Sa basilique du Transtévère perpétue son souvenir, tandis qu’un passage de la Passion l’a fait choisir comme patronne des musiciens. Sainte-Cécile naquit dans la noble famille pratiquante de Rome des Coecilia dont sont issus beaucoup de sénateurs. Très jeune, elle voua sa vie à Dieu et fit vœu de virginité. Contre son gré, son père la maria à un jeune païen nommé Valérien. Le jour des noces arriva et, pendant que tout le monde chantait et dansait, Cécile s'était retirée pour invoquer la protection du Ciel dans cette situation difficile, tout en chantant dans son cœur et en récitant des psaumes. Cette situation est à l'origine de la vénération en temps que patronne de la musique. Valérien, homme remarquable, était connu pour être de grande compréhension.
Les deux jeunes époux vécurent dans la chasteté et se dévouèrent aux bonnes oeuvres. Cécile chantait les louanges de Dieu avec assiduité et y joignait souvent un instrument de musique. Mais les persécutions cruelles des chrétiens, perpétrées par l'empereur Marc-Aurèle auront raison d'eux. A cause de leur ardeur à ensevelir les corps des martyrs chrétiens dans les catacombes à l'extérieur de la ville, ils furent arrêtés. Peu de temps après Valérien , elle fut arrêtée et amenée devant le préfet pour avoir enterré les corps de son mari et de Tiburcius. Elle n'eut pas d'autres choix que la vénération des dieux païens ou la mort. Après une glorieuse profession de foi, elle fut condamnée à mort.
Mais exécuter une fille d'une telle noblesse au service des pauvres n'était pas chose aisée même au temps des empereurs cruels. Rejetant une exécution publique elle fut condamnée à être enfermée dans la salle de bain (sudatorium) de sa propre maison à Trastevere et à suffoquer par la vapeur. Le foyer fut chargé à sept reprises de sa charge normale. La chaleur et la vapeur n'eurent pas raison d'elle. Lorsqu'elle tomba inconsciente, au bout d'un jour et une nuit le préfet en colère ordonna de la décapiter.
A la vue de la sainte, le soldat envoyé perdit courage et tremblant frappa à trois reprises, mais en vain. La loi romaine interdisant le quatrième coup, elle fut abandonnée gisant dans son sang. Aussitôt les chrétiens se ruèrent dans la maison et essuyèrent les blessures avec les habits de lin, sans la bouger du sol. Cécile survécut trois jours pendant lesquels elle n'avait de cesse à prêcher sa foi et d'encourager les pauvres. Lorsque Saint-Urbain arriva, elle fit don de sa maison pour y construire une église et légua ses biens aux pauvres. Alors tournant sa face contre terre, Cécile mourut le 22 novembre de l'an 230. Elle fut inhumée dans la position exacte où elle expira, avec les doigts étendus, dans les catacombes de Saint-callixte à côté de la crypte des papes avec, à ses pied, les vêtements ayant essuyé ses plaies. Les catacombes de Saint-Callixte se trouvent parmi les plus grandes de Rome. Sous le règne du pape Clément VIII en 1599, lors des travaux de rénovation de l'église Sainte Cécile et de la construction de son grand autel, le cardinal Paul Emilius Sfondrati ouvrit la tombe et trouva le sarcophage de marbre blanc contenant le corps Cécile intact. Après plus de 800 ans, elle était miraculeusement et admirablement bien conservée. Couchée sur le côté droit face contre terre, comme dans un profond sommeil, sa nuque portant encore les traces des coups. Le vert et or de sa robe luxueuse n'avaient pas été altérés par le temps. Il n'existe aucun autre fait semblable dans l'histoire de l'Eglise : la préservation d'un corps dans la position du décès et immortalisé par le marbre.
A l'ouverture de sa tombe, des artistes furent autorisés à peindre des tableaux et des images. Des milliers de gens eurent le privilège de la voir dans son cercueil et durant 4 à 5 semaines, elle fut exposée à la vénération. Puis le corps se décomposa rapidement au contact de l'air.
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Publié le 21/08/2010 par Papier.