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Jour de grâce pour huit nouveaux diacres et leurs proches

logo Événement diocésain, dans une église comble, près de 1500 personnes, dont des prêtres et des diacres vosgiens ont assisté à une cérémonie touchante de sincérité.

Épinal, samedi 28 juin, les cloches de l'église Notre-Dame-au-Cierge viennent de sonner 16 h qu'un bon tiers de l'édifice religieux est déjà occupé par une assemblée grandissante au fil des minutes. À deux pas de là, les scouts apportent un précieux concours à Claudine Mathieu, Directrice de la Maison diocésaine pour assurer un service d'ordre impeccable sur l'ensemble des parkings, tous pris d'assaut par des véhicules immatriculés dans les Vosges, mais aussi sur des départements limitrophes. On s'active, comme dans une fourmilière. Des choristes répètent des chants, des fleurs fraîches attendent d'être posées. Retour vers Notre-Dame où l'évêque Jean-Paul Mathieu revoit studieusement ce qui est probablement le déroulement d'une cérémonie. Également sur place, les vicaires généraux Pierre-Jean Duménil et Claude Durupt, Jean-Pierre Villemin, prêtre de la paroisse s'affairent pour accueillir les arrivants. Des bénévoles aident. Des bancs, des chaises supplémentaires sont mis à disposition. La presse écrite et télévisée s'est déplacée. Des photographes, des caméramans pistent le meilleur angle. Des livrets à l'intention de l'assemblée indiquent qu'il s'agit d'une ordination diaconale. Un grand jour pour le diocèse de Saint-Dié, mais aussi pour la communauté chrétienne qui se réjouit d'accompagner ces huit hommes prêts à devenir diacres. Dans son édito, Mgr Mathieu précise que le Concile Vatican II a voulu rétablir le diaconat permanent « en vue du service » pour que les diacres servent le Peuple de Dieu en communion avec les évêques et les prêtres. À l'issue de la cérémonie qui s'annonce, Bernard Cornement, Christian Duez, Alain Gérard, Bruno Konter, Jean Mangel, Jean-Claude Mangel deviendront diacres permanents. Celui qui est appelé au sacerdoce est d'abord, avant d'être prêtre, ordonné diacre. C'est le cas de Frère Sérafino du très Saint Sacrement et de Frère Pierre de la Croix.

Tous s'engagent

17 h 30, tous sont là, le visage marqué par une intense émotion. Ceux qui sont mariés sont entourés de leurs épouses et enfants. André Marchal, diacre permanent, du Comité diocésain du diaconat permanent interpelle les ordinands qui s'avancent un à un et tous de répondre. « Me voici ! » Bruno Konter a choisi de demeurer diacre toute son existence dans le célibat. « En acceptant par amour les exigences de cet état, vous manifestez votre disponibilité pour tous les hommes... » Anne, « les deux » Christine, Francine, Isabelle sont invitées à témoigner du chemin accompli aux côtés de leurs époux. Des paroles simples, mais ciselées d'amour et de foi. Tous s'engagent. Les litanies des Saints s'élèvent pour précéder l'imposition sans mot dire des mains de l'évêque sur la tête de chacun. L'émotion est palpable. Des parrains présentent l'étole aux nouveaux ordonnés qui reçoivent également l'Évangéliaire. Bernard, Christian, Alain, Bruno, Jean, Jean-Claude, Frère Sérafino du très Saint Sacrement et Frère Pierre de la Croix sont désormais témoins actifs de la Charité. Ils proclameront l'Évangile, feront les homélies et seront au service de la Parole. Au côté du prêtre, à la messe, les diacres évoluent en invitant à partager la Paix du Christ et envoient en témoigner. Ils peuvent désormais baptiser, marier, animer la prière, accueillir à l'occasion d'une sépulture... 20 h 35, l'ordination et la cérémonie s'achèvent. Il pleut des cordes ! Un clin d'oeil du ciel ? Même si l'expression n'est pas très... catholique : diaconat pluvieux, diaconat heureux !

Josée Tomasi-Houillon

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Publié le 29/06/2014 par Christophe CHEVARDÉ.