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Méditation du 15° dimanche - 15 juillet 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,7-13.

Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux.

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_ Il leur donnait pouvoir sur les esprits mauvais, et il leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n'est un bâton ; de n'avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture.
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l'hospitalité dans une maison, restez-y jusqu'à votre départ.
Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu'il fallait se convertir.
Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

Le Concile Vatican II : une boussole pour notre temps (suite)

Extraits de la Constitution sur la Révélation divine : La Parole de Dieu dans la vie de l’Église.

Des communautés qui partagent la Parole de Dieu

Pour répondre au souhait du Concile qui recommande aux chrétiens la lecture régulière de l’Écriture, nous avons à favoriser ce partage en toute occasion :

  • Pas de réunion de chrétiens sans la présence du Livre et la lecture d'un passage de l’Écriture ;
  • Pas de préparation de célébration qui ne commence par la méditation des textes.
  • L'avenir du christianisme dans la société actuelle passe par la redécouverte de la vigueur du message évangélique.

Que faire dans les paroisses pour partager la Parole ?

La raréfaction des messes fait que l'assemblée locale ne se réunit presque plus, ou pas très souvent, et qu'on perd le contact avec la Parole de Dieu.
Dès lors ne serait-il pas significatif de favoriser des assemblées, autour de la Parole de Dieu ?
Dans le partage de la Parole, le Christ est réellement présent et il nous met en communion.
De telles assemblées autour de la Parole réclament des animateurs compétents, envoyés et reconnus.
De même que des laïcs sont habilités à présider les funérailles, ne pourrait-il pas y en avoir pour ce type d’assemblées ?
Il s'agirait d'un véritable ministère de la Parole, comme l'ont suggéré les évêques français au synode romain de 2008.

Extraits de la Constitution sur la Sainte Liturgie promulguée le 4 décembre 1963

Le mystère pascal du Christ (mort et résurrection) occupe la place centrale dans la liturgie. La célébration du mystère se déploie pendant toute l'année : de l'incarnation et de la nativité :

  • jusqu'à l'ascension,
  • jusqu'à la Pentecôte
  • et jusqu'à l'attente de l'avènement du Seigneur.

Le huitième jour est appelé le jour du Seigneur ou dimanche. Ce jour-là les chrétiens doivent se rassembler pour entendre la Parole de Dieu et participer à l'Eucharistie.
Ce jour est jour de joie et de cessation du travail.
La liturgie est source et sommet. L’Eucharistie fait de nous le Corps du Christ, dans lequel chacun des membres reçoit la grâce de l'Esprit pour le bien du Corps entier.

En ce temps où se manifestent des crispations autour de la prétendue "messe de toujours" qui n'a que quatre siècles d'existence, où parfois on accuse le Concile d'avoir provoqué une rupture, alors qu'il vient au terme d'une longue évolution, il est essentiel de sauvegarder les grandes affirmations doctrinales du Concile :

  • la place centrale du mystère pascal de Jésus-Christ, une Église tout entière sujet et actrice de la liturgie, dans la diversité des ministères et des fonctions,
  • la place fondamentale de la Parole de Dieu,
  • la faculté accordée à tous de pouvoir célébrer dans leur langue,
  • la nécessaire adaptation aux différentes cultures...

Ne retombons pas dans un rubricisme (Le rubricisme est cette exagération qui accorde plus d’attention aux règles qu’au sens profond de la liturgie) stérile, une fidélité scrupuleuse, à la lettre, à des règles liturgiques.

Le Concile nous en a libérés.

Publié le 09/09/2011 par Jean Pierre Grivel.