Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,41-51.
Comme Jésus avait dit : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel », les Juifs récriminaient contre lui :
« Cet homme-là n'est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère. Alors comment peut-il dire : 'Je suis descendu du ciel' ? » Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »
Le Concile Vatican II : une boussole pour notre temps (suite)
Extraits du Décret sur l'activité missionnaire de l’Église promulgué le 7 décembre 1965
La Parole de Dieu doit être offerte à toutes les nations et tous les chrétiens sont appelés à annoncer à tous les peuples et à toutes les cultures, l'amour de Dieu.
Tout comme le Christ fut envoyé pour annoncer aux pauvres la Bonne Nouvelle, l’Église est envoyée par le Père au monde entier.
"Annoncer l’Évangile n'est pas un motif d'orgueil pour moi, c'est une nécessité qui s'impose à moi : malheur à moi si je n'annonce pas l’Évangile !" écrit Paul (1 Co 9, 16).
Tous missionnaires ! Chaque baptisé est responsable de l'annonce : ministres ordonnés : évêques, prêtres et diacres, mais aussi les religieux et religieuses, les laïcs par leur témoignage dans tous les domaines de la société civile, les catéchistes...
L'encyclique Fidei donum de Pie XII (1957) demandait aux évêques d'autoriser leurs prêtres diocésains à répondre aux appels de la Mission, notamment en Afrique et en Amérique latine. Aujourd'hui encore, l’Église universelle s'enrichit de la fécondité de ces échanges mutuels : nombre de diocèses français reçoivent des prêtres étrangers et envoient à leur tour quelques-uns de leurs prêtres dans d'autres pays.
L'attention portée au dialogue avec les autres croyants, qu'ils soient "frères séparés" ou croyants d'autres religions, marque aussi une avancée considérable.
Les conditions actuelles de la société nous obligent à réviser les méthodes, à chercher par tous les moyens à étudier comment faire arriver à l'homme moderne le message chrétien.
-Qu'est devenue de nos jours cette énergie cachée de la Bonne Nouvelle, capable de frapper profondément la conscience de l'homme ?
-Suivant quelles méthodes faut-il proclamer l' Évangile pour que sa puissance doit efficace ?
Le prochain Synode d'octobre sur l'évangélisation devra répondre à ces questions.