À méditer
Vous avez vu le film, eh bien! voyez ce que pensait St Augustin de l'importance du chant, surtout du chant choral et du chanteur lui-même... cela donne une autre dimension à ce que nous aimons... Allez, bonne méditation. Le chant nouveau et le témoignage "Chantez au Seigneur un chant nouveau, sa louange est dans l'assemblée des fidèles" |
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Nous sommes invités à chanter au Seigneur un chant nouveau. L'homme nouveau connaît ce chant nouveau. Le chant est affaire de joie et, si nous y réfléchissons plus attentivement, il est affaire d'amour, donc, celui qui sait aimer la vie nouvelle sait chanter le chant nouveau. Chacun aime, mais on doit chercher quel est l'objet de cet amour. Par conséquent, on ne nous demande pas de renoncer à l'amour, mais de choisir ce que nous devons aimer. Mais que pourrons-nous choisir, si d'abord nous ne sommes choisis ? Qu'a-t-il donné pour que nous ayons de quoi aimer ? Sachez-le plus clairement en écoutant l'Apôtre Paul, qui dit: "L'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs." D'où cela vient-il ? de nous ? de qui donc ? Par l'Esprit Saint qui nous a été donné. Puisque nous avons une telle garantie, aimons Dieu. Écoutez cette parole plus explicite de saint Jean "Dieu est amour. Celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui". Il ne suffit pas de dire L'amour vient de Dieu. Mais qui d'entre nous oserait dire comme saint Jean: "Dieu est amour ?" Celui qui a dit cela savait ce qu'il avait en lui. 0 mes frères! 0 mes fils! Enfants de l'Église catholique Plantation sainte et céleste ! Vous qui êtes régénérés dans le Christ et qui avez reçu la naissance d'en haut, écoutez moi, ou plutôt écoutez par ma voix: "Chantez au Seigneur un chant nouveau !" Eh bien, dis-tu, je chante! Tu chantes oui, tu chantes, je l'entends. Mais il ne faut pas que ta vie porte témoignage contre tes paroles. Chantez avec la voix, chantez avec le Cœur, chantez avec la bouche, chantez par toute votre vie: Chantez au Seigneur un chant nouveau. Vous cherchez comment chanter celui que vous aimez ? La louange de celui que l'on veut chanter, c'est le chanteur lui-même. |
Mon Dieu, tu n'es pas raisonnable ! |
Tu ne rentres ni dans mes équations, ni dans mon système de pensée.
C'est scandaleux ! |
Le mal, les guerres, la souffrance, l'exploitation des enfants, la maladie, le handicap, la trisomie, les tremblements de terre, la violence, le mépris, les viols, les incestes, le chômage, les SDF, les immigrés, les exilés, le cancer, le sida, etc..
J'arrête là, ça devient un catalogue à la Prévert.
Mais Bon Dieu, qu'est-ce que tu fous ?
C'est de la folie... |
Jésus s'est présenté comme ton fils, ton image, ta ressemblance. Malgré une escapade de jeunesse, mais c'était pour en savoir d'avantage, il a passé son temps a faire marcher les boiteux, entendre les sourds, voir les aveugles, redonner l'espoir aux captifs, aux affligés la joie, l'espérance, annoncé aux plus pauvres que tu les aimais et en échange de quoi, on l'a emprisonné, battu, craché dessus, bafoué, ridiculisé. Il est allé jusqu'à donner sa vie pour que la monde vive dans la joie et la bonne humeur. En plus, il a eu le culot de dire la veille de sa mort : tout ce que j'ai fait, faites-le vous aussi en pensant à moi. Il n'a pas ajouté ce soir là mais il l'a dit avant, si vous faites ce que je vous demande, grande chance que vous soyez traités comme moi.
C'est complètement débile... |
Mon Dieu, tu n'est vraiment pas raisonnable,
Tu ne rentre pas dans mes schémas ou plutôt, nous sommes dans deux logiques à la fois parallèles et contradictoires.
J'attends tout de toi, tu attends tout de moi.
Et comme les parallèles ne se rencontrent jamais, ça peut durer longtemps..
Et moi, mon temps est limité. Et Toi, tu es hors du temps.
Comment veux-tu que l'on se comprenne, que l'on se rencontre ?
Mais peut-être qu'il faut que je sorte de ma logique, que je devienne déraisonnable, fou pour te comprendre. Que je clarifie la fin et les moyens. Tu es là, je le sais, avec ou sans moi.
Ce que tu attends de moi, c'est que je me débarrasse de tout ce qui m'encombre, de tout ce qui fait obstacle, de toutes mes prétentions, de toutes mes suffisances, de mes lâchetés, de mes succès comme de mais échecs... Finalement, de m'abandonner à Toi.
Peut-être alors que je comprendrai que tu n'appartiens à personne, à aucune religion, à aucun pouvoir, à aucune construction humaine, même si tu y es présent.
Tu remplis le temps et l'espace, tout en étant hors du temps et de l'espace.
Tout ça, n'est pas très logique.
Ni rien ni personne ne peut avoir prise sur Toi, sinon pour te condamner, te crucifier et j'ai peur d'être de ceux là.
Ce n'est vraiment pas raisonnable.
Comme je n'ai ni tué, ni volé, je suis sans faute... et, pour les .. Chrétiens fidèles, ceux qui vont encore à l'église, on se demande parfois si le prêtre n'en rajoute pas un peu... et si les Chrétiens ne sont pas un peu "maso".
Se reconnaître pécheur n'est pas simple surtout quand l'image du péché est limitée dans la sexualité et que l'on est dit "libre" quand "on s'en donne à cœur joie" et cela dans tous les domaines...
Depuis Freud, les psychanalystes nous enseignent que toutes nos actions sont sous-tendues par la recherche du plaisir et de l'agréabilité ressenties et que nos relations sociales et interpersonnelles sont la projection de nos recherches de satisfactions qu'elles soient sensorielles et/ou intellectuelles.
Pour se situer dans la vie, il est nécessaire d'avoir des repères, des points de référence. On les trouve tout seul après quelques expériences et s'être brûlé les ailes, et quand on s'en sort. On les trouve dans la mémoire collective, fruit de !'expérience du groupe dans lequel nous sommes: famille, école, quartier, lieu de travail, association, mouvement, syndicat, Église, bref tous groupes sociaux, économiques, politiques, culturels, cultuels, etc.
"Tout est permis, mais tout n'est pas profitable" nous dit Saint Paul. Cela pose en clair la question de notre propre projet dans l'existence, de ce qui nous fait être et devenir.
Et le choix est relativement simple :
Tout pour moi, rien pour les autres... ou les miettes et, si l'on pousse cette logique jusqu'au bout, c'est l'enfer. Imaginez un monde où il n'y aurait plus ni entraide ni solidarité, rien que des égoïsmes qui s'entrechoquent. C'est la raison du plus fort et/ou , du plus filou.
Et, à l'opposé, une autre logique: celle de l'entraide, de la fraternité, du respect de l'autre, de l'Amour enfin !!
ON RÊVE ! Oui, parce que ces deux logiques poussent en même temps comme le blé et l'ivraie et que les deux logiques sont en nous et qu'elles nous envahissent...
Si, finalement, la notion de péché s'appréciait à partir de la recherche de soi ou de la recherche de l'autre, du tout autre, de tous les autres, et cela dans tous nos comportements familiaux, professionnels, relationnels, émotionnels, sexuels, etc.
Si notre raison de vivre était de trouver son plaisir en faisant plaisir, d'être accueilli en se faisant accueillant, d'être écouté en écoutant les autres, d'accepter de mourir à nous-même (s'oublier un peu) pour donner la vie (laisser un peu de place à l'autre), nous ne serions pas loin de la joie pascale... et sur le chemin d'une renaissance (naître à autre chose) et pourquoi pas d'une résurrection!
Mais qu'il est dur de se convertir, de changer nos habitudes, de faire le tri de nos héritages pour discerner ce qui peut encore servir de ce qui est obsolète (dépassé).
Qu'il est dur de se renoncer à soi-même et de ne pas se servir d'abord!
Qu'il est dur de prendre son fardeau (sa croix ?) de s'accepter tel que !'on est avec nos faiblesses, nos impuretés, nos insuffisances, nos habitudes, nos intolérances, nos handicaps, nos peines, nos désespoirs, nos déboires physiques ou psychiques bref, tout ce qui fait que l'on ne s'aime pas beaucoup parce que l'on voudrait tellement être autre!
Qu'il est dur de se reconnaître pécheur et de demander le pardon d'un autre, même, et surtout, si l'on sait que ce pardon est acquis d'avance. C'est tellement peu dans notre comportement!
Qu'il est donc dur de se convertir, de s'ouvrir à une autre démarche que celle du marchandage!
Qu'il est dur d'accepter gratuitement, sans aucun mérite, sans contrepartie, le don de Dieu !
D. H.
Autrement dit, il semble bien que ce problème ne soit pas nouveau. On n'aime pas entendre; on refuse d'entendre ce qui nous gène, ce qui nous remet en cause, ce qui nous dérange. Et, en cette période électorale, chacun se sent agressé par les discours, les affirmations, les invectives de l'autre, celui qui n'est pas comme nous, qui ne pense pas comme nous. |
ÉCOUTER
ÉCOUTER, C'EST FAIRE DE LA PLACE EN SOI... POUR L'AUTRE
ENTENDRE
COMPRENDRE
COMMUNIER (vivre, agir comme UN)
IDÉALISME, FOLIE, dites-vous?FAUT-IL CONCLURE ? J'admire toujours les personnes capables d'accueillir, d'écouter, de comprendre... sans prendre la fuite devant la misère humaine. Travailleurs sociaux, personnels de santé, visiteurs de malades ou de prisonniers mouvements caritatifs et/ou de secours, bref, tous ceux et celles, je ne voudrais oublier personne, qui se "frottent" à la détresse humaine, qu'elles soient rémunérées ou le fassent gratuitement... Que de patience, de dévouement, d'abnégation; que de courage aussi! D H |
Pas facile à dire...
Et pourtant; repartir après les congés
Se ressourcer, récupérer, se réadapter
Se refaire une "beauté", une vie, une santé, refaire surface
Se reprendre, réapprendre, revivre après un deuil, un échec
Réapparaître après une absence etc.. etc.. . .
Autant de mots, d'expressions pour indiquer une étape, un passage, un changement de situation.
Toute notre vie n'est que passage d'une situation à une autre: de l'embryon à l'enfance, de l'enfance à l'adolescence, de l'adolescence à l'âge adulte de l'âge adulte au troisième et quatrième âge en attendant le suivant.
Tout n'est qu'étape, tout n'est que changement.
Pas facile à croire!
Et pourtant, nos actes sont souvent recherche d'autre chose, d'un "ailleurs autrement" :
De la "rave partie" ou la "boîte" ou l'on va "s'éclater" pour vivre autre chose que le terne du quotidien
Tous les substituts pour oublier la souffrance; drogues licites ou non; transgressions de toutes natures pour échapper au monde qui nous écrase
Jusqu'au militant convaincu qui rêve et se bat pour un monde plus juste, plus fraternel, plus beau, plus écolo ....
Tout dans nos vies est recherche, appel à autre chose.
Pas facile à vivre ?
"La vie est un combat" !
Combat contre la souffrance sous toutes ses formes.
Maladie, Vieillissement (on invente toujours de nouveaux "trucs")
Souffrances physiques, souffrances morales, contraintes de toutes sortes
Combat pour vivre, pour être reconnu, respecté dans sa dignité. Désir de vivre, de trouver un sens, une utilité, une reconnaissance sociale etc..
Nous voulons ardemment vivre en plénitude
Tout ça pour dire quoi ?
Pour dire que tout en nous et autour de nous tend vers la vie, que les uns veulent gagner, que les autres veulent réussir ! Alors qu'il faut la donner.
Ce qui est donné ne peut pas être repris, justement parce qu'il est don.. Il est sans contrepartie et, parce qu'il est sans contrepartie, il est insaisissable. Même la mort n'a pas prise sur lui.
Il va falloir, d'une certaine façon vivre, donner autre chose, autrement et/ou différemment.
Inutile de s'accrocher au passé, il ne reviendra plus. Même si le monde est un éternel recommencement, il renaît toujours autrement.
D.H.
Il nous est difficile de croire quelqu'un nous parler d'un monde qu'on ne peut appréhender, ni par nos sens, ni par notre esprit. Or ce que Jésus nous demande , c'est de lui faire confiance.
Saint Jean nous dit "ce que nous avons entendu du Verbe de vie, ce que nous avons vu de nos yeux , ce que nous avons touché de la Parole de Vie, nous vous l'annonçons afin que votre joie soit parfaite." Mais laissons parler Jésus, lui-même : |
"L'œuvre de Dieu , c'est de croire en Celui qu'Il a envoyé"
"Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez comme j'ai fait"
(Les paroles de Jésus sont tirées de l'Évangile de St Jean chapitre 6 en particulier)
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