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Mouvements


06/05 /10 Clics dévoreurs d’énergie (Relations)
En un petit clic pour effectuer une recherche sur Google, vous consommez autant qu’une ampoule pendant une heure. Une recherche sur Internet déclenche une cascade d’appareils électriques depuis votre PC jusqu’aux serveurs de Google réunis par milliers dans d’immenses hangars, les « data centers » où se triturent les données par milliards d’octets.

Il existerait 45 millions de serveurs dans le monde. Google à lui seul en possède plus d’un million.

En Europe de l’Ouest, la facture énergétique de l‘ensemble de ces « fermes de serveurs » ( l’alimentation électrique des « vaches » des « data centers ») aurait atteint 4, 9 milliards d’euros.
Par ailleurs, pour un kilowatt dépensé pour un serveur, un autre kilowatt est nécessaire pour en dissiper la chaleur.

Dans 10 ans, les serveurs informatiques américains rejetteront autant de CO2 que le transport aérien aux Etats-Unis.

La réduction de cette consommation d’énergie n’est pas sans solution. Deux pistes, en particulier, sont ouvertes :

  • Les serveurs au lieu d’être en pleine puissance 24H/24H comme c’est le cas, s’allumeraient en fonction de la demande.
  • Des avancées technologiques diminueront encore la consommation d’énergie des serveurs eux-mêmes et de leur système de refroidissement .

  • cf : Figaro 16/03/ 10 )
05/05 /10 Précisions sur l'ARS (Relations)
L'agence régionale de la santé : dernières nouvelles

L'organisation de l'ARS est maintenant précisée. En particulier la composition de la conférence régionale de santé et la composition de la conférence territoriale.

Voir : Actualités sociales hebdomadaires N° 2654 et 2655

20/04 /10 Une solution contre la dépendance (Relations)
Dans la revue « Documents Cleirpa » N° 32 page 17, un article présente une expérience allemande . Il existe dans ce pays plus de 600 foyers communautaires de ce genre.
C’est un système de « colocation » organisé par les familles qui s’impliquent pour créer un foyer de vie en recourant à des subventions de plusieurs origines.

En France, un colloque récent a examiné diverses formules pour soutenir les « aidants familiaux ».

On trouve des informations sur les sites suivants :
assises de proximologie
proche de malade

20/04 /10 Europe 2010 : action contre la pauvreté et l’exclusion sociale (Relations)
Depuis 1983, l’Union Européenne organise chaque année une campagne de sensibilisation pour faire évoluer les mentalités sur un sujet de société.

Cette année 2010 sera une année sur la « lutte contre la pauvreté ».
L’Union y consacrera 28 millions d’euros.

Les faits : 79 millions de personnes, c’est-à-dire 16 % de la population européenne vivent sous le seuil de pauvreté, cela signifie qu’elles vivent avec moins de 60 % du revenu médian de leur pays .

Cette campagne vient en surplus de l’aide alimentaire qui existe au niveau de chaque État que la campagne doit s’organiser .

12/04 /10 Le déficit budgétaire de la France (Relations)
« Les déficits minent notre compétitivité et hypothèquent notre avenir » François Fillon 1er Ministre.

Le déficit de l’Etat, en 2009, s’établit à 138 milliards d’euros ce qui constitue un niveau historique. Le déficit était, en 2008, de 56,6 milliards d’euros.
Trente années de déficit budgétaire en France. Les comptes publics ont été équilibrés, pour la dernière fois, en 1979, Raymond Barre était alors 1er Ministre.
Le déficit est devenu chronique, c’est à dire déconnecté de la conjoncture.
En effet, il ne devrait y avoir que des déficits conjoncturels dans les phases de ralentissement économique, compensés par des excédents dans les phases de reprise. Or, en France, cet effet stabilisateur n’a jamais trouvé sa place.

Une certaine accoutumance a perverti le système. Or, le déficit d’hier alimente la dette d’aujourd’hui qui alimente le déficit de demain.
Les critères de Maastricht plafonnent le déficit public à 3% du PIB, nous en sommes, en 2009, à 8,3%

12/04 /10 La dette publique de la France (Relations)
La dette publique de la France avoisine les 1400 milliards d’euros (1100 reconnus officiellement) soit 76,1% du PI B alors que Maastricht impose un maximum de 60%.

Or L’Etat ne rembourse pas sa dette. En effet, seule la charge de la dette, c’est à dire les intérêts versés, est inscrite au budget 2010, soit la somme de 42,5 milliards d’euros ce qui constitue le deuxième poste budgétaire de l’Etat.

Les emprunts levés par l’Etat s’enroulent année après année, et la possibilité de voir à l’avenir le montant nominal de la dette décroître s’amenuise avec le temps.