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Les Églises

Les huit églises et dix villages :

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Les Saints Patrons de nos Eglises

CHAUMOUSEY
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L'église actuelle a été construite en 1879 par les Pères de la Congrégation de Notre-Sauveur, dans un style néo-roman.
La sainte patronne est NOTRE DAME sous le vocable de sa Nativité dont la fête est le 8 Septembre.

Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie. On sait seulement qu'elle était parente d'Elisabeth qui habitait en Judée. Il n'est donc pas impossible qu'elle soit elle-même originaire de Jérusalem comme le veut une antique tradition dont on trouve trace dans l'évangile apocryphe de Jacques, qui nous parle des parents de la Vierge, Joachim et Anne. Il existait également et très anciennement, à Jérusalem, une maison appelée "la Maison d'Anne". Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 Septembre.
L'anniversaire de cette dédicace fut commémoré chaque année.
La Nativité de Marie est une des grandes fêtes de l'année liturgique byzantine car elle inaugure l'économie du salut et l'inscription du Verbe de Dieu dans l'histoire des hommes.
Source : http://lyon.catholique.fr

En l'église de Chaumousey, on vénère également St Pierre Fourier à qui un autel a été dédié. Il a été chanoine régulier de St Augustin à l'Abbaye de Chaumousey et également curé de la paroisse de 1595 à 1597 avant de rejoindre Mattaincourt.
L'Abbaye de Chaumousey, ruinée sous la Révolution, honorait également St Jean-Baptiste par un pélerinage fréquenté : il est devenu le patron de la nouvelle paroisse "ST JEAN BAPTISTE DE L'AVIERE" qui comprend 10 villages.

DARNIEULLES
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L'église de Darnieulles a été construite vers 1730 sous la forme d'une église-grange.
Le saint patron de cette église est ST MAURICE, fêté le 22 Septembre qui est mort pour défendre la foi aux premiers siècles de l'Eglise.

St Maurice et ses compagnons sont morts martyrs à Agaune (St-Maurice, Suisse) vers 290.
Dès que Maximien devint empereur d'Occident (286), il décida d'y exterminer tous les chrétiens. Pour cela, il fit venir de Thèbes (Egypte) la légion qui s'y trouvait cantonnée. Il n'aurait pu tomber plus mal, vu que les six mille soldats qui la composaient et le tribun Maurice qui la commandait étaient eux-mêmes chrétiens.
Aussi, lorsqu'ils arrivèrent à pied d'oeuvre, refusèrent-ils d'exécuter les ordres impériaux ; sur quoi Maximien les fit massacrer jusqu'au dernier. Telle est la légende de la Légion thébaine ou des Martyrs d'Agaune.
Ce qui sans doute est vrai, c'est qu'à Agaune, sur la fin du IIIème siècle, quelques soldats chrétiens, parmi lesquels le décurion Maurice, refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne de leur légion, et qu'ils furent pour cette raison exécutés.
Le fait est qu'au siècle suivant une basilique fut élevée sur le lieu de leur éxécution et que, vers 520, Sigismond, roi des Burgondes, y construisit un monastère qui existe toujours et a donné naissance à la ville de Saint-Maurice (Valais).
Source : La Fleur des Saints, Omer ENGLEBERT, Albin Michel, 1946

DOMEVRE-SUR-AVIERE
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L'église est ancienne, elle a été bâtie à plusieurs époques et réaménagée jusqu'au XIXème siècle.
La tour est postérieure à la nef.
Le saint Patron de l'église est SAINT EPVRE, dont la fête est le
15 Septembre.

Epvre est né à Trèves en Allemagne. A la mort de l'évêque St Ursus, les fidèles de Toul réclamèrent Epvre pour le remplacer. Il fut élu au siège épiscopal de Toul durant sept ans entre l'an 500 et l'an 507.
Epvre distribua tous ses biens aux pauvres et vécut simplement dans son diocèse, admiré et vénéré par ses fidèles.
Il lutta contre le paganisme qui sévissait dans les campagnes.
Dès sa mort, l'endroit vit se produire de nombreux miracles et la ferveur dura jusqu'aux invasions du Xème siècle.
Ses reliques sont aujourd'hui dispersées. Le chef de St Epvre est conservé à la Basilique éponyme de Nancy.
Source : Ils sont nos aïeux, les saints de chez nous, Chanoine André LAURENT, Mirecourt, 1980.

DOMMARTIN-AUX-BOIS
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L'église a été construite en 1737 dans la forme d'une église-grange.
Elle a été détruite pendant la seconde guerre mondiale, et livré à nouveau au culte en 1949.
Elle a pour patron SAINT MARTIN, fêté le 11 Novembre.

Martin est né à SZOMBATHKELY (Hongrie) vers 316.
Il servait à Amiens (Somme) dans la garde impériale, quand, par temps d'hiver, il trancha d'un coup d'épée sa chlamyde pour en donner la moitié à un pauvre.
La nuit suivant, il vit en rêve le Christ avec son manteau sur les épaules et l'entendit qui disait à son père :
“J'avais froid, et le catéchumène Martin m'a réchauffé”.
Il s'empressa donc de recevoir le baptême et quitta l'armée. Il mena une vie d'ermite et en 360, arriva à Poitiers (Vienne), où il fonda, avec St Hilaire, à Ligugé, un monastère qui fut le plus ancien des Gaules.
Martin le dirigea jusqu'en 370, où les chrétiens de Tours vinrent le chercher pour faire de lui leur évêque.
Il implanta le christianisme dans les campagnes de la Gaule et mourut à Candes (Indre-et-Loire) le 8 Novembre 397.
Sulpice Sévère le tenait pour “l'égal des Apôtres”. Pendant dix siècles, il fut pour les Français, le plus grand saint de la France.
Source : La fleur des Saints, Omer ENGLEBERT, Albin Michel, 1946

GIGNEY
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La fondation de l'église remonte à 1462, elle est construite dans un pur style roman.
Elle fut augmentée et réparée en 1711.
Jusqu'à la Révolution, elle fut l'église de la "Grande paroisse" qui comprenait les villages de Fomerey, Mazeley et Gigney.
Le saint Patron de cette église est SAINT MEDARD, fêté le 8 Juin.

Médard est né à Salency (Aisne).
Il fut longtemps évêque de Noyon. Très populaire de son vivant, il le resta après sa mort. Tous les traits qu'on rapporte à son sujet sont des actes de bonté.
Il avait dix ans quand, rencontrant un pauvre paysan qui se lamentait d'avoir perdu son cheval, il courut en chercher un à l'écurie du château pour le remplacer. Lorsque son père, le seigneur Nector, s'aperçut qu'un de ses chevaux manquait, il partit à sa recherche ; mais une pluie se mit à tomber si dru qu'il dut rentrer à la maison. Quant au petit Médard, il était resté dehors sans être mouillé. Ce que voyant, le seigneur Nector et sa femme Protagia comprirent que le ciel approuvait leur enfant et décidèrent de laisser au manant son nouveau cheval. C'est sans doute ce miracle qui fit croire que, dès son arrivée au paradis, Médard avait été chargé de s'occuper de la pluie. «C'est de nouveau St-Médard qui abreuve ses poulains», disent les paysans quand une averse vient interrompre leurs travaux champêtres.
Parmi les bonnes idées qu'il eut, l'évêque de Noyon conçut celle d'instituer «la fête de la Rosière» où était couronnée la jeune fille à la fois la plus jolie et la plus vertueuse de la ville. Cet exemple fut longtemps suivi dans les paroisses françaises.
Médard mourut à Noyon (Oise) vers 560.
Source : La fleur des Saints, Omer ENGLEBERT, Albin Michel, 1946

GIRANCOURT
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L'église date de 1722.
Une plaque, sous le porche de l'église évoque sa consécration par Mgr. Scipion-Jérôme Begon, évêque de Toul.
Depuis le Révolution, le retable de l'Abbatiale de Chaumousey a été installé dans le choeur de l'église.
Son saint patron est Saint BRICE, fêté le 13 Novembre.

Sulpice Sévère qui connu Brice ou Brixio, l'a fort accablé dans ses écrits. C'était, à l'en croire, un petit pauvre que St Martin avait ramassé dans le ruisseau et fait élever à Marmoutier. Devenu prêtre, Brixio quitta le monastère et se mit à vivre «luxueusement vêtu, avec de beaux chevaux dans ses écuries et de jolies esclaves dans sa maison», attendant, pour le remplacer, que mourût «ce vieux fou de Martin», comme il disait.
Il était évêque de Tours depuis une trentaine d'années (397-428), quand il fut accusé d'avoir rendu mère une religieuse à son service. Il dut s'enfuir pour n'être pas lapidé par ses ouailles. A Rome, où il séjourna sept ans (429-436), il convainquit le pape de son innocence et revint ensuite occuper son siège. Ses dernières années durent être bien édifiantes, pour qu'un de ses successeurs, St Perpète (mort vers 491), l'ait placé sur les autels.
Il mourut en 444.
Source : La fleur des Saints, Omer ENGLEBERT, Albin Michel, 1946

MAZELEY
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L'église a été construite en 1833.
Son saint patron en est Saint NICOLAS, fêté le 6 Décembre.

Nicolas naquit vers 250 à Patare, ville de Lycie, qui est une province de l'Asie Mineure. Euphémius, homme riche, mais extrêmement pieux et charitable, fut son père, et Anne, soeur de Nicolas l'ancien, archevêque de Myre, fut sa mère.
Il reçut une excellente éducation, tant par l'étude des sciences divines et humaines, que par la pratique de toutes les vertus. Mais la peste lui ayant enlevé ses parents dès sa plus tendre jeunesse, il commença à se défaire des biens que son père et sa mère lui avaient laissés.
Son oncle, l'archevêque de Myre, admirant de plus en plus la vertu et la sainteté de son neveu, l'ordonna prêtre et le fit supérieur d'un monastère appelé la Sainte-Sion.
Le successeur de l'oncle de Nicolas venant à mourir, les évêques de la province s'assemblèrent pour élire un pasteur en sa place.
L'évêque, s'approchant de Nicolas, lui demanda son nom, ce à quoi il répondit : «Nicolas, serviteur de votre Sainteté». Alors les évêques, l'ayant revêtu de brillants ornements, l'installèrent dans le site épiscopal. Il devenait ainsi archevêque de Myre.
Il se fit une loi de jeûner tous les jours, de ne manger que le soir et de n'avoir ordinairement sur sa table qu'un seul mets. Son lit n'était qu'une natte, une planche ou la terre nue.
Nicolas soutint les décisions du concile de Nicée (325) avec force, accomplissant des miracles devenus légendaires.
Ayant eu la révélation de sa mort prochaine, il dit adieu à son peuple dans une messe pontificale, puis se retira dans le monastère de la Sainte-Sion, dont il avait été fait abbé, et où il s'éteignit le 6 Décembre 343.
Saint-Nicolas est le patron de la Lorraine.
Source : http://www.france-pittoresque.com

UXEGNEY
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L'église remonte au XVIème siècle, remaniée aux XVIIIème et XIXème siècles, (la tour porte l'année 1728).
C'est une église-grange qui contient la chaire supposée de l'Abbatiale de Chaumousey.
Son saint patron est Saint ROMARIC, fêté le 10 Décembre.

Romaric, dit aussi Romary ou Remiré, était un père de famille, ancien courtisan du roi d'Austrasie, Théodebert. Il était leuque (tribu celte de la région de Toul), mais demeurait à la cour d'Austrasie, ce qui signifie qu'il avait un lien personnel de servitude avec cette cour. Il vit d'ailleurs ses biens confisqués par les partisans de la reine Brunehilde.
Lorsque les affaires changèrent de face, et revenu en grâce à la cour, il resta convaincu de l'instabilité des choses humaines et fut converti à la vie monastique par St Amé, disciple de St Colomban, venu de Grenoble.
Devenu moine à Luxeuil, dans les Vosges, il fonda avec lui au St-Mont, un monastère double (moines au bas de la montagne, religieuses au sommet, monastère fondé par deux de ses filles) qui s'appellera Romarici Mons et deviendra l'actuelle Remiremont.
C'est là qu'il mourra en 653.
Le 13 Novembre 1049, le pape lorrain St-Léon IX, canonise les "Corps Saints" de St Amé, St Romaric et St Adelphe, leur successeur par la translation de leurs reliques.
Source : http://www.introibo.fr

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