C’est d’abord une Église ouverte à chacun, plus pastorale, sachant accueillir avant de juger, une « Église de la miséricorde », qui facilite la foi au lieu de la contrôler. Elle doit aller au-devant des personnes, dialoguer avec elles, se faire proche de leurs préoccupations. « Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres ! » Il ne faut pas que l’Église soit une institution qui travaille pour son propre compte, mais qui soit vraiment au service de Dieu et de l’annonce de l’Évangile, « capable de réchauffer les coeurs ». « Je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant » : le pape croit à la capacité d’imaginer un autre monde possible : le chrétien peut trouver dans l’Évangile les leviers pour transformer le monde.
Quels moyens pour y parvenir ?
L’organisation de l’Église doit être collégiale, faire place à la discussion et à la prise de décision en commun, et cela, à Rome comme dans les diocèses ou les paroisses. Les conseils pastoraux doivent devenir des lieux « de participation des laïcs dans la pastorale », plus encore que maintenant. a
Michel GRIVOIS Diacre