Ce livre m'a paru d'une qualité exceptionnelle, encore faut-il bien s'entendre : lecture difficile, non dorlottante, et si cet adjectif n'existe pas, le lecteur en comprendra le sens au fur et à mesure de sa lecture.
Je me permets de proposer au lecteur de ne pas écarter les 2 avertissements introductifs : « avertissement de l'éditeur » - « avertissement de l'auteur ».
Puis, « mon » lecteur entre dans « sa lecture » ; et c'est moi qui suis alors en difficulté profonde pour : non pas le guider – à quel titre le pourrais-je – mais l'aider à se mettre profondément à l'écoute d'une pensée très, très personnelle.
Alors, je lui propose, à cet ami lecteur, une triple citation :
— « Être chrétien, c'est lire l'Évangile dans une communauté pour le traduire en actes dans sa vie... »
— « Le cœur de la vie chrétienne n'est pas sur l'autel, mais dans le monde... »
— "La table Eucharistique me renvoie au monde pour rassembler autour d'elle toute la famille humaine. La foi sera d'autant plus vivante qu'elle ne se dira pas dans l'enclos du christianisme, mais au plein vent du monde, et en totale liberté »
Mon ami lecteur comprend que je ne vais pas prolonger cette citation par un commentaire : mais, si cette note de lecture incite à lire ce livre, à en prendre le temps, je sais, je sens que pour certains il peut naître au profond d'eux mêmes des interrogations sans réponse, et plus encore, une anxiété.
Dès lors le lecteur trouvera un intérêt certain à partager avec d'autres cette lecture : en groupe, en équipe, en communauté, tout change : vous avez d'ailleurs bien lu il y a quelques instants : « lire l'Évangile dans une communauté » mais souvenez vous aussi de ce que vous demandait le père Moingt : "au plein vent du monde, et en totale liberté".
Serge Najean