Le diocèse

Partis d'Epinal le 13 juillet dernier, les jeunes vosgiens ont déjà vécu de beaux moments dans leur diocèse d'accueil à Volta Redonda
Retrouvez ici leurs deux premières vidéos.
Ils ont également été intervewés par la TV brésilienne ; connaissance du portugais de rigueur.

Les vosgiens à Rio 5 : cartes postales puis témoignages

Les vosgiens à Rio 4

Les vosgiens à Rio 3

Les vosgiens à Rio 2

Les vosgiens à Rio 1

UN grand merci à Emilie pour la réalisation, le montage et la diffusion de ces vidéos avec les moyens du bord

ET maintenant la version portugaise

Et si l'on profitait de l'été pour se poser quelques questions sur notre façon de "vivre ensemble".

Comme à son habitude, Eglise dans les Vosges , le magazine du diocèse fait place à une réflexion que souhaite partager notre évêque. En juillet, Mgr Mathieu invite à s'exercer à la conversation... En reprenant l'actualité des derniers mois et notamment du projet de loi pour l'union des couples de même sexe...
Si tout au long de l'année vous souhaitez profiter du questionnement et des découvertes d'Eglise dans les Vosges, n'hésitez surtout pas à vous abonner . Mieux que le loto, tous les mois, on gagne !

s'exercer à la conversation

Il n'est pas facile d'entrer en dialogue, quand des positions s'opposent de manière frontale : les récents débats sur le sens de la famille l'ont bien montré. La diversité des points de vue amène à des affrontements qui portent en germe la violence. La violence couve en ces temps où nous vivons. Et dans les situations de violence, les plus fragiles sont les plus vulnérables. Au risque de paraître naïf, je crois qu'il faut admettre que l'autre, celui avec qui je ne suis pas d'accord, et parfois viscéralement... que l'autre donc peut avoir sa part de vérité. L'exigence du respect est indispensable pour entrer en conversation. Comme l'exigence pour chacun d'approfondir, de ne pas se contenter de slogans, même sur les questions essentielles : un silence paresseux pourrait-il ouvrir un dialogue ?

Cela suppose que de notre côté nous fassions la vérité sur nous-mêmes, sur nos parts d'ombre, sur la violence qui fermente en notre cœur, nos critiques, et dans nos stratégies. Identifier notre part de violence permet de devenir humain. Le Christ nous y invite, dialoguant avec la Samaritaine comme dans toutes les conversations de l'évangile.

Grandir en humanité
Entrer en conversation, c'est ouvrir un espace entre des personnes, entrer dans un chemin de compréhension. En cet espace, trouvent leur place des « absents », des « invisibles », des pauvres : ceux-là que l'évangile nous demande de mettre au centre de nos communautés. Les rencontres de Diaconia 2013 ont permis le partage avec les personnes en situation de fragilité, quelques-uns de ces « exclus » qui manquent à notre Eglise comme à notre société. Le défi de la conversation, c'est finalement de permettre au plus petit de trouver sa place parmi nous. Que seront nos prochains dialogues, si les temps qui viennent nous en donnent le loisir, dans nos rencontres familiales, ordinaires, estivales ? Faisons ce pari : s'ouvrir à l'autre permet d'affermir nos convictions et de grandir en humanité.

+ Jean-Paul Mathieu,
évêque de Saint-Dié

Editorial publié en juillet 2013 dans

Avec le soutien du diocèse de Saint-Dié, le programme Nancy Renaissance 2013 consacre une exposition à la Bienheureuse vosgienne : "Alix Le Clerc, la révolution de l’instruction" Articulée autour de 10 séquences, l'exposition permet de découvrir la personnalité et l’action pionnière en matière d’éducation féminine, d’Alix Le Clerc, béatifiée en 1947.

L’exposition, qui bénéficie du haut patronage du cardinal Paul Poupard, président émérite du Conseil Pontifical de la Culture, a été organisée par la Société d’Histoire de la Lorraine et du Musée lorrain sous la conduite de Françoise Hervé.

Un détour par la capitale des Ducs de Lorraine s'impose pour une visite qui comblera les curieux avec des documents et objets jamais réunis en un même lieu témoignant du zèle et de l'intuition d'Alix

Pour en savoir +

Renseignements pratiques :
DU 5 JUILLET AU 15 SEPTEMBRE 2013 Eglise des Cordeliers
Tous les Jours de 10h à 18h

A partir du 4 août : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h
—  FERMÉ LE LUNDI
—  ACCES PAR LE MUSEE LORRAIN
TARIF ADULTE : 1,50 €
TARIF RÉDUIT : 1 €
T. XX.XX.XX.XX.XX

"Dis-moi tu". A Lourdes, où se déroule en ce moment le pélerinage des Vosges, les nouveaux font déjà partie de la grande famille des hospitaliers. On les reconnaît facilement : sur leur badge nominatif, la croix de Lorraine est imprimée en bleu. La soirée de lundi, dite "soirée des bleus", les a réunis autour de leurs parrains et marraines de "pélé" (pélerinage) et de quelques cochonneries à boire et à manger. Quasiment le seul moment de détente de la semaine. Car le reste du temps, tous sont au service des personnes malades qui, samedi, sont montées dans le Corail pour Lourdes à la gare d'Epinal (nos éditions de lundi). Ici, les Vosgiens - malades, hospitaliers, pélerins valides - sont entre 350 et 400. Une goutte d'eau dans l'océan des croyants et touristes qui fréquentent les sanctuaires du matin au soir. Le diocèse de Saint-Dié a tout même eu droit à un créneau pour célébrer la messe, ce lundi, à la grotte de Massabielle. L'évêque, qui présidait l'eucharistie, était pour l'occasion vêtu d'une chasuble bleue (la couleur de Marie dans l'Eglise). Dans son allocution d'ouverture, Mgr Mathieu a répété que ce pélerinage - plus que centenaire - des Vosgiens au lieu des apparitions de 1858 est chaque année "un moment d'exception" pour l'Eglise des Vosges, et pour lui "un soutien spirituel très fort". Jean-Paul Mathieu a ensuite salué le temps et l'energie donnés par des dizaines d'hospitaliers pendant ces quelques jours, à l'image de ces laïcs "envoyés en mission" dans les paroisses vosgiennes "pour annoncer le règne de Dieu", en collaboration avec les prêtres qui ont désormais des agendas de ministre.

Parmi ces hospitaliers qui sont un peu plus que de simples bénévoles (ils payent leur voyage), tous ne sont pas de grands croyants et tous n'ont pas atteint l'âge de la retraite. Plusieurs d'entre eux sont profs, infirmières ou étudiants et, comme leurs aînés, lèvent et douchent les malades, passent des nuits blanches par équipe de six au 4e étage de l'accueil Notre-Dame où ils rigolent et grignottent entre deux rondes de chambre en chambre, servent de l'eau aux pélerins exposés au cagnard des Hautes-Pyrénées... La journée commence et s'achève toujours par un temps de d'échanges et de prière. Cette année leur est particulièrement indiquée. A Lourdes, toutes les célébrations ont pour thème "la porte de la foi". Une porte qui s'ouvre sur une relation à Dieu "par Marie et Bernadette", ce à quoi les a invités l'évêque.

Loin de l'image que Lourdes peut véhiculer de la petite Soubirous, Geneviève Pagès, religieuse des Soeurs de la charité de Nevers, qui vit dans la cité mariale, a martelé que Bernadette n'était "pas une dévotte qui priait son chapelet toute la journée" et qu'elle n'avait "jamais été bergère". Au contraire, l'indigence de ses parents lui avait valu le surnom de "petite merdeuse des bas fonds". Et c'est à un endroit où l'on parquait les cochons, également lieu de rendez-vous de prostituées, que l'Immaculée Conception lui est apparue alors qu'elle cherchait du bois. "Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours ?", lui aurait adressé Marie. Soeur Genevière : "Marie l'a vouvoyée, elle l'a considérée comme quelqu'un, alors que les autres la traitaient comme une moins que rien. Elle l'a relevée au lieu de l'abaisser. Puis elle a orienté son regard vers le Christ, qui est devenu le but de sa vie. C'est ça Lourdes".

Moins de trois semaines après la crue du gave de Pau, Lourdes ce sont aussi plusieurs urnes et des photos ici et là dans les sanctuaires. Si le montant des dons n'a pour l'instant pas été chiffré, il en est besoin à moyen terme. La basilique Saint-Pie X est fermée, le principal pont sur le gave n'est qu'à moitié pratiquable et de nombreux hospitaliers sont éparpillés dans la ville du fait des dégâts infligés à leurs lieux d'hébergement habituels.

Les hospitaliers vosgiens à qui une grand-mère a un jour payé le pélerinage à Lourdes et qui depuis reviennent sans cesse attendent de parrainer les "bleus" de l'année prochaine. Professionnels de la santé (aide-soignants, infirmiers, médecins) sont particulièrement recherchés.

Renseignements auprès du Service diocésain des pélerinages, tél. XX.XX.XX.XX.XX.

Le samedi 13 juillet, c'était le grand départ ! Parmi plus de 5 000 français, dix jeunes vosgiens prendront la direction de Rio de Janeiro (en passant par Volta Redonda) afin de vivre l'expérience unique des Journées Mondiales de la Jeunesse aux côtés d'autres jeunes venus du monde entier.
Depuis les JMJ de France en 1997, cet événement international est rythmé par deux étapes : une première semaine à la découverte d’un diocèse du pays d’accueil et la seconde (du 23 au 28 juillet) avec l’ensemble des participants dans une ville/capitale avec temps de fête, de rencontres et de Catéchèse.
Du 14 au 23 juillet, les jeunes vosgiens seront accueillis dans le diocèse de La Volta Redonda situé à 100 km à l’ouest de Rio.Ils partageront la vie des habitants, découvriront leur culture et leur façon de vivre leur foi. Les jeunes seront accompagnés par l’abbé André Romary, prêtre vosgien qui a vécu 12 ans à Volta Redonda. Prêtre ouvrier dans la plus grande usine du pays, il a œuvré activement pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses habitants. »

Les photos du départ !

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Crédits photos : Adrien Ciman

Mattaincourt...Haut lieu de la mémoire du très innovant Saint Pierre Fourier et d'Alix Le Clerc donne à découvrir un haut lieu patrimonial et une spiritualité pour aujourd'hui.

Pèlerinage à Mattaincourt, les 6 et 7 juillet

Dès le dimanche 7 juillet 2013, vous avez rendez-vous avec l'anniversaire de la consécration de la basilique Saint-Pierre-Fourier à Mattaincourt. Messe à 10h30, précédée d’un temps du sacrement de la réconciliation, repas sur l’île du Madon, animation l’après-midi, vêpres en fin d’aprèsmidi. Pendant l’été, juillet et août, la basilique est ouverte tous les jours de 15h à 18h (visites possibles).

Et tout l'été

Musée Saint-Pierre-Fourier ouvert les dimanches de 15h à 18h et en semaine (voir jours sur les affiches).
Le dimanche, messe à 10h30.
Le lundi vêpres à 18h10 puis messe à 18h30.
Le mercredi, Adoration à 17h30 puis messe à 18h30.

Sur les pas de Pierre Fourier

Pendant tout l’été, à Mattaincourt, basilique ouverte tous les jours de 15h à 18h (visites possibles)
Musée ouvert le dimanche et le mercredi de 15h à 18h.
Le dimanche, messe à 10h30
Le lundi, vêpres à 18h10 puis messe à 18h30
Le mercredi, adoration à 18h30.
Rencontres proposées par la communauté paroissiale Saint-Pierre Fourier.

Pour en savoir plus sur Saint Pierre Fourier, prenez 5 min de lecture et de connaissances