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Textes à méditer

Être chrétien aujourd’hui, ça se vit

Comment exprimer aujourd’hui son appartenance à Jésus Christ ?

Le jeûne qui plaît à Dieu

Appelle à plein gosier, ne te ménage pas, comme la trompette, enfle ta voix, annonce à mon peuple ses révoltes, à la maison de Jacob ses fautes.

L’EUCHARISTIE, ou méditation

Il nous est difficile de croire quelqu’un nous parler d’un monde qu’on ne peut appréhender, ni par nos sens, ni par notre esprit. Or ce que Jésus nous demande , c’est de lui faire confiance.

Pas facile à dire, pas facile à croire, pas facile à vivre !

Et pourtant ; repartir après les congés, se ressourcer, récupérer, se réadapter, se refaire une "beauté", une vie, une santé, refaire surface... Se reprendre, réapprendre, revivre après un deuil, un échec ... Réapparaître après une absence etc.. etc..

S’écouter ...pour s’entendre

Ils ont "des oreilles et n’entendent pas, des yeux et ne voient pas, un cœur et ne s’émeuvent pas, des entrailles et ne souffrent pas, une intelligence et ne comprennent pas, une volonté et ne s’en servent pas".

Se convertir, dur... dur...

Comme je n’ai ni tué, ni volé, je suis sans faute... et, pour les .. Chrétiens fidèles, ceux qui vont encore à l’église, on se demande parfois si le prêtre n’en rajoute pas un peu... et si les Chrétiens ne sont pas un peu "maso".

Mon Dieu, tu n’es pas raisonnable !

Le mal, les guerres, la souffrance, l’exploitation des enfants, la maladie, le handicap, la trisomie, les tremblements de terre, la violence, le mépris, les viols, les incestes, le chômage, les SDF, les immigrés, les exilés, le cancer, le sida, etc...

Les Choristes

Vous avez vu le film, eh bien ! voyez ce que pensait St Augustin de l’importance du chant, surtout du chant choral et du chanteur lui-même... cela donne une autre dimension à ce que nous aimons... Allez, bonne méditation.

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Saint Antoine Vous ; qui entrez dans une église du diocèse de Saint-Dié ; trouverez peut-être une statue de Saint-Antoine auprès de laquelle vous aimerez vous recueillir.

Saint Augustin Après une jeunesse tumultueuse se met à la recherche du sens de la vie et de Dieu.

Prière à Marie Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Méditation pour un temps de vacances ... La planète est vivante… Écoute la vie qui pousse.

Prière d’un touriste Me voici devant TOI, Seigneur. Pourquoi ? Je ne sais pas peut-être très bien. L’église était ouverte… Je suis entré… J’ai fait le tour


12/01 /11 Halte à l’islamophobie ! (Textes à méditer)


Aujourd’hui, des crispations religieuses s’observent partout dans le monde. Contrairement à une opinion qui se propage, elles ne sont pas l’apanage du seul islam. Les intégrismes fleurissent dans chaque grande religion du monde.

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Le judaïsme connaît ses ultra-orthodoxes qui justifient l’écrasement systématique du peuple palestinien au Proche-Orient. Un certain hindouisme fanatique massacre des musulmans et des chrétiens en Inde. Des catholiques ont opéré des massacres en Croatie, des protestants en ont fait autant en Irlande ou en Afrique du Sud, des bouddhistes ont armé les avions kamikazes pendant la guerre du Pacifique.
Aujourd’hui, des musulmans fanatiques fomentent des attentats terroristes absolument intolérables et provoquent ici ou là des massacres honteux. A ces actes d’une rare violence qui sont le fait de religieux de toutes confessions, s’ajoutent les massacres de tribus ou de peuplades entières pour des raisons purement politiques, ethniques ou économiques.

Il devient urgent que des voix s’élèvent pour affirmer que le spectre du fanatisme envahit la terre. Cette vague mondiale de fanatisme gangrène les diverses religions mais je refuse d’accepter l’impression générale de beaucoup de Français qui cèdent à la peur d’un islam décrit comme intrinsèquement fanatique.

Il faut ici rester lucide et tirer les justes conclusions des leçons de l’histoire. Celles-ci ne doivent pas oublier que c’est l’islam andalou qui a ouvert l’occident européen aux grands dialogues humanistes du Moyen Âge. D’un autre côté, n’oublions pas non plus les massacres des populations indiennes des Amériques soutenus par un christianisme oppresseur, ni les déferlements des violences anti-arabes commises par des Croisades au nom d’un Dieu soidisant chrétien.

Il est vrai qu’une partie du monde musulman soutient, approuve et encourage des attentats meurtriers. Mais il faut savoir que bien des religieux de l’islam condamnent de tels actes de barbarie et s’élèvent contre tout ce qui, aujourd’hui, déforme l’enseignement du Coran. Ils dénoncent qu’on puisse penser que la foi musulmane assujettisse les femmes et prêche la guerre sainte contre tous les non musulmans. Je suis choqué de constater que nos médias ne se font pas, ou peu, l’écho de leurs prises de position.

Trop d’occidentaux, loin de connaître l’islam dans son fond et dans sa pratique, pensent que l’islam est une religion guerrière et violente. Tout un courant d’opinion se fait jour qui encourage une certaine islamophobie dangereuse qui traîne dans bien des esprits de nos quartiers et de nos villes et villages.

Plutôt que de contribuer à augmenter dans l’opinion de nos pays une peur irraisonnée antimusulmane, ajoutons nos voix et notre soutien aux organismes internationaux ou nationaux qui luttent pour la Paix, comme “Religion for Peace”, présent et actif en de multiples lieux de ce monde sujets à des conflits violents, regroupant des croyants chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes, baha’is ou autres. C’est un musulman renommé, Ghaleb Bencheik, qui dirige l’émission musulmane sur la chaîne télévisuelle de France 2 et qui préside la Section française de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix.

Jean Dumas, pasteur
Ancien administrateur de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix (CMRP)

Photo Pèlerins à La Mecque : Ali Mansuri

15/12 /10 Betty Bourion tisse une toile tout en couleurs (Textes à méditer)


“Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent, plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls, allez venez et entrez dans la danse, allez venez...” Lorsqu’elle se rend à son travail, Betty Bourion ne chante certainement pas à tue-tête ces quelques paroles empruntées à une chanson à la mode. Pourtant, l’invitation au rassemblement et à la joie colle bien au métier de l’animatrice de proximité des neuf communautés de Saint-Goëry.

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Depuis maintenant six ans, Élisabeth, c’est le “vrai” prénom de Betty, rejoint les différents relais paroissiaux pour y rencontrer le délégué et l’ensemble des personnes qui apportent leur concours à l’Église. Il s’agit alors pour Betty de faire le point. “De voir ce que l’on peut faire ensemble, autour de nous, dans les quartiers...”
L’animatrice vient aider à tendre une main fraternelle vers ceux qui sont restés sur le bord du chemin. “Ils sont des pierres de l’Église et ils la construisent...” Avec toute la passion qui l’anime lorsqu’elle évoque son travail au sein d’un poste créé pour un mi-temps il y a 6 ans, Betty Bourion explique que lors de son arrivée elle a appris à connaître l’Église. Pour mieux la servir. Un soutien appréciable lui est acquis, auprès de sa hiérarchie, mais notamment aussi auprès du Secours Catholique, des Conférences Saint-Vincent de Paul, de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne...

Si vous lui posez la question de savoir où se trouve son bureau, vous allez faire bien rire Mme Bourion ! “Mon bureau ? C’est ma voiture, je me déplace avec ma Twingo, pour aller là où sont les gens !” Des associations fournissent des indications, le bouche-à-oreille fonctionne également très bien.
“Attention, je ne suis pas une assistante sociale, je viens proposer des choses à faire, mais en n’oubliant pas que c’est l’Église qui m’envoie. Il m’est arrivé de rencontrer des femmes qui ont perdu leur identité chrétienne. On parle de problèmes du quotidien ; autour d’un livre, d’un café, il s’en dit des choses ! Certains sont tombés. Il faut rendre confiance, en prenant toujours chacun en considération, dans sa dignité d’homme...”

Parmi bien des résultats satisfaisants, l’action menée a permis à des femmes de faire des projets. Un groupe a même réussi à mettre en route une association. “Je les ai guidés dans leur démarche. Tout cela s’est concrétisé par des rencontres, par un spectacle, un vide-grenier...”
Son besoin de partage, Betty l’a peut-être puisé dans sa condition de fille unique. Dans ses moments d’enfance, ceux d’une petite fille, gamine un peu trop seule au milieu des grandes personnes. Mariée, maman de Mickaël, 26 ans et d’Alicia 21, Mme Bourion conduit sa tâche sans faiblir. “Quand on a commencé un investissement, on doit aller jusqu’au bout !
J’accompagne des adultes, mais aussi des jeunes. Il faut faire attention, ils sont souvent écorchés vifs, et même épluchés... ! Il faut les comprendre, entrer dans leurs familles, sans se poser trop de questions... Sinon, peut-être que l’on n’irait pas.
Il ne s’agit pas de reculer, ce serait pire encore pour eux !”

Une mission tellement enrichissante

Ainsi se tisse petit à petit une véritable toile. D’un point à l’autre des contacts s’allument, et puis encore d’autres, et d’autres... L’ensemble se rejoint pour illuminer une palette de solidarité, d’amitié, d’affection.

Betty trouve le temps de coiffer à domicile. Encore une façon d’aider, en écoutant. “J’essaie de comprendre, même s’il est bien difficile de tout comprendre... Mais, en réfléchissant, avons-nous le droit de demander aux gens d’être comme on voudrait qu’ils soient ? Il faut les accepter comme ils sont ; si besoin en est, les aider à se relever, chacun avec ses moyens. Ce n’est pas un boulot, c’est une mission formidable, une mission épuisante certes, mais tellement enrichissante...”

Depuis quatre ans, Betty Bourion exerce un second mi-temps comme salariée de l’aumônerie au collège Clémenceau. Un camp de vacances tous les ans, des activités manuelles, des discussions, des repas pris en commun en toute simplicité... Les enfants des classes de SEGPA ont besoin d’elle.
Les yeux de Betty brillent tout fort lorsqu’elle évoque la décision d’un gamin de 15 ans de se préparer au baptême. “Derrière leurs bonnes bouilles d’enfants, se cachent parfois des secrets à fleurs de peau... Beaucoup de ces jeunes ont déjà un vécu qui peut être lourd... Il faut faire attention, les laisser s’exprimer... Il faut que cela marche, ils ont une richesse en eux, tout cela est tellement merveilleux...”

Envoyée par l’Église, là où sont les gens, Betty noue des trames d’espoir, brin par brin... “Toi, plus moi, plus eux, plus tous ceux qui le veulent, plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls, allez venez...”

Josée Tomasi-Houillon

12/12 /10 La Parole de Dieu et les trois C (Textes à méditer)



Connaissez-vous la technique de lecture des trois C ? Elle est essentielle pour bien lire la Parole de Dieu. C’est pour apprendre à la pratiquer que le service de formation de notre diocèse a décidé de fonder une École d’Animateurs de la Parole. Quatre rencontres ont eu lieu au mois d’octobre dernier. Le père Olivier Bourion, curé de Vittel et professeur au grand séminaire de Metz, propose d’aller à la rencontre de l’évangile selon Saint Luc. Il donne quelque clés pour mieux comprendre les textes par une lecture croyante, cordiale et commune.

Une lecture croyante

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Les chrétiens ont une chance magnifique : ils croient en un Dieu qui parle. Il parle à travers la création qui proclame sa grandeur. Il a parlé par ses prophètes à son peuple, Israël. Enfin, après ce long temps de préparation, la Parole de Dieu s’est manifestée comme une personne vivante : elle est devenue chair en Jésus pour demeurer parmi les hommes et donner à ceux qui l’accueillent dans la foi de pouvoir devenir enfants de Dieu (Jn 1, 14).
Lire la Bible, pour un chrétien, c’est donc bien autre chose qu’étudier un beau texte : c’est rencontrer quelqu’un qui vient nous dire qui il est et qui nous sommes. Par sa Parole Dieu se livre à nous, il nous déclare son amour. Or, un message d’amour, ça ne s’observe pas au microscope ; ça se reçoit dans la foi. Bien sûr, certains passages peuvent paraître bien difficiles à comprendre aujourd’hui. Mais si nous prenons conscience que c’est vraiment Dieu qui parle, cela change tout !
Si cette parole est vraiment Parole de Dieu, alors je peux accepter qu’elle me dépasse et me déborde comme Dieu lui-même. Non pas parce que le sens nous échappe, mais parce qu’il est infini. On peut regretter de ne pas mettre toute la source en bouteille, mais comme ça fait du bien de savoir que l’eau de la source n’arrêtera jamais de couler (et c’est un prêtre de Vittel qui vous parle) !

Une lecture cordiale

Trop souvent, lorsque nous lisons la Bible, nous nous préoccupons seulement de la question du sens (« Qu’est-ce que ça veut dire ? »). C’est essentiel, mais ce n’est pas suffisant. Car Dieu ne s’adresse pas à de pures intelligences, il vient frapper à la porte de notre cœur.
Nous avons le droit de vibrer en lisant un passage d’évangile, de nous arrêter sur la beauté d’un psaume, de faire jouer notre sensibilité, notre imaginaire, pour aborder la Parole de Dieu avec toutes nos facultés humaines. Ainsi, Dieu s’adresse non seulement à tous les hommes, mais à tout l’homme. Il n’y a donc pas besoin d’être expert dans les Écritures pour exprimer ce qu’elles ont produit en nous. C’est ce qui rend si précieuses les remarques des enfants, des chrétiens « recommençant » et plus largement de tous ceux qui n’ont pas encore de « culture biblique » : parce qu’ils sont encore neufs devant le texte ils ont la chance de pouvoir s’étonner de ce que les vieux loups de mer ne remarquent même plus.
Aujourd’hui il est crucial pour nos communautés chrétiennes de réapprendre à s’étonner de cette manière, pour se laisser profondément traverser et transformer par la Parole de Dieu. Elle nous est parfois devenue tellement familière qu’elle ne fait plus en nous d’autre effet que celui d’un pétard mouillé : ce qui devrait exploser dans nos cœurs n’explose plus ! On ne comprend rien à une déclaration d’amour si l’on n’est pas soi-même amoureux.
Il nous faut retrouver la simplicité d’une lecture cordiale, c’est-à-dire d’une lecture où le cœur ait sa part.

Une lecture commune

Dieu, en nous parlant, ne s’adresse pas à des individus isolés, qui liraient chacun leur bible en parallèle. Comme la communion à la messe ne nous fait pas seulement recevoir le corps du Christ mais devenir ce corps, la Parole de Dieu, elle aussi, ne se contente pas de nourrir les chrétiens, elle les intègre dans un même peuple.
Ceux qui ont fait l’expérience régulière d’un partage de la Parole savent combien cette écoute commune finit par créer entre les membres du groupe des liens uniques. L’assemblée des croyants est bien la « belle terre » dont nous parle la parabole du semeur : la terre féconde et nourricière capable de faire fructifier la semence que Dieu lui donne.
Cette fécondité suppose toutefois qu’on laisse à la Parole de Dieu la première place pour l’écouter ensemble humblement, y compris au moment où l’on partage ce que chacun en a reçu. Cela n’est possible que si chacun écoute l’autre sans l’interrompre. Combien de temps de partage biblique finissent par se transformer en débats d’idées où le texte n’est plus qu’un prétexte ! Ce n’est pas à nous de tordre l’Evangile dans notre sens ; c’est à l’Evangile de nous tordre dans le bon sens ! Pour cela nous avons besoin de nous laisser déplacer dans nos convictions et dans nos habitudes par la parole des autres croyants.
Si la Parole a vraiment la première place et si chacun respecte la façon dont les autres la reçoivent, alors, très vite, on fait l’expérience d’une fécondité extraordinaire. L’autre, en me livrant ce qu’il a reçu du texte, libère en moi des fenêtres nouvelles pour l’aborder. Je me rends compte qu’il est inépuisable et que je ne pourrai jamais me l’approprier. Je ne me suffis pas à moi-même pour rencontrer Dieu.
Pour apprendre à lire, j’ai besoin d’être relié. Relié aux autres. Mais plus profondément encore, relié à la tradition de toute l’Eglise, c’est-à-dire à tous les croyants d’hier et d’aujourd’hui.

Croyante, cordiale, commune. C’est comme cela que la Bible est la plus savoureuse. Alors notre lecture pourra porter du fruit. Parce que Dieu nous aura vraiment parlé, alors nous deviendrons vraiment parlants. Et nous pourrons inviter d’autres assoiffés à s’approcher de la source d’eau vive !

Abbé Olivier Bourion

24/08 /10 Vosges : La messe chrismale 2010 en photo (Ressources)
Prêtres, diacres et fidèles ont largement répondu à l’appel pour la célébration chrismale qui manifeste l’unité de toute la communauté diocésaine autour de son évêque pour le service des Hommes en avril dernier.
Retrouvez ici quelques photos de cette célébration unique
_ Toutes ces photos sont signées Bertrand Jamot
16/07 /09 Homélie de l’abbé Olivier Bourion lors de la messe des cyclistes à Vittel pour le Tour de France (À méditer)
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Homélie de l’abbé Olivier Bourion lors de la messe des cyclistes à l’occasion de l’arrivée du Tour de France à Vittel, le jeudi 16 juillet 2009.

Bonjour et bienvenue à l’étape « repos ».

La vie, c’est un sacré sport. Et c’est pour cela sans doute, qu’aujourd’hui, Jésus nous invite à souffler un peu. Pour nous reposer avec lui, pour nous reposer en lui. Le repos ? On en a tous besoin ! Après avoir pédalé toute la journée pendant des kilomètres, après avoir travaillé toute l’année, après avoir vécu à 100 pour 100 le nez dans le guidon, qu’est-ce que ça fait du bien de prendre un peu de temps pour soi. Du temps pour rien, du temps pour tout. Du temps pour mettre le pied à terre et quitter l’obsession de la performance. Du temps pour mettre de côté le souci de bien faire pour découvrir le bonheur d’être.

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et moi je vous donnerai le repos. » Vous avez bien compris : croire en Dieu, ce n’est pas fatiguant, c’est reposant ! Ce qui est fatiguant, c’est plutôt de vivre comme si Dieu n’existait pas. Ce qui est fatiguant, c’est de construire son petit bonheur à la force du poignet, ou des mollets, sans éprouver cette joie merveilleuse d’être porté par un autre. Ce qui est fatiguant, c’est de se prendre pour le centre du monde, condamné à tracer tout seul le chemin de son existence sans entendre la voix d’un autre vous dire : « N’aie pas peur, je suis avec toi. »

« Dis, papa, c’est encore loin ? Je suis fatigué, porte-moi ! ». Vous avanciez tranquillement, à pieds ou en vélo, sur une petite route de vacances et voilà que le petit dernier vous tire par la manche. Vous ne vous rendez pas compte, mais quand vous faites un seul pas ou un seul tour de roue, lui il en fait souvent deux ou trois. Que ce soit sur les chemins des vacances, dans le peloton du tour de France ou dans notre quotidien, c’est toujours les plus petits qui doivent faire le plus d’efforts et s’arranger pour marcher au rythme des grands. Alors quel bonheur, de se laisser porter, une fois de temps en temps ! Et si pendant cet été, nous apprenions, nous aussi, à nous laisser porter par celui qui est infiniment plus grand que nous ?

« Je suis celui qui suis », dit le Seigneur à Moïse. Quelle belle définition de ce Dieu que les humains sont appelés à découvrir en eux et autour d’eux. Dieu ne se définit pas d’abord par ce qu’il fait, mais parce qu’il est. Dieu n’est pas d’abord celui qui nous aide à faire, mais celui qui nous aide à être. Avant d’être des porteurs de Dieu, il s’agit donc de nous laisser porter par lui. Avant de casser la baraque et de transformer le monde, il s’agit de se laisser transformer par son créateur. Avant de s’entraîner à aimer, il s’agit d’abord de creuser en soi la capacité à se laisser aimer.

Accepter d’être aimé. Accepter d’avoir besoin d’un autre pour exister. Accepter de ne pas construire son bonheur, mais de le recevoir, gratuitement, comme un cadeau. Ce n’est pas si facile ! Nous savons bien que Jésus a raison. Les sages, les savants, et peut-être même les champions, ont souvent bien du mal à se résigner à la gratuité de l’amour. Parce que le problème des forts, c’est d’avoir pris l’habitude de ne compter que sur leurs propres forces. Alors que la force des petits, c’est de savoir se remettre à celui qui est plus fort que tout.

C’est vrai. Dieu n’intervient pas automatiquement dans notre vie. Il ne nous donne pas automatiquement la route à suivre comme un bon GPS. Il ne nous encourage pas forcément au moment le plus dur, comme le directeur sportif qui murmure ses consignes dans l’oreillette du coureur pour lui dire à quel moment il doit mettre le coup de pédale qui fera la différence. Mais il fait bien plus que tout cela. Il est. Il est le chemin. Il est la vérité. Il est la vie. Sans arrête il se rend présent à nos côtés. Et il n’arrête pas de nous dire : « Je suis avec toi ».

Qu’est-ce que ça fait du bien, d’avoir compris que la vie n’est ni un jeu de construction, ni une guerre des tranchées, ni une course contre la montre, mais un dialogue permanent avec l’autre qui vient nous rencontrer ! Alors oui, bien sûr… Croire, aujourd’hui, ce n’est pas facile. Il y a des moments où on a du mal à avancer. Il y a parfois de crevaisons, des chutes, des coups de Trafalgar où on se laisse complètement distancer. Et on finit par trimballer tellement de questions qu’on a l’impression que la vie est un vrai fardeau. Mais le fardeau le plus lourd, est-ce que ce ne serait pas de penser que tout dépend de nous et qu’il n’y a rien à attendre d’un autre que nous ? Non, décidément. Dieu n’est pas du côté de la sueur, mais du côté de la légèreté. Parce que l’amour, la foi et l’espérance rendent plus léger !

Qu’est-ce que ça rend léger, de savoir s’émerveiller du monde que Dieu nous donne ! Qu’est-ce que ça rend léger, de savoir qu’on n’est pas seul et qu’on ne pourra jamais aimer autant qu’on est aimé ! Ce qu’il y a de bien avec Jésus, c’est qu’il est toujours avec nous sur la route. Mieux encore : il est toujours maillot jaune. Il a toujours une étape d’avance sur le peloton de l’Eglise. Et il ne nous a pas attendus pour aller à la rencontre de nos frères humains.

Que Dieu nous garde des crevaisons et qu’il nous aide à tenir bon jusqu’à la dernière étape où nous vivrons avec lui dans la lumière du bonheur éternel.

04/02 /09 Médias pour les chrétiens (Ressources)
Cette page présente trois médias: la radio, la presse écrite, la télévision. Le quatrième média, internet, est développé dans la page "Nos liens" dans la rubrique Vie de l'Église

La radio

RCF Radio Chrétienne Francophone est LE réseau radio des chrétiens. 53 radios en France, plusieurs émetteurs par région sur la bande F.M.

En Lorraine, c'est Radio Jérico Nancy 93.7 - Longwy 101.4

Dans les Vosges, Radio Jérico n'est guère audible sur la bande F.M. On peut l'écouter sur internet http://www.rcf.fr

La presse écrite

Un quotidien : LA CROIX

Des hebdomadaires nationaux : PELERIN , LA VIE , TEMOIGNAGE CHRETIEN , FAMILLE CHRETIENNE

Des mensuels : PANORAMA , LE MONDE DE LA BIBLE , LE MONDE DES RELIGIONS

Pour la prière, les lectures des dimanches, la liturgie: PRIONS EN EGLISE et aussi MAGNIFICAT

Des éditeurs tels que Bayard et Fleurus proposent des dizaines de publications de formation chrétienne pour tous les âges, de la naissance à la mort.

Télévision

Le Jour du Seigneur tous les dimanches matin sur France2

C'est l'émission la plus accessible captée partout en France. Tous les dimanches, et aux grandes fêtes liturgiques:
— 10h30 : un magazine ou un documentaire
— 10h55 : la messe télévisée, toujours en direct, suivie de « La Minute »
— 11h50 : l’actualité de l’Église avec le JDS Infos

Le Jour du Seigneur , c'est aussi un site internet www.lejourduseigneur.com sur lequel vous retrouverez les infos, les magazines, et les dernières émissions.

KTO est LA télévision catholique.

La chaine KTO est diffusée de 7h. à 2h. du matin via Canal Satellite et TPS ainsi que par le cable.

Née il y a sept ans, KTO est maintenant la chaîne catholique moderne et ouverte que tous les chrétiens attendaient. Pour assumer son rôle, KTO oeuvre dans quatre directions:
— elle rend compte de la vie du monde et de l'Eglise
— elle transmet des valeurs en traitant actualités et témoignages sous un angle chrétien
— elle offre un espace de détente et de culture
— elle montre que les techniques de communication peut être utilisée sans altérer la Foi

KTO est soutenue par la Conférence des Evêques de France et par le Saint Siège. Elle est regardée chaque semaine par plus de 2 millions de personnes en France.

Comment capter KTO ?

Trois moyens d'accès technique possible: le cable, le satellite, la TV sur ADSL. Le cable et la TV sur ADSL n'étant pas disponibles sur les communes de notre paroisse, c'est vers le SATELLITE qu'il faut se touner:

                      1ère possibilité

KTO fait partie des offres de base des bouquets satellite .
Sur CANALSAT, c'est la chaîne n°182.

                      2ème possibilité

KTO est disponible en clair et sans abonnement sur les satellites Astra et Hot Bird. Vous recevrez la chaine en installant une parabole et un démodulateur numérique (vendus en grande surface ou chez un installateur). Renseignements techniques sur internet, par exemple en suivant ces liens: Caractéristiques Astra 1G     /    Caractéristiques HotBird
Noter que ces satellites diffusent aussi des chaînes qui n'ont rien de "catholique"... Protéger efficacement l'accès s'il y a des enfants est une précaution indispensable.