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Présentation

La paroisse

La Paroisse Notre-Dame des Sources est le regroupement des secteurs de Plombières-les-Bains, Ruaux et Bellefontaine. Elle fut fondée le 9 avril 2000 lors d'une messe inaugurale présidée par Mgr. Paul-Marie Guillaume, évêque de Saint-Dié.
Actuellement sans prêtre résidant, M. l'abbé Paul Thomas, doyen de Remiremont, a été nommé modérateur de la Paroisse.

Trois églises (Saint Blaise pour Bellefontaine, Saint Amé pour Plombières, Saint Jean-Baptiste pour Ruaux), plusieurs chapelles, statues, et calvaires font partie des richesses du patrimoine, sans oublier le Grand Orgue de Plombières, classé monument historique sans nul doute l’un des plus beaux spécimen d’orgues romantiques de la région.

Les fêtes annuelles, les célébrations, réunions, rencontres...ponctuent la vie des paroissiens, et une fois par an une fête paroissiale permet aux acteurs des services et mouvements d'église présents à se retrouver et à se présenter à tous.

Une journée attendue par beaucoup tant elle est conviviale, riche en accueil, en partage et échanges.

En 2013 la Fête de la Paroisse s'est déroulée le dimanche 7 juillet à Plombières.
Ce fut l'occasion de célébrer le 150e anniversaire de la Consécration de l'église Saint Amé autour d'une grand'messe festive à 10h30 à l'église de Plombières.
En 2014 elle s'est déroulée le dimanche 5 octobre à Bellefontaine. Voir l'article
En 2015 elle s'est déroulée le dimanche 9 août à Ruaux avec une messe en plein air à la Chapelle Notre-Dame de Consolation célébrée par Mgr. Jean-Paul Mathieu, puis repas sous chapiteaux. Voir l'article

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Historique

Trois sites qui ont leur propre passé, un historique à découvrir :
- Plombières-les-Bains
- Ruaux
- Bellefontaine


Plombières-les-Bains

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Le nom du lieu



Les explications étymologiques du nom de Plombières-les-Bains sont nombreuses. La plus répandue la ferait dériver de deux mots celtiques : plon-ber = eau chaude. À l'heure actuelle nous appelons les habitants les Plombinois.

Son origine


Plombières est une des plus anciennes cités connues des Vosges. Découverte par les Romains vers 65 av. J.C., ruinée par les invasions barbares, elle connut vers la fin du VIe siècle les premiers bienfaits de la civilisation chrétienne. Apportée dans la région par Saint Colomban et ses disciples, la doctrine du Christ se propagea rapidement, grâce surtout aux fondations d’abbayes satellites de Luxeuil.

Parmi ces monastères, celui de Remiremont devait jouer un rôle considérable dans la vie religieuse et politique du pays. Érigé d’abord sur le Saint Mont, puis transféré dans la vallée, ce célèbre institut, sécularisé au XIIe siècle et transformé en chapitre noble, était seigneur de Plombières, collateur et décimateur de la cure.

Du point de vue paroissial, Plombières appartint tout d’abord au diocèse de Toul, puis à dater de 1777 à celui de Saint-Dié. Le lieu était en outre annexe de la paroisse de Bellefontaine. Séparé de sa mère-église à la fin du XVIe siècle, il était érigé en paroisse en 1698. Il eut longtemps comme desservants les moines d’Hérival.

Le patron Saint Amé


La première église de notre station fut dédiée à Saint-Amé, alors qu’elle n’était encore qu’une annexe de Bellefontaine. Depuis lors, elle a gardé fidèlement sa mémoire et ses reliques.
Amé est né à Grenoble vers 570. Il est d’origine gallo-romaine et son père Heliodorus, un grand chrétien le fit entrer de bonne heure à l’abbaye de Saint Maurice d’Augaune (Suisse). C’est là qu’il fit profession lorsqu’il fut parvenu à l’âge d’homme. Invité à se rendre à Luxeuil par Saint Eustaise, successeur de Saint Colomban, Amé y rencontrait Romaric, puissant seigneur austrasien, qui venait de renoncer au monde.
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Vers 620, les deux religieux fondaient de concert sur le mont Habend (aujourd’hui Saint Mont), un double monastère d’hommes et de femmes.

Amé prit la direction spirituelle de ces maisons en même temps qu’il se retirait dans une grotte, formée par les rochers de la montagne, afin d’y pratiquer, dans sa plus éminente sainteté, la vie érémitique. C’est dans ce lieu vénérable qu’il mourait le 13 septembre 629.

L'Église


En 1390, un seigneur lorrain et sa femme, Ancel de Darnieulles et Alix de Montjustin, fondaient à Plombières un hôpital et une chapelle. Cette chapelle devait servir pendant trois siècles et demi d’église paroissiale. Ce n’est qu’en 1729 qu’était édifiée une première église paroissiale, bâtiment de proportions modestes, sans style, lequel devait disparaître à son tour 130 ans plus tard, pour être remplacé par l’église actuelle.

Cette église, construite en style néo-gothique flamboyant, sur les plans de l’architecte Grillot, revus par Viollet-le-Duc, est due à l’initiative de l’Abbé Balland, curé doyen, et à la générosité de Napoléon III qui venait en cure à Plombières. Commencée en juillet 1858, elle fut ouverte au culte le 15 août 1860 et consacrée le 18 août 1863. Son ornementation et son ameublement ne furent terminés qu’en 1905.

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Chaire en dentelle de pierre sculptée, vitraux, maître-autel remarquable, confessionnaux, statues, autels secondaires, et bien sûr le grand orgue, méritent une visite !






Ruaux

L'Église



Église Saint Jean-Baptiste de Ruaux fut longtemps une annexe de celle d’Aillevillers-et-Lyaumont dédiée au même saint. Selon la tradition orale l’édifice coiffé d’une flèche polygonale,
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aurait remplacé une chapelle.

Les travaux furent réalisés en 1781-1782 par les entrepreneurs Simon Leau et Nicolas Nurdin de Plombières . L’église fit l’objet de plusieurs campagnes de travaux au XIXe siècle dont les plus importants eurent lieu en 1822-1823 (décor intérieur) et 1879-1891 (plafond, construction d’une seconde sacristie). De ce fait l’église n’a conservé du XVIIIe siècle que les lambris de demi-revêtement du chœur, les stalles, les bancs en bois tourné et la chaire à prêcher.

Des campagnes de travaux datent les autels latéraux (l’un est dédié à la Vierge Marie, l’autre à St Jean Baptiste), le très beau retable des fonts baptismaux représentant le baptême de Jésus, les vitraux provenant de Vaucouleurs et de Beauvais et deux cloches fondues dans les Vosges (Blévaincourt, Robécourt).

L’église a été restaurée en 1985.

Visiter l'église de Ruaux en photo

Cet édifice appartient à la typologie des églises-granges, selon le modèle habituel au XVIIIe siècle en Lorraine. En pierre de taille (grès), la nef et les contreforts sont couverts en laves et la flèche en ardoise.

— Vous trouverez tout un dossier sur les cloches de l'église et d'autres photos sur : le blog ruaudais

Le patron Saint Jean-Baptiste

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Il est un des rares saints à avoir plusieurs fêtes. Fils de Zacharie et d’Élisabeth, il se retire d’abord au désert avant de venir annoncer la venue imminente du Sauveur. Jésus lui-même se fera baptiser par lui. Arrêté, sa tête sera apportée à Hérodiade sur un plateau.





Bellefontaine

L'Église



En haut de la nef, deux dates gravées : F. 1006 - R. 1730 L’église fut fondée en 1006. Au XIe siècle, quelques religieux sont venus évangéliser "Bellefontaine" et édifièrent à proximité d’une source un lieu de culte qui ne devait être qu’une chapelle. De ce fait, l’église actuelle présente une particularité, celle d’être en contrebas.
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L’an 1454, un religieux d’Hérival, M. Jean Kalin a eu le titre de curé de Bellefontaine et recteur de l’hôpital de Plombières son annexe. Ce secteur dépendait du chapitre noble de Remiremont. La nomination du premier curé de Bellefontaine résidant au village remonte aux environs de 1747.

L’église existante fut reconstruite à partir de 1730 avec ses collatéraux, suite à sa destruction par la foudre en 1729. Ces réparations ont été commencées par M. le curé Jean Husson inhumé au cœur de l’église.

Tout au long des siècles, l’église de Bellefontaine a connu diverses transformations, tant extérieures qu’intérieures : réparations, agrandissements, améliorations.

Le patron Saint Blaise



Martyr en Arménie en 316, il guérissait aussi bien les hommes que les bêtes sauvages. Il est invoqué pour les maux de gorge. Il est fêté le 03 février. L’église renferme ses reliques ainsi qu’un buste et un tableau le représentant.

Le Grand Orgue

Reposant sur une tribune en encorbellement construite au-dessus de l'entrée de l'église Saint-Amé, le Grand Orgue de Plombières constitue sans nul doute l'un des plus beaux spécimen d'orgues romantiques de la région.

Datant de 1883, classé monument historique, son somptueux buffet néogothique en chêne sculpté, ses 32 jeux répartis sur trois claviers et un pédalier, sa puissance qui remplit sans peine le grand vaisseaux dont l'acoustique est excellente, sont ses principales caractéristiques.

Il permet d'accompagner somptueusement les offices et

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grands'messes tandis que de mai à septembre concerts et quarts d'heure musicaux sont proposés, dévoilant à l'auditeur toutes les possibilités musicales de cet instrument.

Caractéristiques



Propriétaire : Commune de Plombières-les-Bains

Protection : Partie instrumentale classée Monuments Historiques le 1er mars 1984, buffet classé M.H. le 5 novembre 1982.

Entretien : Jean-Baptiste Gaupillat de Noviant aux prés (54)

Responsable : Emmanuel Villeminey Tél : XX.XX.XX.XX.XX contact : xxx@xxx.xx

Édifice : Vaste église néo-gothique.

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Elle fut construite de 1858 à 1863, grâce à la générosité de l’empereur Napoléon III qui vint à plusieurs reprises à Plombières.

Emplacement dans l’édifice : Sur une tribune en encorbellement, construite – comme le buffet – par Klem de Nancy, au-dessus de l’entrée.

Acoustique : environ 2,5 secondes de réverbération


Historique


1883 : orgue neuf de Jacquot-Jeanpierre & Cie

1986-88 : restauration par Dargassies-Gonzalez

Construite en 1729, l’ancienne église de Plombières était de dimensions modestes. Un orgue y est signalé sur une liste établie par l’administration départementale le 26 fructidor de l’an IV, mais il disparut avant le début du 19e Siècle. Plusieurs facteurs d’orgues furent alors consultés et c’est Antoine Grossir qui fut retenu et qui construisit l’ancien orgue de Plombières en 1834.

La nouvelle église fut achevée en 1860 quoique consacrée plus tard. L’orgue de Grossir y fut remonté en 1864. Installé sur une tribune provisoire sous la rosace, il fut vite jugé insuffisant et délabré.

En 1879 le curé Ménestrel obtint l’autorisation du conseil de fabrique d’entreprendre des démarches pour l’achat d’un orgue neuf. Trois facteurs furent sollicités, et non des moindres. Aristide Cavaillé-Coll proposa la construction d’un orgue de 20 registres, la maison Merklin de Lyon envoya trois projets et c’est le devis de la maison Jacquot-Jeanpierre qui fut retenu

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le 29 novembre 1881, offrant pour 30 000F un orgue de 32 jeux sur trois claviers et pédalier. On consulta notamment le célèbre organiste parisien Eugène Gigout, familier des eaux de Plombières qui approuva le devis Jacquot-Jeanpierre. Pour ce qui est de l’ébénisterie, on s’adressa à Klem, de Nancy qui réalisa le buffet , la tribune et le positif postiche.

Le nouvel instrument fut inauguré le dimanche 5 août 1883, à 11h30 au cours d’une « Grand Messe » Concert. Eugène Gigout y joua des oeuvres de Bach, Haendel, Mendelssohn, Franck, Dubois, Lemmens, Boëly et Gigout. Élève de Gigout, l’organiste titulaire Farges joua également un Grand-Chœur de Guilmant. En outre l’organiste parisien assura la réception de l’instrument, dont il signa le procès-verbal le 8 août 1883. Après Farges, l’instrument fut tenu de 1887 à 1929 par l’organiste non-voyant François Fétique.

Des réparations furent entreprises en 1929. L’entretien courant était assuré par Jean Joly, qui fut organiste de Plombières de 1929 à sa mort en 1975. Mais un grand relevage était devenu nécessaire.

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Resté quasiment intact, classé Monument Historique, l’orgue fut très soigneusement remis en état en 1986-88, par la maison Gonzalez puis Dargassies-Gonzalez, de Rambervillers, avec notamment la participation de l’harmoniste Jacques Bertrand. Les travaux furent inaugurés le 17 juillet 1988 par Gaston Litaize, dans des œuvres de Bach, Franck, Vierne, Messiaen, Langlais et Litaize.

L’orgue de Plombières est assurément le chef-d’œuvre de Théodore Jacquot et de son associé Charles Didier, et le plus bel orgue d’esthétique symphonique construit dans les Vosges.


Buffet



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Œuvre de la maison Klem, de Nancy, ce somptueux buffet néo-gothique, avec positif postiche cachant la console, est entièrement réalisé en chêne verni. Les tuyaux de façade sont en étain, avec écussons en ogive.



Description de l’instrument - Composition


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I Positif intérieur (56 notes)
Bourdon 8
Flûte 8
Salicional 8
Flûte octaviante 4
Clarinette

II Grand-orgue (56 notes)
Bourdon 16
Montre 8
Bourdon 8
Flûte harmonique 8
Gambe 8
Prestant 4
Doublette 2
Cornet
Fourniture 3-6 rgs
Basson 16
Trompette 8
Clairon 4

III Récit expressif (56 notes)
Quintaton 16
Flûte harmonique 8
Gambe 8
Voix céleste 8
Flûte octaviante 4
Octavin 2
Trompette 8
Basson-Hautbois 8
Voix humaine 8

Pédale (30 notes)
Contrebasse 16
Soubasse 16
Flûte 8
Violoncelle 8
Bombarde 16
Trompette 8