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01/12 /06 S'écouter ...pour s'entendre (À méditer)

Ils ont "des oreilles et n'entendent pas,
des yeux et ne voient pas,
un cœur et ne s'émeuvent pas,
des entrailles et ne souffrent pas,
une intelligence et ne comprennent pas,
une volonté et ne s'en servent pas".

Autrement dit, il semble bien que ce problème ne soit pas nouveau.

On n'aime pas entendre; on refuse d'entendre ce qui nous gène, ce qui nous remet en cause, ce qui nous dérange. Et, en cette période électorale, chacun se sent agressé par les discours, les affirmations, les invectives de l'autre, celui qui n'est pas comme nous, qui ne pense pas comme nous.

ÉCOUTER

"C'est bien la chose qui paraît la plus simple et qui, pourtant, est la plus difficile.
L'antipathie, chacun connaît: celui ou celle que l'on n'aime pas, la tête "qui ne revient pas"
.
L'écoute demande des dispositions, un entraînement. Eh oui! comme beaucoup de choses, cela s'apprend.
Écouter, c'est d'abord faire abstraction (se retirer, s'oublier) soi-même: dépasser ses préjugés, son histoire, ses soucis, ses ambitions, ses intérêts, ses répulsions, ses dégoûts, etc. pour être totalement à l'écoute de l'autre, des autres.
Facile à dire ou à écrire, beaucoup plus difficile à faire.

ÉCOUTER, C'EST FAIRE DE LA PLACE EN SOI... POUR L'AUTRE

Et ce n'est pas si facile dans un monde ou, au contraire, tout nous incite, nous exhorte à être, à
paraître, à dominer, à imposer son point de vue, ses idées, ses actions. Bref, à prendre toute la place... et tant pis pour les autres !!...
Chacune, chacun a besoin de se dire. Encore faut-il (ou faut-elle) que quelqu'un (ou une) veuille bien l'écouter, reconnaître qu'il ou elle existe dans ses pensées, ses paroles et ses actes.
Il nous faut donc assumer cette contradiction:
Dire ce que nous sommes, Écouter l'autre nous dire ce qu'il est.

ENTENDRE

Être attentif à ce que l'autre veut me dire dans un langage qui, quelquefois, lui est propre, un langage "codé". "Il faut toucher avec ses yeux et voir avec ses mains" disait mon père. En fait, cela peut se traduire par un éveil de tous les sens à l'écoute de l'autre, à l'expression de l'autre. Une "moue" en dit quelquefois plus qu'un long discours... un sourire aussi !
Il y a mille et une manières de se faire entendre ou, pour le moins, traduire ses sentiments.

COMPRENDRE

(se prendre "avec", prendre en charge.)

Comprendre ce que l'autre veut me dire, c'est assimiler (ou essayer de le faire) ce que sont ses propres moyens d'expressions aussi bien à travers son langage, sa culture ou sa propre histoire. Et ce qu'il me dit, ce n'est pas forcément ce qu'il veut me faire "entendre" : ce n'est pas toujours évident de dire ce que l'on ressent.
(Par exemple, dans ma vie militante, j'ai rencontré des ouvriers qui se plaignaient de leur chef parce qu'ils ne savaient pas dire que le travail était mal organisé ou que "ça sentait mauvais" plutôt que de dire qu'il y avait un problème de ventilation. Je crois qu'en cherchant bien, chacun d'entre nous trouvera des exemples semblables.)

Bien sûr, cela est d'autant plus facile que l'on est plus proche dans son mode de vie, son parler, son héritage culturel.

St Paul le traduisait très bien lui qui était: " juif avec les juifs, grec avec les grecs, romain avec les romains ", mais aussi, dans les larmes avec ceux qui pleurent, joyeux avec ceux qui se réjouissent.
Mais là aussi, il faut savoir accepter ses propres limites. Personne n'est universel si ce n'est par l'Église, communauté de personnes vivant des situations différentes. Chacun et chacune y a une place et un rôle irremplaçable certes, mais différent et complémentaire.

COMMUNIER (vivre, agir comme UN)

Cela suppose que ce que l'on a reçu de l'autre par l'écoute, ce vide qui s'est fait en lui, soit comblé par notre propre "parole" même si, oh paradoxe, elle doit être "silence".

Et cela, c'est encore plus difficile.

Que faut-il que je lui dise de "moi" pour que l'autre vive ? mon temps, ma patience, mon confort, ma sécurité, mes habitudes de vie, mes certitudes, mes suffisances, mes pauvretés, ma médiocrité, mes doutes, mes joies, mes peines, mes soucis ? Et qu'ai-je en moi qui vaille la peine d'être donné ? Et d'être reçu et accepté, non comme une morale mais comme un partage, une part donnée ?

Que faut-il qui meure et qui s'épanouisse en moi pour que l'autre existe ?... C'est une affaire. de conscience pour chacun, chacune d'entre nous.

Accepter de se "perdre" pour que l'autre s'épanouisse, c'est une expérience d'amoureux. Mais, l'Amour, chacun sait que cela fait "voir et entendre" autre chose que ce que voient et entendent ceux qui nous entourent.

(Grâce à Dieu, la nature a fait l'homme et la femme suffisamment désirables l'un pour l'autre, pour que l'aveuglement de l'éclair et le tonnerre de la foudre fassent le reste... et, pour peu que l'orage dure...)

Mais, autre paradoxe pour ceux qui en font l'expérience, se perdre dans l'autre, c'est se retrouver plus "riche" de l'autre. Être deux et ne faire plus qu'un pour affronter les vicissitudes de la vie, quel merveilleux cheminement (signe, mystère ou sacrement, cela traduit la même chose).

Ce qui est vrai pour le couple ne le serait-il pas pour la relation entre d'autres personnes ?

IDÉALISME, FOLIE, dites-vous?

Pourquoi pas ?

"Ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse aux yeux de Dieu" dit l'écriture. Mais voilà, jusqu'à être parfaitement entraîné aux bons réflexes, que d'efforts d'attention de tous les instants, que de remises en cause de nos comportements!
"Malheureux homme que je suis" nous dit Saint Paul: "Je ne fais pas le bien que je voudrais faire et je fais le mal que je ne voudrais pas faire". .
Quelle humilité mais aussi, quelle lucidité.
Être conscient que le combat est permanent pour rester éveillé, attentif à la quête de l'autre et sans rien attendre en échange... même pas un bon réflexe. En son temps, le peuple a choisi entre Jésus et Barrabas!

FAUT-IL CONCLURE ?

J'admire toujours les personnes capables d'accueillir, d'écouter, de comprendre... sans prendre la fuite devant la misère humaine. Travailleurs sociaux, personnels de santé, visiteurs de malades ou de prisonniers mouvements caritatifs et/ou de secours, bref, tous ceux et celles, je ne voudrais oublier personne, qui se "frottent" à la détresse humaine, qu'elles soient rémunérées ou le fassent gratuitement... Que de patience, de dévouement, d'abnégation; que de courage aussi!
Qu'elles soient ici remerciées de faire ce que je ne me sens pas toujours capable de faire.

D H

01/12 /06 Pas facile à dire, pas facile à croire, pas facile à vivre ! (À méditer)

Pas facile à dire...

Et pourtant; repartir après les congés
Se ressourcer, récupérer, se réadapter
Se refaire une "beauté", une vie, une santé, refaire surface
Se reprendre, réapprendre, revivre après un deuil, un échec
Réapparaître après une absence etc.. etc.. . .
Autant de mots, d'expressions pour indiquer une étape, un passage, un changement de situation.
Toute notre vie n'est que passage d'une situation à une autre: de l'embryon à l'enfance, de l'enfance à l'adolescence, de l'adolescence à l'âge adulte de l'âge adulte au troisième et quatrième âge en attendant le suivant.
Tout n'est qu'étape, tout n'est que changement.

Pas facile à croire!

Et pourtant, nos actes sont souvent recherche d'autre chose, d'un "ailleurs autrement" :
De la "rave partie" ou la "boîte" ou l'on va "s'éclater" pour vivre autre chose que le terne du quotidien
Tous les substituts pour oublier la souffrance; drogues licites ou non; transgressions de toutes natures pour échapper au monde qui nous écrase
Jusqu'au militant convaincu qui rêve et se bat pour un monde plus juste, plus fraternel, plus beau, plus écolo ....
Tout dans nos vies est recherche, appel à autre chose.

Pas facile à vivre ?

"La vie est un combat" !
Combat contre la souffrance sous toutes ses formes.
Maladie, Vieillissement (on invente toujours de nouveaux "trucs")
Souffrances physiques, souffrances morales, contraintes de toutes sortes
Combat pour vivre, pour être reconnu, respecté dans sa dignité. Désir de vivre, de trouver un sens, une utilité, une reconnaissance sociale etc..
Nous voulons ardemment vivre en plénitude

Tout ça pour dire quoi ?

Pour dire que tout en nous et autour de nous tend vers la vie, que les uns veulent gagner, que les autres veulent réussir ! Alors qu'il faut la donner.
Ce qui est donné ne peut pas être repris, justement parce qu'il est don.. Il est sans contrepartie et, parce qu'il est sans contrepartie, il est insaisissable. Même la mort n'a pas prise sur lui.

Il va falloir, d'une certaine façon vivre, donner autre chose, autrement et/ou différemment.
Inutile de s'accrocher au passé, il ne reviendra plus. Même si le monde est un éternel recommencement, il renaît toujours autrement.

D.H.

01/12 /06 L'Eucharistie, ou méditation (À méditer)
Il nous est difficile de croire quelqu'un nous parler d'un monde qu'on ne peut appréhender, ni par nos sens, ni par notre esprit. Or ce que Jésus nous demande , c'est de lui faire confiance.

Saint Jean nous dit "ce que nous avons entendu du Verbe de vie, ce que nous avons vu de nos yeux , ce que nous avons touché de la Parole de Vie, nous vous l'annonçons afin que votre joie soit parfaite."
Ce même Saint Jean nous révèle que "Dieu est amour", que nous avons du prix aux yeux de Dieu.
Dieu nous aime, il nous a aimés jusqu'à nous donner son fils.
Qu'est-ce que Dieu peut bien nous donner, si ce n'est de sa richesse, de son mystère, de son Amour ? Quelque chose de SA VIE pour chacun de nous.

Mais laissons parler Jésus, lui-même :
"Il faut vous mettre à l'œuvre pour obtenir non pas la nourriture périssable, mais la nourriture qui demeure en vie éternelle"

"L'œuvre de Dieu , c'est de croire en Celui qu'Il a envoyé"

"C'est moi le pain de vie , celui qui vient à moi n'aura jamais faim, celui qui croit en moi n'aura jamais soif. La volonté de mon père : que quiconque voit le fils, et croit en lui, ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour."
"Tel est le pain qui descend du ciel, que celui qui en mangera ne mourra pas. Je suis le pain vivant qui descend du ciel, celui qui en mange vivra pour l'éternité. Et le pain que je donnerai, c'est ma chair donnée pour que le monde ait la vie."

A la veille de sa mort, il nous laisse ce geste vital "Prenez, manger ceci est mon corps livré pour vous. Prenez, buvez ceci est mon sang répandu pour vous ! Faites ceci en mémoire de moi"

OUI, Dieu a tellement aimé le monde, cette humanité dont il est dit au début de la Bible "Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance". Il y a en chacun de nous cette image que Dieu peut contempler et aimer comme un père ou une mère contemplent et aiment leurs enfants.
Oui, nous avons une grande place dans le cœur de Dieu .
Chaque fois que nous le recevons dans l'Eucharistie, c'est comme le baiser du Père, du Fils et de l'Esprit Saint que nous recevons
En même temps, notre esprit s'ouvre à la foi, à l'amour de Dieu et de tous les hommes qui eux aussi sont ses enfants.
Nous sommes appelés à la confiance en celui qui nous a dit "je suis le chemin, la Vérité, la vie".
Nous sommes alors dans le monde de Dieu, celui de l'amitié de la fraternité, de la solidarité, et du partage.

"Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez comme j'ai fait"

Communier au corps et au sang du Christ est un acte de foi, de confiance, et d'amour.

(Les paroles de Jésus sont tirées de l'Évangile de St Jean chapitre 6 en particulier)
01/12 /06 Le jeûne qui plaît à Dieu (À méditer)

Appelle à plein gosier, ne te ménage pas, comme la trompette, enfle ta voix, annonce à mon peuple ses révoltes, à la maison de Jacob ses fautes.

C'est moi que jour après jour ils consultent, c'est à connaître mes chemins qu'ils mettent leur plaisir, comme une nation qui a pratiqué la justice et n'a pas abandonné le droit de son Dieu. Ils exigent de moi des jugements selon la justice, ils mettent leur plaisir dans la proximité de Dieu: "Que nous sert de jeûner, si tu ne le vois pas, de nous humilier, si tu ne le sais pas ? "

Or, le jour de votre jeûne, vous savez tomber sur une bonne affaire, et tous vos gens de peine, vous les brutalisez !
Or, vous jeûnez tout en cherchant querelle et dispute et en frappant du poing méchamment !
Vous ne jeûnez pas comme il convient en un jour où vous voulez faire entendre là-haut votre voix. Doit-il être comme cela, le jeûne que je préfère, le jour où l'homme s'humilie ?
S'agit-il de courber la tête comme un jonc, d'étaler en litière sac et cendre ?
Est-ce pour cela que tu proclames un jeûne, un jour en faveur auprès du SEIGNEUR?

Le jeûne que je préfère, n'est-ce pas ceci: dénouer les liens provenant de la méchanceté, détacher les courroies du joug, renvoyer libres ceux qui ployaient, bref, que vous mettiez en pièces tous les jougs N'est-ce pas partager ton pain avec l'affamé ?
Et encore les pauvres sans abri, tu les hébergeras, si tu vois quelqu'un nu, tu le couvriras: devant celui qui est ta propre chair, tu ne te déroberas pas. Alors ta lumière poindra comme l'aurore, et ton rétablissement s'opérera très vite. Ta justice marchera devant toi et la gloire du SEIGNEUR sera ton arrière-garde. Alors tu appelleras et le SEIGNEUR répondra, tu héleras et il dira: "Me voici!"

Si tu élimines de chez toi le joug, le doigt accusateur, la parole malfaisante, si tu cèdes à l'affamé ta propre bouchée et si tu rassasies le gosier de l'humilié, ta lumière se lèvera dans les ténèbres, ton obscurité sera comme un midi.

Sans cesse le SEIGNEUR te guidera, en pleine fournaise il rassasiera ton gosier, tes os, il les cuirassera. Tu seras comme un jardin saturé, comme une fontaine d'eau dont les eaux ne déçoivent pas. On rebâtira grâce à toi les dévastations du passé, les fondations laissées de génération en génération, tu les relèveras; on t'appellera: "Réparateur des brèches, restaurateur des ruelles pour qu'on y habite."

Partage ton pain avec l'affamé, voilà le jeûne qui plaît à Dieu.
Ouvre ton cœur au pauvre : c'est ton frère. Et si tu cries, le Seigneur répondra à tes appels, il dira: Me voici !
Ouvre ton cœur au pauvre : c'est ton frère. Et quand le Fils de l'homme viendra, il te dira: J'avais faim et tu m'as donné à manger.

MH

01/12 /06 Etre chrétien aujourd'hui, ça se vit (À méditer)

Comment exprimer aujourd'hui son appartenance à Jésus Christ?

Comment être témoins:

D'un Dieu Juste,
si on ne combat pas l'injustice

D'un Dieu Doux,
si on ne manifeste aucune tendresse au monde

D'un Dieu Vrai,
si on ne revêt pas l'armure de l'honnêteté

D'un Dieu Bon,
si on admet la cruauté sous toutes ses formes

D'un Dieu Lumière,
si ce que l'on fait n'est pas très clair

D'un Dieu Relation,
si on accepte l'exclusion sous toutes ses formes

D'un Dieu Amour,
si on méprise qui que ce soit pour des considérations raciales, sociales, ou de principes

D'un Dieu Chemin,
si l'on ne sait pas soi-même où l'on va

D'un Dieu Un
si on tolère un monde à plusieurs vitesses et le renforcement des inégalités

D'un Dieu Incarné
si on ne s'attache pas à faire prévaloir l'intégrité physique et psychique de chaque homme et de chaque femme

D'un Dieu Ressuscité
si notre vie est déjà un tombeau.

Le monde et les temps changent mais l'exigence du Christ n'a pas changé: " On ne peut servir Dieu et l'argent" et toute démarche, si louable soit-elle, qui aura l'argent, le gain, le profit pour raison d'être et finalité première, méprisera les êtres humains, qu'ils soient hommes ou femmes.

01/12 /06 Que signifie le mot : « CARÊME » ? (Les symboles religieux)

Il vient d’un chiffre symbolique – 40

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Autrefois, il y a des siècles ce nombre correspondait à la vie d’un homme,
C’est-à-dire le temps nécessaire à la réalisation de sa vie.
Le temps d’un accomplissement

Ainsi40 ans, le temps de passer d’Égypte à la terre promise pour former un peuple.

40 jours pour Moïse sur la montagne pour préparer les tables de la Loi.

40 jours pour Jésus au désert pour préparer sa mission. etc…

40 jours pour les chrétiens aujourd’hui pour réfléchir sérieusement à leur foi et célébrer le Christ ressuscité.

Voir aussi le lexique .