Aller au contenu principal

Art sacré

Le Service d'Art sacré a pour mission de faire vivre et animer le patrimoine religieux, d'aider à se le réapproprier et d'en faire vivre les communautés chrétiennes.

17/01 /12 Art sacré et vie paroissiale : fiches pratiques (Boîte à outils)
Que faire pour rendre son église plus accueillante ?
Que faire en cas de vol ou comment les prévenir ?
Quelles sont les règles pour l'organisation d'un concert dans une église ?
Comment restaurer son église ou aménager un trésor ? Quelques pistes de réflexion à partager avec les élus pour que nos églises restent des lieux pastoraux importants, qu'elles témoignent de la foi des chrétiens d'hier et d'aujourd'hui, qu'elles annoncent une foi offerte à tous.

Des questions bien légitimes auxquelles ces quelques fiches, réalisées à partir des textes nationaux ou fruits de l'expérience des uns et des autres, tentent de répondre.

logo logo
logo logo
logo logo
13/01 /12 Quelques idées pour la Nuit des Eglises (Boîte à outils)
Une petite fiche pratique avec quelques idées tirées du site national pour aider les paroisses qui souhaitent participer à cette manifestation le 7 juillet 2012. Le Service d'Art sacré est à votre disposition pour vous aider à préparer cette soirée. Il est également le relais de l'information vers les autres acteurs de ce qui deviendra un rendez-vous autant spirituel que culturel au début de l'été.

logo

12/01 /12 Les fiches pratiques de l'Art sacré (Art sacré)

Annoncées dans le numéro de janvier d'Eglise dans les Vosges, les fiches pratiques de Service diocésain d'Art sacré sont en ligne.
Vous retrouverez notamment :

  • Que faire pour rendre son église plus accueillante ?
  • Que faire en cas de vol ou comment les prévenir ?
  • Quelles sont les règles pour l’organisation d’un concert dans une église ?

Retrouvez toutes les fiches en cliquant ici

29/11 /11 Colloque : Patrimoine religieux en question (Art sacré)

le Programme
L'institut Supérieur d’Étude des Religions et de la Laïcité (ISERL) organise le jeudi 1er décembre 2011, un colloque consacré au Patrimoine religieux.

Logo
A l'aube du XXIe siècle, le patrimoine religieux pose questions. La baisse de fréquentation des églises et du nombre de prêtres amènent les élus propriétaires, le clergé, affectataire ou propriétaire, à se positionner sur le devenir de certains lieux de culte. En même temps, les réformes liturgiques du siècle dernier et l'évolution de la société où la laïcité est grandissante ont fait perdre, même aux chrétiens, le sens de certains objets et pratiques. Aujourd'hui plusieurs diocèses français souhaitent recenser ce patrimoine voire, comme le diocèse de Saint-Dié, en faire un outil catéchétique proposé à tous, croyants et non-croyants. Dans leurs missions d'inventaire, ses services travaillent avec les services de l’État, des régions ou des départements. Ailleurs, ce sont des musées d'art sacré qui donnent au petit patrimoine une nouvelle dimension.
Les mêmes questions se posent pour les autres confessions Pensons simplement à l’Église réformée et au culte juif. Leur patrimoine fait, pour une bonne part, partie de la mémoire et du patrimoine identitaire d'une région. La redécouverte du patrimoine juif en Alsace et en Lorraine, ou du patrimoine protestant dans les Cévennes par exemple amènent à s'interroger sur les motivations de telles opérations. Participent-elles d'une quête d'identité régionaliste ou communautaire ou sont-elles menées avec un but avoué (ou non-avoué) de se démarquer touristiquement en proposant aux visiteurs de découvrir un patrimoine original ?
Les cultes installés plus récemment sont confrontés aux mêmes interrogations. La construction de mosquées ou de salles de prière pour les nouveaux groupes religieux, la création de temples bouddhistes en France sont trop souvent l'objet de débats. Mais ils sont aussi des lieux qui attirent l?attention et les demandes de visite sont nombreuses.
Aborder la notion de patrimoine religieux dans la France d'aujourd'hui, c'est s'interroger sur son histoire. Les périodes de bouleversements religieux ou sociaux, les réformes religieuses ou les nouveaux besoins de la société ont aussi amené en France et hors de France de profonds changements dans le rapport au patrimoine religieux immobilier certes mais aussi mobilier. Dans ce domaine les a-priori ont la « vie dure ». Comment expliquer autrement une contradiction bien française : une société qui affirme sa laïcité mais qui a du mal à envisager la destruction d?une église de village ou sa transformation en bâtiment privé.

Pour le chercheur et la société les questions sont multiples :

  • Assiste-t-on à une sécularisation des patrimoines religieux ?
  • Peut-on opérer une requalification de ce patrimoine ?

Les exemples sont nombreux de ces évolutions. Pensons simplement au patrimoine baroque, longtemps négligé puis devenu un fleuron touristique de la Savoie.

le Programme

Organisé par l'Institut Supérieur d’Études sur les Religions et la Laïcité des universités Lyon 2 et Lyon 3, ce colloque se déroulera le 1er décembre 2011 à Lyon. Une seconde journée sera programmée en 2012. Une publication est envisagée.
9 h - 12 h
Introduction par C Faltrauer
L. Obadia, professeur Lyon
Le patrimoine immobilier des religions comme site « politique » : historicité, intégration et visibilité des religions au prisme de leurs édifices cultuels en France (christianisme, islam, judaïsme, bouddhisme
A Formerod, chercheur au CNRS, Strasbourg La patrimonialisation des édifices du culte, quel rôle du droit ?
B Berthod, conservateur musée de Fourvière, Lyon La position du Saint-Siège sur le patrimoine religieux en déshérence, directives et encouragements aux évêques
F-X Verger, administrateur de Cluny et du château de Ferney Administrer un monument historique religieux aujourd'hui

è 14 h – 17 h
H Guggenbuhl, vice-président Fondation du Patrimoine L'action de la Fondation du patrimoine et son action en faveur du patrimoine juif
M Rolinet, architecte Construire un lieu de culte aujourd'hui, enjeux et perspectives
M Bauer, doctorant en histoire moderne, Lyon 2 Tourisme en milieu religieux, le croisement de l'offre et de la demande C Faltrauer, chargé du patrimoine culturel, Service d'Art sacré du diocèse de Saint-Dié L'action des Services diocésains d'Art sacré
F Jagou, Ecole française d'Extrême-Orient, Paris Les monastères bouddhiques à Taïwan, lieux de culte ou centres de formation universitaires ?

Retour Haut de page

24/10 /11 Un nouveau mobilier à Notre-Dame de St-Dié (Art sacré)
Un nouveau mobilier liturgique a pris place dans la petite église de Saint-Dié. En grès poli, cet ensemble complète l'aménagement liturgique de l'église Notre-Dame de Galilée.
Logo

— La consécration du nouvel autel par notre évêque aura lieu le samedi 29 novembre à 18 h 30.

Autel, ambon, siège de présidence, pupitre et porte-cierge pascal ont pris place sous les voûtes romanes.
Ce mobilier se fond doublement dans l'édifice qui l'accueille par sa matière et par ses formes pures et sobres dues à Tony GIANDOLFI de Xaronval et Olivier JULIEN de Le Syndicat.
  • vignette
  • vignette
  • vignette
  • vignette
  • vignette
  • vignette
15/09 /11 Message (et idées) de Mgr Mathieu pour les journées du Patrimoine 2011 (Art sacré)
Logo
Les Journées du Patrimoine nous amènent à prêter attention à nos églises, à leur avenir.
Il faut dire que les églises sont l’objet d’un véritable attachement commun, bien au-delà des appartenances politiques et des pratiques religieuses.
Ce patrimoine est reconnu comme un élément constitutif de notre histoire et de notre mémoire. Si l’avenir des églises est du ressort des chrétiens, il dépend aussi d’autres partenaires : les propriétaires (le plus souvent les communes ou l’État), mais aussi des associations souhaitant les utiliser dans le respect de leur caractère sacré.
Saluons d’abord le souci des autorités publiques pour l’entretien et parfois la rénovation de ces lieux de prière, en dialogue avec les responsables de l’Église locale. Tout en sachant qu’ils en paient le prix, la plupart des citoyens y adhèrent. Et les chrétiens eux-mêmes : comment pouvons-nous faire vivre l’église de notre commune ou de notre quartier, dans le contexte d’affaiblissement de la pratique religieuse ?
Logo
_ Quelques suggestions : d’abord envisager l’ouverture régulière de notre église, même pour quelques heures, y compris dans le rural. Puis, en dehors des messes qui peuvent y être célébrées régulièrement ou seulement parfois, organiser des rendez-vous pour la prière (chapelet, chemin de croix...). Donner une présentation des objets qu’elle contient (autel, statues, retables, vitraux...). Ouvrir les portes à des événements culturels qui tiennent compte de son caractère sacré : visites guidées, concerts de musique sacrée. L’avenir des églises dépend d’abord de nos communautés chrétiennes : ayons à cœur de mettre en valeur ces lieux de paix, où les rumeurs du monde s’estompent et où n’importe qui peut pressentir quelque chose du mystère qui facilite l’ouverture à Dieu et l’ouverture aux autres.

+ Jean-Paul Mathieu, Évêque de Saint-Dié

Retrouvez le programme 2011 des journées européennes du Patrimoine concocté par le diocèse